Instit : un métier "riche".... qui rend pauvre ?
Si vous avez des enfants, vous connaissez le soulagement de les déposer à l'école, vous disant en votre fort intérieur : "Mais quel courage !". Hélicia est maîtresse de maternelle. Officiellement, on dit professeur des écoles du premier degré. Les classes blindées, les gamins plus ou moins propre, les sollicitations permanentes, le bruit, les centaines de trucs à ranger tous les jours… Moi, je sais que j’en serais incapable, et c’est pour cette raison que j’admire d’autant plus ces femmes. Car ce sont presque toujours des femmes.Mais ce métier, utile, tellement utile, est-il valorisé ? Financièrement, mais aussi dans les yeux des autres ? Et puis, les vacances, effectivement nombreuses, est-ce que c'est vraiment une compensation qui vaut le coup ?Avec Hélicia, lors de ce long entretien (qui a des petits couacs de son et j’en suis bien désolée) nous allons parler de la réalité du métier, des horaires, des congés et de thune. Beaucoup. Parce que comme elle le dit, "les thunes, en salle des maîtres, on en parle tout le temps". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.