Tous les matins du lundi au vendredi, Jean-Guillaume Santi reçoit un journaliste de la rédaction du "Monde" pour bien comprendre les enjeux de l'actualité. Héb...
Guerre en Ukraine : qu’attendre des négociations entre Trump et Poutine ?
« L’Ukraine considère une négociation sur l’Ukraine sans l’Ukraine comme étant dépourvue de résultat », a affirmé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, après l’ouverture de négociations entre la Russie et les Etats-Unis sans que Kiev ni aucun allié européen n’aient été consultés au préalable.Donald Trump et Vladimir Poutine donnent en effet l’impression de vouloir avancer seuls vers une résolution du conflit. Il y a d’abord eu un appel téléphonique entre les deux chefs d’Etat américain et russe, puis la rencontre à Riyad, en Arabie saoudite, de délégations des deux pays. Lors de ces pourparlers, Russes et Américains ont posé les jalons du rétablissement de leurs relations, convenant d’établir un « mécanisme de consultation » pour surmonter leurs contentieux et de nommer des négociateurs pour l’Ukraine.Qu’est-ce que Donald Trump et Vladimir Poutine sont en train de négocier : la paix, un cessez-le-feu ou plutôt la capitulation de l’Ukraine ? Quelles sont les marges de manœuvre restantes, côté ukrainien ? Et comment les pays européens peuvent-ils faire entendre leur voix, alors que la sécurité du continent pourrait être menacée ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Sylvie Kauffmann, éditorialiste au Monde et spécialiste des relations internationales, répond à ces questions.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d’un discours de Volodymyr Zelensky, le 17 février 2025 ; extrait d’un discours de Donald Trump, le 12 février 2025.Cet épisode a été publié le 20 février 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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19:55
Comment la liberté d’expression est devenue l’arme des conservateurs américains
Son discours a provoqué la stupéfaction de tous les dirigeants européens, réunis à la Conférence de Munich sur la sécurité, le 15 février. « En Grande-Bretagne et à travers l’Europe, la liberté d’expression, je le crains, est en retrait », a estimé le vice-président américain J. D. Vance. D’après lui, la plus grande menace qui plane sur le Vieux Continent n’est « ni la Russie ni la Chine », mais « le renoncement de l’Europe à certaines de ses valeurs les plus fondamentales ».Cette thèse du recul de la liberté d’expression s’ancre de plus en plus aux Etats-Unis, où Donald Trump a été réélu en partie sur son engagement de « rétablir la liberté d’expression en Amérique ». Une promesse paradoxale alors que la Cour suprême américaine préserve, depuis les années 1970, une conception très large de cette liberté fondamentale de la démocratie.Outre-Atlantique, le "free speech" a d’abord permis une conquête de droits pour les minorités, avant de se transformer progressivement en outil réactionnaire, jusqu’à permettre aujourd’hui aux réseaux sociaux d’Elon Musk ou de Mark Zuckerberg de diffuser massivement des informations non vérifiées, voire délibérément fausses.Comment cette évolution s’est-elle opérée ? De quelle manière le camp conservateur a-t-il réussi à s’emparer de la liberté d’expression pour la mettre à son service ? Les progressistes sont-ils en mesure de résister ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Washington, nous raconte son enquête.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.Cet épisode a été publié le 19 février 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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18:58
Bitcoin : vers un âge d’or des cryptomonnaies ?
« Les Etats-Unis seront la capitale crypto de la planète et la superpuissance du bitcoin dans le monde », a promis Donald Trump lors de la convention Bitcoin 2024, le 27 juillet, à Nashville (Tennessee). Depuis, le candidat républicain a été élu et le cours du bitcoin s’est envolé, avant de se stabiliser à un haut niveau.Cette monnaie numérique, la toute première à avoir été créée, a franchi la barre symbolique des 100 000 dollars (96 000 euros, au cours actuel), le 5 décembre. Un record qui s’explique par la réélection de Donald Trump, mais aussi par d’autres évolutions plus structurelles du marché. Les cryptomonnaies s’institutionnalisent et sont en passe de devenir un investissement respectable, sérieux et conseillé par les banques les plus traditionnelles.Comment expliquer cette évolution ? Quelle politique Donald Trump compte-t-il mener pour soutenir le secteur ? Le bitcoin peut-il vraiment devenir une valeur refuge au même titre que l’or ? Marc Angrand, chargé des marchés financiers au service Economie du Monde, nous explique dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours de Donald Trump à la convention Bitcoin 2024, le 27 juillet 2024.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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14:38
Vendée Globe : comment Violette Dorange s’est transformée en reine des océans
Quand on prend le départ d’une course au milieu de trente-neuf marins, sans espoir de la gagner, il faut bien trouver d’autres moyens de se démarquer. Violette Dorange l’a d’abord fait par son âge : à 23 ans, elle a été la plus jeune à prendre le départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2024, aux Sables-d’Olonne (Vendée). Et elle a été la plus jeune de l’histoire de cette course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, à la terminer, le 9 février 2025, à la 25e place.Mais elle est surtout sortie du lot en attirant une bonne partie de l’attention du public et des médias. Partie quasi inconnue et sans sponsor majeur, à l’automne 2024, elle est revenue 90 jours 22 heures 37 minutes et 9 secondes plus tard avec plus d’un demi-million d’abonnés sur Instagram. De quoi faire pâlir le vainqueur de cette édition 2024-2025, Charlie Dalin, qui plafonne à 73 000 abonnés.Alors, quelle a été la recette du succès fulgurant de Violette Dorange ? Qui est cette jeune navigatrice et que peut lui apporter cette soudaine notoriété ? Réponse dans cet épisode spécial de « L’Heure du Monde », avec le témoignage de l’intéresséeUn épisode d’Adélaïde Tenaglia. Reportage et réalisation : Quentin Bresson. Suivi éditorial : Claire Leys et Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode, extraits des journaux télévisés de France 3 Basse-Normandie du 25 mai 2016, France 3 Aquitaine du 23 septembre 2019 et France 3 Bretagne du 2 septembre 2022, extraits des journaux de bord de Violette Dorange envoyés au « Monde » ou publiés sur son compte Instagram.Cet épisode a été diffusé le 14 février 2025---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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14:12
Donald Trump : les journalistes au défi de couvrir sa présidence « tous azimuts »
La stratégie du nouveau président des Etats-Unis est connue : saturer l’espace médiatique en multipliant les annonces, pour dominer l’actualité et déboussoler les médias qui ne savent plus où donner de la tête.Et les premières semaines de sa présidence ont vu se multiplier les décrets présidentiels signés en cascade, les petites phrases chocs distillées en conférence de presse improvisées ou à bord de l’avion présidentiel Air Force One, ou encore les posts sur le réseau Truth Social.« En dix-sept jours, on a accompli ce que certains ont fait en huit ans », s’est réjoui le président le 6 février. Du côté des rédactions américaines comme dans le reste du monde, la vague d’informations est telle qu’il est difficile de prendre du recul pour savoir ce qui relève d’une décision majeure ou d’une diversion. Analyser la nature de chaque annonce et ses conséquences fait partie des défis qui se posent aujourd’hui aux journalistes du monde entier.Pour comprendre quelle est la stratégie médiatique de Donald Trump et comment faire face à l’avalanche d’annonces, « L’Heure du Monde » reçoit Stéphanie Le Bars, cheffe du service International, Piotr Smolar, correspondant à Washington, et Enora Ollivier, rédactrice en chef adjointe à la rédaction Web du Monde.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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