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Podcast Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique, du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes ...

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  • Le jouet «Made in China», la plus grosse manufacture du monde
    Cette semaine, place à notre Série de Noël autour des jouets et de ce qu'ils disent de notre époque... La Chine est le principal contributeur sur le marché mondial des jouets. Plus de 79% de la production mondiale de jouets y est réalisée. Problème : vendus à prix cassés via les sites chinois de commerce en ligne, ces articles présentent dans de nombreux cas un réel danger pour la sécurité des enfants selon la Fédération européenne des industries du jouet, Toy Industries of Europe, ainsi que la Fédération française des industries jouet-puériculture. Reportage dans le sud-est de la Chine de Cléa BroadhurstDans l’immense centre d’export d’Yiwu se trouvent des milliers de petits magasins de jouets où l’on trouve aisément des peluches, des jouets en bois, des cerfs-volants, de quoi faire des heureux sous le sapin de Noël. Seulement les jouets chinois ont parfois mauvaise réputation. Et pour cause, certains revendeurs - anonymes - confient qu’ils ne font pas toujours attention aux réglementations imposées par l’UE lorsqu’il s’agit de leurs produits. « Le sigle CE n'a pas d'importance », nous indique cette vendeuse. « Si vous avez besoin du CE, nous pouvons imprimer une étiquette pour vous si c'est nécessaire. À Yiwu, ce sont tous des faux. Où pourriez-vous trouver des étiquettes authentiques ? Si vous avez des exigences spécifiques, nous pouvons les imprimer très facilement et fabriquer les étiquettes pour vous ».À lire aussiL'ours en peluche à travers l'histoireCertains produits ne requièrent pas de certification particulière, comme nous l’explique Li, dans son petit magasin recouvert de cerfs-volants chinois. « Par exemple, les cerfs-volants n'en ont pas besoin car ils sont simplement fabriqués en nylon. Les pistolets à eau, en revanche, peuvent nécessiter des certifications dans certaines régions, mais nous disposons des certificats nécessaires ».Le marché européen demeure primordial pour ces commerçants. « J'ai tous les certificats, EN71 et CE, je les ai tous », nous confie Wu, qui représente une usine locale de jouets. Pas question de déroger aux réglementations pour elle. « Mes produits sont locaux, j'ai les certificats et ils sont tous approuvés. Justement parce que j’exporte principalement en Europe. L'Europe représente une part importante du marché, de l'ordre de 70 à 80 % »La question demeure : ces jouets présentent-ils un danger pour les enfants ?  « Ce n'est pas du tout le cas », nous dit Yue, qui balaye l’hypothèse d’un revers de la main. « Le marché est tellement grand et tout est axé sur le commerce extérieur que tout le monde fait attention à l'impact. Mais nous vous le diront clairement : si une certification est nécessaire, vous devez vous en charger vous-même. Nous ne nous occupons pas de ces processus. Nous produisons des jouets depuis de nombreuses années et nous n'avons jamais rencontré de tels problèmes. Tout est conforme aux normes de sécurité ». Son voisin, attentif, s'immisce dans la conversation. « Il est impossible que les jouets soient toxiques. On les offre aussi aux enfants chinois, ce n’est pas seulement pour l’Europe ». Dans la chaîne d’approvisionnement, chaque acteur, du fabricant au détaillant, joue un rôle dans le respect des règles de sécurité. Mais, selon les commerçants d’Yiwu, c’est le fabricant qui porte la responsabilité principale, en veillant à la conception, à la production et aux contrôles pour garantir la conformité. Si les produits quittent l’usine en toute sécurité, cela augmente les chances que les consommateurs européens soient protégés tout au long de la chaîne.À lire aussi14 décembre 2023 - La course aux jouets
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  • Entre l'Union européenne et la Suisse, c'est «je t'aime moi non plus !»
    C’est un État au milieu de plein d'autres: la Suisse, et ces autres États, ce sont ceux de l'Union européenne ! Le gouvernement suisse pourrait donner ce vendredi son feu vert à un ensemble d'accord bilatéraux négociés avec l'UE. Car si la Suisse ne fait pas partie de l'alliance des 27 mais elle jouit d'un statut particulier. Décryptage. Ça ne date pas d'hier. Depuis 1972, leurs relations commerciales sont régies par un accord de libre-échange puis par des accords bilatéraux. Ils donnent à la Suisse un accès direct à plusieurs secteurs du marché intérieur européen, le tout sans que le pays soit membre de l'UE même s'il fait tout de même partie de l'espace Schengen. Cela implique la libre circulation des personnes, la reconnaissance mutuelle de conformité de produits ou encore l'ouverture du transport routier et ferroviaire. La Suisse et l'UE sont interdépendants. L'Union européenne est le principal partenaire commercial de la Suisse. En chiffres, 42% des exportations suisses sont à destination de pays membres de l'UE. En ce qui concerne les importations, c'est encore plus frappant puisque la Suisse importe 60% de l'Union européenne. Mais ces derniers mois, la Suisse fait face à un problème : elle peine à vendre à l'étranger, preuve en est, en novembre, ses exportations ont baissé de 11% ! Négocier à tout prix Le gouvernement suisse voit donc un intérêt à négocier avec Bruxelles, même si c’est difficile. En 2008, la Commission européenne a réclamé un accord général, mais depuis, force est de constater qu'une entente de ce type patine. Les autorités suisses veulent un accord par secteur et non au global. Par secteur, on entend notamment l'électricité, la santé et la sécurité alimentaire. En 2021, on a cru qu'un point de non-retour avait été atteint puisque devant bon nombre de divergences, la Confédération a claqué la porte des négociations, ce qui avait fâché l'exécutif européen ! Une Europe pas à la carte ! Pour autant, les discussions ont repris avec plus de 170 réunions depuis mars dernier. Cela démontre deux choses : l'intérêt pour la Suisse de trouver un accord, mais aussi et surtout la difficulté de trouver un compromis. Puisque la Suisse souhaite un accès simplifié au marché unique européen, Bruxelles demande des contreparties, parmi lesquelles une participation un peu plus élevée au fonds de cohésion européen - aujourd'hui, le pays verse 130 millions de francs suisses par an—, mais aussi l'application pure et dure des règles de l'espace Schengen. C’est là que ça coince : le conseil fédéral demande une clause de sauvegarde sur cet accord pour suspendre en certaines circonstances ce droit qu'est la libre circulation des personnes, notamment en cas de chômage important dans le pays. Bruxelles ne l'entend pas cette oreille. Ce qui se joue en ce moment, c'est tout simplement la stabilisation et le développement de relations entre la Suisse et l'UE, qu'on pourrait résumer ainsi : « je t'aime moi non plus ». 
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  • Pourquoi les grands patrons américains courtisent Donald Trump
    Les grands patrons américains se pressent pour rencontrer Donald Trump dans sa résidence de Mar a Lago en Floride. Ce mercredi soir, c’est Jeff Bezos, le patron d’Amazon qui s’y est rendu. Tous ont le même objectif: courtiser le futur président américain.  C'est un nouveau phénomène chez les patrons américains: la « Trumpmania ». Un grand nombre d'entre eux n’ont pas attendu son arrivée aux affaires le 20 janvier prochain pour rencontrer Donald Trump. Mark Zuckerberg, le patron de Meta, maison-mère de Facebook, celui de Google, Sundar Pichai ou encore Jeff Bezos la nuit dernière. Les PDG de Meta et d'Amazon qui vont donner un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump ! À lire aussiÉtats-Unis: les milliardaires de la tech se mettent en rang pour s’attirer les bonnes grâces de TrumpPourtant, ces visages et leurs gigantesques groupes n'ont pas toujours été en bons termes avec Donald Trump. Durant son premier mandat, une grande partie du monde économique faisait front contre lui. Cela parce qu'historiquement, les grandes entreprises de la Silicon Valley sont plutôt des soutiens démocrates. Deux exemples significatifs : celui de Mark Zuckerberg, que Donald Trump considérait comme un ennemi du peuple, ne supportant pas d'avoir été banni de Facebook après l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Et puis Jeff Bezos. Lui, c'est parce qu'il est propriétaire du Washington Post, journal qui a publié plusieurs articles à charge à l'encontre de Donald Trump ! Être dans les bonnes grâces de Donald Trump Jeff Bezos est aussi le patron de Blue Origin, entreprise spécialisée dans le spatial. Puisque Blue Origin a plusieurs contrats avec le gouvernement, il s'agirait donc de continuer à faire des affaires avec la future administration Trump. Et puis il est important de bien s'entendre avec le futur président américain, car il agit très souvent seul, sans ses conseillers. On l'a constaté entre 2017 et 2021 : faire partie de son cercle est donc essentiel. Des patrons a minima pragmatiques Donald Trump entend mener son programme à bien. C'est exactement pour ça que les grands patrons le courtisent. Ce qui plait, c'est qu'il est très pro-business avec un programme basé sur la dérégulation massive et la baisse des taxes. Ils espèrent une présidence Trump 2.0.Ce qui plait moins, ce sont les hausses des droits de douane qu'il entend appliquer. Si on peut penser que ces mesures protectionnistes peuvent à court terme augmenter le profit des entreprises américaines, celles qui dépendent de fournisseurs étrangers vont être très pénalisées.L'idée est donc de le faire changer d'avis à ce sujet, tout comme en ce qui concerne l'immigration. Quelque 3,3 millions de migrants sont titulaires de permis de travail temporaires. S'ils devaient quitter le pays, ce serait dramatique pour les entreprises, petites comme grandes d'ailleurs.  À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump détaille son programme radical sur l'immigrationDonc concrètement, tous les grands patrons, s'ils soutiennent à présent Donald Trump, c'est parce qu'ils y voient un intérêt, certainement par pragmatisme, sûrement par opportunisme, peut-être par arrivisme. Comme dit l'adage, « sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis », ça, les patrons américains l'ont parfaitement compris ! 
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  • L'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace
    La concurrence se joue sur terre, mais aussi dans l’espace. Les Européens ont présenté en tout début de semaine leur plan pour rattraper les États-Unis et ne pas se faire dépasser par la Chine en ce qui concerne les constellations de satellites. Nom du projet : IRIS², car force est de constater que l’Europe est en retard en la matière. Décryptage. Si l’Europe accuse certes un certain retard, elle reste un acteur incontournable du secteur spatial. Le continent dispose de deux types de lanceurs, traduisez deux types de fusées : Ariane et Vega. Vega permet d'envoyer des satellites en orbites basse et moyenne, alors qu'Ariane a aussi la possibilité d'envoyer des satellites plus gros dans des orbites plus élevées. Les deux peuvent envoyer des constellations, comme IRIS², portée par les Européens.Problèmes en cascade L’Europe a donc des outils, mais ils ont évolué et parfois pas comme prévu. Le dernier modèle de la gamme Vega, Vega C, a été confronté à plusieurs lancements ratés. C’est désormais de l'histoire ancienne, la première mission commerciale de ce lanceur s’est déroulée au début du mois et tout s’est bien passé. Pour Ariane, c’est un peu différent, mais le résultat est le même. La dernière version de cette fusée, Ariane 6, a rencontré plusieurs soucis techniques dans son développement. Résultat, son exploitation commerciale n’est toujours pas effective et ne le sera pas avant la mi-février 2025, ce retard a privé les Européens d’accès à l’espace pendant plusieurs mois. À écouter aussiGrand reportage: Ariane 6, une fusée pour renvoyer l’Europe dans l’EspaceConcurrence féroce Lorsque le prédécesseur d'Ariane 6, Ariane 5, est parti à la retraite en 2023, l'Europe n'avait tout simplement pas de moyen d'accéder à l'espace. Pour envoyer des satellites, il était question d'utiliser les capsules russes de Soyouz, mais entre temps, la guerre en Ukraine et les sanctions à l'encontre de la Russie sont passées par là. De leur côté, les Américains ont beaucoup misé sur SpaceX, qu'il s'agisse de ses navettes réutilisables pour rejoindre la station spatiale internationale ou ses capsules et lanceurs, réutilisables, eux aussi,, pour mettre des satellites et constellations en orbite. Autonomie et compétitivité européennes L'ambition pour l'Europe est claire : avoir un accès à l'espace sans être dépendant des projets américains, chinois ou russes. Maintenant que les lanceurs sont prêts, les missions peuvent être programmées. La dernière rendue publique est le projet IRIS² donc, cette constellation de satellites européens. Au total, 290 satellites de toutes tailles pour un montant de pratiquement 11 milliards d'euros avec une ambition de mise en service d'ici cinq ans. Concrètement, l'idée de ce projet est d'offrir une alternative à la constellation Starlink de SpaceX notamment pour les services publics civils et militaires. À lire aussiAvec la constellation de satellites IRIS², l’Europe espère «maintenir ses capacités spatiales» face aux États-Unis et la ChineMais à côté de ces grands programmes, il a aussi des start-up européennes. Mouvement acté lors du sommet de Séville en novembre 2023 pour soutenir l’innovation. On recense plus de 200 projets, dont seuls quatre ou cinq devraient survivre, avec des premiers lancements en 2026. L'Europe, après quelques ratés, a retrouvé le chemin de l'espace, stimulée par la concurrence. Et les enjeux sont importants, qu'ils soient commerciaux, militaires et bien sûr économiques !
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  • Comment l'Allemagne tente de sauver son industrie et son économie
    Olaf Scholz n’a plus la majorité au Parlement allemand et désormais, il n’a plus sa confiance ! Des élections législatives vont pouvoir être organisées, normalement le 23 février prochain. Cette situation politique découle en partie d'une économie allemande mal en point. Décryptage.  On a souvent dit ces dernières décennies que l'économie allemande était la locomotive de l'Europe. Force est de constater aujourd'hui qu'elle roule à très basse vitesse. Ce week-end, la banque fédérale d'Allemagne a revu sa prévision de croissance pour l'an prochain à la baisse, de 1,1% à 0,2%. Ce n'est pas mieux pour 2026, de 1,4% à 0,8%. Cette croissance très faible, tient notamment à la chute des exportations. En octobre elles ont encore diminué, elles qui sont pourtant normalement l'un de ses principaux moteurs.  Tout cela a des conséquences réelles et concrètes pour l'emploi industriel, à savoir des plans sociaux d'ampleur. Le plus emblématique vous le savez, il concerne Volkswagen. Le groupe automobile entend licencier plusieurs milliers de personnes et fermer trois sites de production en Allemagne. À écouter aussiGrève à Volkswagen, démission de Carlos Tavares: la voiture européenne caleGaz russe et problèmes structurels La principale raison est que l'Allemagne paie le prix fort de la guerre en Ukraine. Le conflit a mis fin à l'ère du gaz russe ultra bon marché dans son bouquet énergétique. Résultat : les prix de l'énergie ont explosé, ce qui implique une hausse des coûts de production et donc à la fin, des prix. En face, la concurrence notamment chinoise n'a pas ce problème, elle profite donc du mal allemand pour inonder le marché. Mais au-delà de ces tensions commerciales, il y a aussi des explications propres à l'état de l'Allemagne. Elle est enlisée dans une série de problèmes structurels qui pénalisent son modèle de croissance. On retiendra notamment le vieillissement démographique qui engendre des pénuries de main-d'œuvre. Il faut aussi souligner un sous-investissement public. Et puis cette situation politique inquiète les investisseurs privés. Ça ne les pousse pas à venir, estimant que les conditions ne sont pas attractives. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?De nouveaux contrats Pour relancer son économie, ou du moins sauver son économie, Berlin, par pur pragmatisme, cherche de nouveaux partenaires à l’étranger. Deux illustrations, d’abord avec les pays d'Amérique du Sud. La chancellerie allemande étant une fervente défenseure de l'accord Union européenne - Mercosur. L'Allemagne y voit là une réelle opportunité d'exporter ses industries automobiles, pharmaceutique ou encore ses machines.  Berlin mise aussi sur les États africains. L'année dernière, par exemple, le ministère fédéral de la coopération économique a présenté un plan de stratégie pour l'Afrique. Le chancelier Olaf Scholz avait d'ailleurs multiplié les déplacements sur le continent. Nul doute donc que l’économie sera un thème de campagne pour les législatives. Avec l’un de ces éléments-clés qui cristallise les débats : le frein à la dette. Depuis 2016, les nouveaux emprunts souscrits par le gouvernement fédéral sont plafonnés à 0,35% du PIB, ce qui aujourd’hui limite les investissements publics. Cette règle pourrait être revue afin de donner plus de flexibilité en ce qui concerne l’endettement public, car on l’a compris, il y a fort à faire pour relancer cette locomotive allemande ! 
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À propos de Aujourd'hui l'économie

Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique, du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes cibles.
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