DeepTechs, c’est le nouveau Podcast de la rédaction de Challenges. Le principe de votre nouveau rendez-vous : pendant 30 minutes, nous parlons d’innovations de ...
Dans ce deuxième épisode de DeepTechs consacré à Alain Aspect, le scientifique évoque les origines et le développement d'une industrie quantique en France.A l'origine, il y a l’Institut d’Optique, aujourd’hui installé au cœur de l’université Paris Saclay. « Passionnante », l’histoire de cet institut de recherche, qu’Alain Aspect adore raconter parce qu’elle pourrait inspirer les politiques, plus d’un siècle après sa création. C’était en 1920. Les députés français avaient réalisé, lors de la Première Guerre mondiale, que l'optique allemande était bien meilleure que l'optique française. Et dans leur grande sagesse, ils vont, par une loi, créer un institut, l'Institut d'Optique dont la mission est de faire de la recherche et de transmettre ces progrès à l'industrie. Il est aussi chargé de former des ingénieurs pour effectivement mettre en œuvre ces progrès.Et le professeur n’a cessé d’assurer cette double mission, travaillant sur des projets de recherche fondamentale, qu’il transcrivait en applications industrielles, pour ensuite les transmettre à l’industrie. Dans le domaine de l’informatique quantique, il est allé plus loin puisqu’il a encouragé ses étudiants à créer leur start-up, Pasqal et Qandela, deux champions mondiaux qu’il accompagne dans leur développement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Confessions d’un champion mondial du quantique
Alain Aspect ne sait plus où donner de la tête depuis la sortie de son livre Si Einstein avait su (Editions Odile Jacob). Les chaines de télévision et les journaux se l'arrachent. Treize ans de réflexion et deux années de boulot pour enfin sortir cet ouvrage riche et dense qui raconte la façon dont la physique quantique a émergé au début du XXe siècle. La physique quantique, proclame-t-il, « c'est la plus grande révolution conceptuelle depuis Galilée, et ça a bouleversé la société tout autant que la machine à vapeur. » Le scientifique de 77 ans y a pris sa part, tranchant dans le débat sur l’interprétation de la mécanique quantique entre les deux grands physiciens Niels Bohr et Albert Einstein, pour démontre que le second avait tort. Des travaux qui lui ont valu, 50 ans plus tard, en 2022, le Prix Nobel de physique. Et il profite de l’audience que lui offre cette prestigieuse récompense « pour parler de science auprès du public. » Sa mission essentielle, dit-il. Son discours est un plaidoyer pour les sciences et l’innovation. Et aussi un message d'espoir : pour lui, l'Europe et la France, en particulier, ne sont pas si mal armées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le paléoanthropologue Pascal Picq est une légende dans son domaine. Depuis plus de 40 ans, il écrit sur l’homme, ses origines et son évolution. Plus récemment il s’intéresse particulièrement aux influences des nouvelles technologies sur l’espèce humaine, avec des livres comme L'Intelligence artificielle et les Chimpanzés du futur. Dans son dernier ouvrage, L'IA, le philosophe et l'anthropologue, paru en octobre 2024, aux Editions Odile Jacob, Pascal Picq explore une question audacieuse : les machines peuvent-elles un jour posséder un esprit artificiel et philosopher ? Pour y répondre, il engage un dialogue direct avec ChatGPT, une intelligence artificielle générative. A travers cet échange, il évalue la capacité de l'IA à contribuer aux domaines de l'anthropologie et de la philosophie, tout en analysant les implications anthropologiques de cette interaction homme-machine. Il interroge ainsi sur la place des machines dans nos sociétés afin d’envisage les conséquences de l'IA sur l'évolution humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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41:27
Vers une intelligence artificielle frugale et performante
Dans ce deuxième épisode de notre podcast consacré à Bruno Maisonnier, l’entrepreneur pionnier de la robotique et fondateur d'Aldebaran Robotics, raconte sa nouvelle aventure : Another Brain. Fondée en 2017, sa nouvelle entreprise explore une forme d'intelligence artificielle novatrice, baptisée "Organic AI", visant à imiter le fonctionnement des intelligences naturelles, telles que celles des humains ou des animaux.Contrairement aux approches classiques basées sur le deep learning, extrêmement gourmandes en données et en énergie, l’Organic AI d’Another Brain s’inspire du fonctionnement du cortex cérébral. Ce dernier agit comme un système multi-agents, semblable à une colonie d’abeilles. Cette organisation permet de traiter des problèmes complexes avec une efficacité remarquable. "Votre cerveau consomme à peine 10 watts pour ses fonctions cognitives, alors qu’un réseau de neurones profond nécessite des milliers de fois plus", souligne Maisonnier.L'objectif est ambitieux : créer une IA capable d’apprendre et de prendre des décisions dans des contextes inédits, tout comme un enfant ou un animal le ferait, mais avec un volume de données infiniment réduit. Ainsi, cette technologie pourrait révolutionner des secteurs tels que les véhicules autonomes ou l'exploration spatiale, là où les approches actuelles atteignent leurs limites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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31:16
Itinéraire d’un père de la robotique
Bruno Maisonnier, c’est d’abord un superbe parcours d’entrepreneur, qui démarre, comme souvent chez les génies, par un passé de cancre. Le petit Bruno était en échec scolaire, un peu rêveur qui se passionnait pour les comics et les super héros américains, en particulier Iron Man, qui s’est créé son super pouvoir avec son cerveau. Grâce à cette bande dessinée, il découvre les transistors de puissance et l’électronique. Et il réussit à convaincre ses parents de lui payer des cours par correspondance. Et c’est ce qui l’a amené vers la découverte de la robotique – et l’a remis sur le bon chemin à l’école. Parents, ne désespérez pas ! Bruno Maisonnier est entré à Polytechnique et s’est fixé à l’époque comme objectif de devenir l’IBM de la Robotique. Il démarrait de zéro et s’est forgé, peu à peu, un profil d’entrepreneur. En 2005, quittant le Crédit Agricole, il fonde Aldebaran. En quelques années, l’entreprise deviendra un champion mondial de la robotique, qui sera rachetée, en 2012, par le japonais SoftBank. Dans cette première partie de notre discussion, Bruno nous raconte ces années de folies, comment il a pu s’imposer dans une arène dominée par des géants américains et asiatiques, sa relation proche avec Masayoshi Son, le fondateur de SoftBank. Il nous confie ses joies et ses déceptions d’entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
DeepTechs, c’est le nouveau Podcast de la rédaction de Challenges. Le principe de votre nouveau rendez-vous : pendant 30 minutes, nous parlons d’innovations de rupture, de technologies profondes et de tout ce qu’elles impliquent sur nos modes de vie. On décrypte les tendances, on va au fond des choses avec les meilleurs experts.Avec Gilles Fontaine, rédacteur en chef à Challenges et Guillaume Payan, entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.