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Blast - Zoom arrière avec Denis Robert

Podcast Blast - Zoom arrière avec Denis Robert
Denis Robert, Blast, le souffle de l’info
Retrouvez une série d'entretiens animée par le journaliste Denis Robert. Bienvenue sur les podcasts de Blast, le souffle de l’info. Un média indépendant créé...

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5 sur 44
  • « Les Nazis n'ont pas pris le pouvoir, on leur a donné » - avec Johann Chapoutot
    Johann Chapoutot, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste de l’Allemagne et de la montée du nazisme, est l’invité de Denis Robert pour ce zoom arrière qui fera sans doute date dans la longue lignée de nos émissions tentant de décrypter ce monde de post vérités dans lequel nous nous enfonçons depuis de longs mois. On y parle d’Hitler, de Von Papen où de la passivité du peuple allemand à voir naître les massacres et on pense évidemment à ce que nous livre l’actualité du côté de Trump, d’Elon Musk ou des partis d’extrême droite qui grimpe partout en Europe. Denis Robert et Johann Chapoutot, outre les politiques complaisants, corrompus ou compromis évoquent la responsabilité des médias dans la montée du nazisme et en particulier d’Alfred Hugenberg, magnant de l’édition, de la presse et du cinéma, qui ressemble beaucoup à des figures contemporaines cherchant à installer un fascisme enrubanné : « En dépit de similitudes étonnantes, Hugenberg n’est pas Bolloré et Papen n’est pas Macron, mais leurs positions dans les configurations politiques, économiques et sociales de la France de 2025 et de l’Allemagne de 1932 sont analogues. Pas d’égalité ou d’identité terme à terme mais une identité de rapport. » explique Chapoutot qui poursuit : « Ce n’est pas parce que l’histoire ne se répète pas que les êtres qui la font — qui la sont — ne sont pas mus par des forces étonnamment semblables. ». “On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve” dit l’adage. En est-on vraiment sûr ? Le rôle d’un historien et ici d’un journaliste est aussi de lutter contre l’amnésie : « Il plane au dessus du pays comme une fatalité » écrivait un journaliste en 1930 dans une lettre envoyée à Adorno le philosophe, retrouvée par Chapoutot. On peut aisément la reprendre après le salut nazi de Musk et les dénégations suscitées par la montée du racisme un peu partout, en Italie, en Allemagne et aussi en France. Il plane au dessus de nos têtes comme une fatalité… Cet échange tente de l’enrayer. Merci de le partager.
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    1:37:26
  • Fascisme : "Les remparts qui nous protégeaient se sont effondrés"
    « Au printemps 2022, en achevant la rédaction de Traduire Hitler, je sentais monter dans les déclarations politiques des odeurs pestilentielles venant d’un passé somme toute relativement récent : « Nous assistons à la remontée des égouts de l’histoire. Et nous nous y accoutumons. » Je n’aurais pourtant pas pensé à l’époque que cette marée brune monterait aussi vite et avec une telle abondance, qu’elle serait d’une telle violence et qu’elle parviendrait, en quelques années, à balayer une partie considérable des tabous qui pesaient notamment sur l’Europe et les États- Unis depuis 1945. Deux années plus tard, le racisme s’étale en toute impunité, la haine et la violence se déchaînent sur les réseaux dits « sociaux », l’irrationnel sur lequel ils se fondent envahit jusqu’aux disciplines scientifiques. » Ainsi commence « Coulée Brune » (Editions Héloise d’Ormesson), le dernier ouvrage d’Olivier Mannoni, le formidable traducteur franco-allemand auteur de la monumentale traduction de « Mein Kampf ». Son métier et son obsession du mot juste en font un des meilleurs spécialistes de la montée du fascisme en Allemagne dans les années 30, mais aussi maintenant en France en 2025. « le langage se dégrade, les mots se perdent et ça disloque le discours du pouvoir » explique Mannoni à Denis Robert dans cet entretien qui, à travers les perversions du langage et le salut nazi d’Elon Musk, tentent de décrypter ce qui pourrait advenir à nos sociétés européennes. Et en France. Le bruit des bottes, les manteaux noirs, le rejet de ceux qui ne pensent pas pareil. Une heure d’échanges entre Paris, Washington et Berlin, qui nous éclaire et nous alerte…
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    1:13:14
  • Sarkozy-Kadhafi : Comprendre le plus gros scandale d'État de la Vème République
    Yannick Kergoat, le réalisateur des « Nouveaux chiens de Garde » et de la « Très grande évasion » est l’invité de Denis Robert pour ce zoom arrière explosif. A la veille du procès de Nicolas Sarkozy et de 12 autres prévenus dont Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth, sort en salle de cinéma « Personne n’y comprend rien », le film réalisé par Yannick Kergoat sur la base de l’enquête de Fabrice Arfi et Karl Laske de Mediapart. Une démocratie appréciant les valises de billets et une dictature pétrolière. Une campagne présidentielle gavée d’argent noir. Une guerre et des morts, dont celle de Moamar Kadhafi qui ouvre le film. « Personne n'y comprend rien », annonce publiquement Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi, comme pour justifier la faiblesse de sa défense. La conversation qui suit et le film qui sort vont vous permettre de tout comprendre du scandale les plus retentissant de la Vème République. Nicolas Sarkozy, toujours protégé par la presse mainstream, vit peut être ses dernières heures de mensonge et de liberté...
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    1:07:33
  • Depuis Charlie et Hara Kiri, une vie à résister à la connerie ambiante
    Difficile de mieux finir l’année à Blast autrement qu’avec cet entretien XXL de Jackie Berroyer. A l’occasion de la sortie de son dernier opus « Presque mort à Venise » (Le Dilettante), Denis Robert accompagné de main de maitre par Pacôme Thiellement converse avec un des derniers mohicans de la saga Hara-Kiri/Charlie Hebdo (le vrai, l’original). Les trois convives passent en revue une vie d’écriture puis de télévision (ambiance Canal avant Bolloré) et cinéma aux côté de Cavanna, du professeur Choron, de jean Pierre Mocky et de toute une galerie de personnages qui rendraient presque nostalgiques d’une époque où les mots et les images fusaient comme des balles. Et où on rigolait un peu plus qu’aujourd’hui. Merci Jackie et à bientôt de nous revoir à un enterrement...
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    1:25:04
  • Climat et capitalisme : faire face pour éviter l'effrondrement
    Professeur de Philosophie à l'Université de Moncton - Campus de Shippagan- dans la province du New Brunswick, grand ouest canadien, Alain Deneault revient en France pour la sortie de son dernier ouvrage « Faire que » (Lux éditeur). Deux cent pages de jus de crâne partant d’un constat édifiant : « Face à l’inouï, on ne peut comparer la situation à rien. Comme l’« ambiance » et l’« atmosphère », qui désignent à la fois un état d’esprit collectif et, respectivement, l’environnement et les fluides gazeux entourant la planète, le terme « climat » nomme une émotion sociale éprouvée sur le plan de l’intime, en même temps qu’un moment météorologique. C’est un climat hostile. En l’état, désormais, il est inouï, ne correspond à rien, ne se raconte pas. Il nous échappe, nous hante, nous trouble, nous effraie. On ne parle que de lui mais en ne sachant plus comment. Ça chauffe. » écrit Deneault dans les premières pages de son livre. Le Monde est inouï. Le réchauffement climatique est inouï. Et notre avenir l’est tout autant. Évoquant tour à tour l’addition énergétique sans fin que nous allons devoir payer, les holdups sémantiques qui de développement durable en écologie politique douteuse, nous empêchent de voir et de dire le réel, le philosophe juste sorti de son île canadienne atterrit à Blast pour nous livrer son angoisse sur un bon tiers de son livre et de son entretien, avant de réfléchir à la question : doit-on s’interroger sur ce que l’on doit faire pour sortir de l’impasse politique ou nous lancer très vite dans le « Faire que… » posé en couverture de son livre : Alors que faire ? « Changer de question », écrit Deneault qui s’appuie entre autres sur les travaux de Derrida et Nancy pour quitter la position stationnaire et contemplative qu’elle suppose et considérer sa contradiction fondamentale car demander « que faire ? » c’est déjà faire, c’est déjà muter. Le philosophe est donc venu pour essayer de réfléchir avec nous aux solutions. Et il parvient à nous convaincre. Ce qui était loin d’être évident. Avez-vous déjà entendu parler des bio-régions ? Non ? Cliquez sur le lien, écoutez Deneault interrogé par Denis Robert et voyez ce qu’on peut faire pour vous aider.
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    1:27:29

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À propos de Blast - Zoom arrière avec Denis Robert

Retrouvez une série d'entretiens animée par le journaliste Denis Robert. Bienvenue sur les podcasts de Blast, le souffle de l’info. Un média indépendant créé pour redonner du souffle à l'information. Blast vous propose un autre regard sur l'actualité à travers des reportages, des décryptages, des enquêtes et des entretiens que nous avons décidé de convertir ici en podcast. Notre ambition, devenir votre média de référence et ainsi peser dans la bataille de l’information qui s'annonce et qui sera décisive. BLAST est financé exclusivement par ses abonnés et donateurs. Nous avons besoin de VOUS pour continuer : https://www.blast-info.fr/soutenir
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