Poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet d’enquête de TSFJAZZ. David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann partent sur les traces des géants ...
C’est à Nice, le long de la promenade des anglais, que s’ouvre en février 1948, et pour la première fois, un festival international de jazz. Au programme ? Une semaine de concerts et la venue du roi du jazz en personne : Louis Armstrong. Le début d’une saga haletante, qui va faire de Nice la capitale du jazz azuréen, connue pour sa Grande Parade et ses concerts mythiques aux Arènes de Cimiez ; jusqu’à la version actuelle du Nice Jazz Festival, résolument ouverte sur le son de l’époque. A quelques semaines de la nouvelle édition - du 12 au 17 juillet - le bureau du 59 Rue des Archives s’est plongé dans les archives du NJF. On y croisera Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, Miles Davis et les Roots, Oscar Peterson et Dizzy Gillespie, sans oublier ces éternelles histoires de raisins aigres et de figues moisies. Cette semaine, enquête sous le soleil. Direction : la Côte d’Azur.
Étagère n°5… Boite n°13… Dossier NJF1948… Histoires du Nice Jazz FestivalHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1:03:10
Peggy Lee : la reine de la chanson
Elle a réussi à faire taire le public des clubs grâce au bruissement de sa voix. Peggy Lee, bien que d'origine scandinave, savait chanter le blues comme personne et a su se frayer un chemin sur la scène musicale américaine avec son chant unique entrecoupé de passages parlés. On disait souvent d'elle qu'elle était une actrice qui interprétait chaque morceau avec une personnalité différente. Peggy Lee était surtout une parolière de génie qui a écrit plus de 100 chansons au cours de sa vie. Sa musicalité et sa compréhension des artistes lui ont fait gagner le respect des plus grands, de Benny Goodman à Count Basie en passant par Frank Sinatra ou encore Duke Ellington qui l'a surnommée "The Queen". C'est grâce à son professionnalisme et à la rigueur avec laquelle elle abordait la scène que sa carrière a pu durer plus de 50 ans. Cette semaine, on tend l'oreille et on se laisse porter par l'une des plus grandes voix de l'Amérique.
Etagère n°8… Boite n°3… Dossier PL1920… Peggy Lee, la Reine de la chansonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1:04:25
Pat Metheny, naissance d’un guitar hero
Derrière ce sourire d’adolescent et cette épaisse chevelure, se cache l’un des plus grands guitaristes au monde. Un homme qui a contribué à définir le son du jazz des 4 dernières décennies. Né dans une petite ville des environs de Kansas City, Pat Metheny est un paysagiste du son : fermez les yeux et écoutez : vous verrez défiler des décors sans fin, et des routes se perdre à travers les plaines du Midwest… Rarement un guitariste de jazz aura si bien dépeint cette Amérique qui nous fait rêver. Puisant son inspiration dans la folk, la country et la pop des années 70, Pat Metheny est un univers à lui tout seul. Un guitar-hero pas comme les autres, loin des excès du jazz rock, et dont le son reconnaissable entre mille a inspiré plusieurs générations de musiciens. Un raconteur d’histoires, dont l’ombre plane sur de nombreux classiques avec Jaco Pastorius, le Pat Metheny Group, Michael Brecker ou Charlie Haden. Cette semaine, plan large sur un guitariste XXL.
Étagère 4… Boîte n°15… Dossier PM1954… Pat Metheny, naissance d’un guitar heroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1:06:30
Buddy Rich, Sa Majesté le Rythme
REDIFFUSION D'UNE "JAZZ ENQUETE" INITIALEMENT DIFFUSEE LE 6 OCTOBRE 2019
Pour beaucoup, il restera le meilleur batteur que le monde ait connu. Né en 1917, Buddy Rich c'est l'histoire d'une vie entièrement dédiée au rythme : "la mission du batteur", disait-il, "c'est d'abord de faire swinguer l'orchestre". Mais Buddy Rich, c'est évidemment beaucoup plus que ça... Enfant prodige devenu bête de scène, force de la nature doublée d'un redoutable perfectionniste, Buddy Rich fut aussi selon ses confrères "le plus grand chieur de tous les temps". Et ce ne sont pas Artie Shaw, Frank Sinatra ou Tommy Dorsey qui diront le contraire : Buddy Rich était aussi talentueux qu'il était impulsif et ses coups de sang sont devenus légendaires. Pourtant, Buddy Rich reste aujourd'hui encore une référence absolue, et pas que dans le jazz. Un journaliste de Rolling Stone a souligné son influence chez toute une génération du rock anglais : John Bonham de Led Zeppelin, Bill Ward de Black Sabbath ou encore Roger Taylor de Queen, qui a dit un jour "lorsque l'on parle de technique pure, Buddy Rich était tout simplement le meilleur". Des mémorables Drum Battles l'opposant à Gene Krupa au plateau du Muppet Show, en passant par Whiplash, le film choc de Damien Chazelle qu'il a partiellement inspiré... Buddy Rich est définitivement entré dans la légende. L'occasion pour le bureau du 59 de mener l'enquête, tambour battant, forcément...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1:08:50
Oscar Brown Jr, anatomie d’un chanteur culte
La voix d’Oscar Brown Jr est un des trésors cachés du jazz américain. Derrière ce ton gouailleur et ce charisme de comédien, se cache un artiste aux multiples talents - poète, compositeur et parolier - qui fut dans les années 60 l’avocat d’un peuple noir en quête de délivrance. “Mon but, disait-il, est de porter un message qui swinguem>e et créer du divertissement qui a du sens”. Une ambition qui, pourtant, va se heurter à un mur : celui d’un show business impitoyable dans une Amérique rongée par ses démons. Oscar Brown Jr restera donc un chanteur méconnu, malgré ses versions inoubliables de Work Song, Dat Dere ou Afro Blue. Un poète maudit en quelque sorte, qui inspira Bob Dylan et Gil Scott Heron, créa une comédie musicale avec Mohamed Ali, présenta les premières informations noires sur une radio américaine, et postula sans succès pour un siège au Congrès des Etats-Unis. “Être un nêgre, ça n’est pas toujours plaisant”, écrivait-il dans les notes de l’album Sin & Soul, “mais c’est un stimulant redoutable pour l’âme”. Tombé dans l’oubli au crépuscule de sa vie, Oscar Brown Jr lâchera, acide : “On m’a fait taire. Parce que j’étais... dangereux”.
Étagère 9… Boîte n°5… Dossier OBJ1926… Oscar Brown Jr, anatomie d’un chanteur culte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet d’enquête de TSFJAZZ. David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann partent sur les traces des géants du Jazz, et dévoilent les coulisses des plus grands disques. 59 Rue des Archives, c’est l’émission historique et patrimoniale de TSFJAZZ.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.