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Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin ...

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5 sur 24
  • L'Allemagne entre certitudes et doutes
    Regard sur le pays le plus peuplé de l’Union européenne, avec près de 85 millions d’habitants, qui se trouve, depuis sa réunification en 1990 et les élargissements de l’Union européenne dix ans plus tard, au cœur, voire au centre de l’Europe. Devenue le modèle de « l’ExportNation » innovante et agile, l’Allemagne occupe le troisième rang mondial des puissances économiques, derrière les États-Unis et la Chine et devant le Japon avec un PIB par habitant 1,2 fois plus élevé que la moyenne de l’Union européenne. Mais le retour de la guerre sur le continent européen a provoqué un électrochoc. Le modèle d’une Allemagne « nain politique et géant économique » installée dans un pacifisme de principe à l’abri du parapluie américain a vacillé. Une mue est en train de s’opérer. L’augmentation du budget de la défense ou la définition d’une stratégie de sécurité nationale témoignent de la volonté de Berlin d’inaugurer une ère nouvelle. Les élections anticipées du 23 février prochain sont un scrutin d’importance pour les choix à venir du pays. Le favori de ce rendez-vous politique est Friedrich Merz, candidat de l’Union chrétienne-démocrate, la CDU. Sa principale adversaire est la candidate du parti d’extrême droite, l’AFD, qui fait figure de deuxième formation la plus populaire de ces élections. L’AFD n’a toutefois aucune chance de gouverner, aucun parti ne souhaitant former de coalition avec elle. Une future coalition entre la CDU et le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz fait en revanche partie des possibles. Claire Demesmay, chercheuse associée au Centre Marc-Bloch à Berlin et professeure à la chaire Alfred-Grosser de Sciences Po.  Sabine Jansen, professeur au CNAM, Centre National des Arts et Metiers. Corédactrice en chef de la revue Questions Internationales. Hans Stark, professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne Université. Conseiller pour les relations franco-allemandes à l’IFRI et secrétaire général du Comité d’Études des relations franco-allemandes, le CERFA.  Édition en partenariat avec la revue Questions Internationales - Allemagne Changement d’époque.
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  • Minerais: un enjeu décisif pour l'avenir de la planète
    Les matières premières jouent toujours un rôle-clé dans les dynamiques économiques et commerciales ainsi que dans les relations entre États. Qu’il s’agisse de matières premières agricoles, d’énergie ou de métaux. Concernant ces derniers, un siècle minier s’ouvre et la question qui se pose est de savoir où trouver tous les métaux dont nous allons avoir besoin. Que ce soit pour la transition énergétique ou numérique.  La production mondiale actuelle est largement insuffisante. Selon la CNUCED, Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, la somme des projets miniers prévus d’ici à 2030 est au minimum dix fois moins élevée que les besoins. De plus, alors qu’une ruée sur les métaux s’amorce, le monde réalise l’emprise établie de la Chine, qui exploite des mines sur son sol et à l’étranger, importe et raffine les minerais en métal avant de fabriquer une multitude d’équipements. Selon l’Institut de Géologie des États-Unis, la Chine contrôlerait une trentaine sur la cinquantaine de métaux critiques. Un tiers environ des réserves mondiales pour l’ensemble des métaux serait concentré en Afrique. L’Afrique dont certains affirment qu’elle va diriger le monde en termes d’industrie minière. Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique - Matières premières : rareté, rivalités, dépassement. Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l’IRIS et chercheur associé à Economix.  Romane Lucq, chargée de mission à l’IRIS.  Émilie Normand, ingénieure économiste à IFP Énergies nouvelles.
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  • La question iranienne : un défi pour Trump ?
    La déroute militaire du Hezbollah au Liban, puis en Syrie marque un tournant et bouleverse la géopolitique du Moyen-Orient. Une page vient de se tourner. Les ambitions de puissance régionale de l’Iran sont sérieusement mises à mal. La République islamique est fragilisée. Sa situation économique est jugée catastrophique. Parallèlement, le programme nucléaire de l’Iran n’a jamais été aussi avancé, en quantité comme en qualité. Le programme balistique iranien a lui aussi été accéléré. Le délai de sécurité d’un an a été enfoncé depuis longtemps. Avec la destruction de ses milices par Israël, l’Iran a perdu la première couche censée le protéger contre ses ennemis.D’où la tentation de rétablir sa  dissuasion régionale en franchissant le seuil nucléaire. La diplomatie est-elle encore possible ? Mardi dernier (4 février 2025) à Washington, Donald Trump a signé devant les journalistes un décret présidentiel rétablissant une « pression maximale sur Téhéran dont le programme nucléaire serait une menace existentielle pour les États-Unis. L’objectif est d’assécher les revenus pétroliers du régime. Donald Trump veut des négociations avec Téhéran. Et Téhéran semble soudainement intéressé à discuter de son programme nucléaire après avoir traité Joe Biden avec un mépris non dissimulé. Quelques jours avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, Moscou et Téhéran signaient un accord stratégique de vingt-cinq ans. Une guerre indirecte oppose de facto Israël et l’Iran. La nouvelle configuration du Moyen-Orient provoquera-t-elle durcissement ou assouplissement de l’Iran ? Quel genre d’accord Donald Trump veut-il avec Téhéran ?Invités  Azadeh Kian, professeur de Sociologie à l’Université Paris Cité ». « Rethinking gender, ethnicity and religion in Iran ». Réédition 2025 chez Bloomsbury.  Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. « L’art de la paix » chez Flammarion. 
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  • Le Liban au coeur du bras de fer entre Tel-Aviv et Téhéran
    Cessez-le-feu fragile au Liban, alors qu’Israël se félicite d’y avoir affaibli un allié de l’Iran. Le Hezbollah qui souffre également de la chute de Bachar al-Assad chez le voisin syrien. Israël aurait dû retirer ses troupes du Liban, fin janvier, mais a retardé jusqu'au 18 février le retrait complet de ses troupes du Liban-Sud arguant d’un retard dans le déploiement de l’armée libanaise dans cette région. Selon les termes de l’accord, le retrait concernera également les miliciens du Hezbollah. Seules l’armée libanaise et la Force Intérimaire des Nations unies au Liban pourront alors se déployer dans la zone. Éprouvé par la crise économique et financière qui dure depuis 2019 ainsi que par les séquelles de la guerre entre le Hezbollah et Israël, le Liban après deux ans de vide politique a rallumé la flamme de l’espoir en élisant Joseph Aoun à la présidence du pays. L’État libanais va-t-il pouvoir s’affirmer ? L’armée libanaise s’ancrer au Sud-Liban ? L’économie redémarrer ? Le Liban sortir de l’orbite iranienne ? Les déclarations de Donald Trump sur la prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis ont placé la région dans un état de sidération.Regard avec nos invités : Anthony Samrani, co-rédacteur en chef au quotidien libanais « L’Orient le Jour ». Auteur de « Vu du Liban. La fin d’un pays, la fin d’un monde ? » chez Gallimard Karim-Émile Bitar, enseignant à Sciences-Po.À écouter aussiDonald Trump assure que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza»
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  • L'arme nucléaire en grave crise de prolifération
    Depuis 10 ans, le nombre d’armes nucléaires dans le monde est en augmentation. Selon le SIPRI, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, on recense plus de 12.000 têtes dans les arsenaux des neuf États possédant des armes nucléaires, dont près de 4.000 déployées et 2.100 en alerte c’est-à-dire prêtes à l’emploi.  Si 85% de ces ogives sont américaines ou russes, Pékin se distingue par un fort dynamisme et une trajectoire ascendante, faisant de la Chine le troisième État nucléaire sur le plan numérique.Après la fin de la guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Mais depuis l’invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l’environnement stratégique mondial s’est dégradé en même temps que s’est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine, et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Ainsi, le contexte mondial est venu réinstaller l’arme nucléaire au centre du jeu international. Plus que jamais le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l’ordre nucléaire contemporain. Avec la conflictualisation accrue des relations internationales, l’arme nucléaire se trouve revalorisée dans les États qui la possèdent déjà avec la modernisation des arsenaux et le développement d’une rhétorique maniant la menace nucléaire. Revalorisation qui pourrait aussi se traduire par la décision de certains États de se doter de l’arme nucléaire. La dissuasion est-elle un facteur modérateur dans les relations internationales ? Quel rôle joue exactement l’arme atomique dans un paysage où les formes de guerre se sont diversifiées ? La prolifération nucléaire, l’un des grands enjeux de sécurité de notre temps ?Invités : Héloise Fayet, chercheuse à l’Institut Français des Relations Internationales, spécialiste des questions nucléaires Serge Sur, membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Rédacteur en chef de la revue Questions internationales Olivier Zajec, professeur de Science politique à l’Université Jean Moulin-Lyon III où il dirige l’Institut d’Études de Stratégie et de Défense.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Armes nucléaires. Le retour de la menace ».
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À propos de Géopolitique

Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Mathias Golshani. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. *** Diffusions le samedi et le dimanche à 18h40 TU vers toutes cibles.
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