Le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a reçu Fréquence Protestante au Palais Cambon, dans la rue du même nom, pour un entretien portant sur son parcours, et ses différents engagements. Passionnant et inhabituel !Au micro de Myriam Lemaire, il a rappelé les raisons de son engagement pour l’État, et plus particulièrement à la cour des comptes. Liberté, tolérance et travail au sein de cette institution, un lieu étonnamment ni trop vertical, ni trop hiérarchique. Il explique également les mesures prises depuis qu’il en est à la tête : notamment la diffusion de tous les rapports (avec un passage de 35-40 rapports à 180 rapports par an). Ce qui permet une présence plus importante dans les médias et dans le débat public. Il rappelle également la création d’une plateforme citoyenne pour proposer des thèmes à traiter.Dans cet entretien, il est aussi question de la situation financière du pays. Il dresse le constat de la charge de la dette qui s’accroit et explique l’enjeu du rapport commandé par le Premier ministre. Il ne pousse pas à l’austérité mais réaffirme l’importance des réductions de dépenses. Enfin, l’ancien ministre socialiste livre son point de vue sur la situation politique actuelle, nationale, mais aussi celle de son ancien parti (notamment la question des motions de censure).[Moyens techniques FP / Prise de son Raphaël Warnery]
--------
52:30
Avec Fariba Adelkhah
Fariba Adelkhah est une résistante, qualité qui la distingue tout particulièrement. Elle est au micro de Myriam Lemaire pour son émission "Dialogue" du mois de janvier.Directrice de recherche au CERI-Sciences Po, anthropologue franco-iranienne, spécialiste des pratiques religieuses et de l'Iran contemporain, Fariba Adelkhah a été arrêtée en 2019 à Téhéran, et condamnée l'année suivante à cinq ans de prison pour atteinte à la sûreté nationale.Détenue pendant quatre ans et demi à la prison d' Evin, à Téhéran, privée de son terrain de recherche, elle a pourtant continué à exercer son métier et fait de son emprisonnement un nouveau terrain d' étude. Dans son livre Prisonnière à Téhéran, publié aux éditions du Seuil, elle raconte avec élégance et pudeur son expérience carcérale et donne à voir la vie quotidienne des détenues dans d'Evin, "une miniature de l'Iran".Dans cet entretien, elle revient sur les circonstances de son arrestation, et quelles en étaient les raisons, ce qu'elle ignore toujours. Elle parle aussi de sa sa vie de prisonnière "politico-sécuritaire" et de sa libération, enfin, en 2023, après avoir été graciée et non acquittée comme elle le souhaitait. Elle rappelle son combat pour la liberté scientifique, de plus en plus menacée en Iran et ailleurs. Un combat "vital" qu'elle entend poursuivre, comme son travail sur l'Iran d'ailleurs, où elle souhaite retourner.Une rencontre exceptionnelle avec une chercheuse courageuse, mobilisée pour la défense de son métier. Un moment rare quand elle entonne une chanson douce, inspirée du poème "Sanama" de Rumi, célèbre poète mystique persan. Cette chanson est accompagnée par une prière du pasteur Laurent Drelincourt datant du 17e siècle, lue au micro par Raphaël Warnery.
--------
49:45
Avec Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France (2/2)
--------
51:03
Avec Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France (1/2)
--------
50:56
Le déclin français est-il réversible ? Jacques de Larosière