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Un café au comptoir - masterclass art, littérature et création

Podcast Un café au comptoir - masterclass art, littérature et création
Alexis Himeros
“Le comptoir d'un café est le parlement du peuple.” (Balzac) Vous aimez l'art, la littérature et la création ? venez prendre un café - l'occasion d'une mastercl...
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5 sur 28
  • JR Dos Santos, journaliste et écrivain, présente son livre Les Oubliés
    J'ai pris un café avec José Rodrigues dos Santos, l'auteur du roman Les Oubliés à la brasserie Lipp, 151 Boulevard Saint Germain à Paris.Mon invité du jour est de ces êtres dont on se demande s’ils sont véritablement humains. Outre le fait que tout paraît leur réussir, on a l’impression que la nature les a dotés de tous les talents. De plus, ils semblent toujours maîtriser bien mieux le temps que le commun des mortels. De quel bois rare cet homme est-il fait, pour mener de front une carrière hors norme de journaliste et celle d’ écrivain, comme un sacerdoce ? S’il faut se poser la question en ces termes c'est que mon invité ne fait rien dans la demi-mesure. Journaliste d’abord, revenons là-dessus. Correspondant pour la BBC, puis pour CNN, il a couvert comme reporter de guerre un bon nombre de conflits armés, en l’Afrique, au moyen Orient, ou en Europe de l’Est. Plusieurs fois primé pour ses reportages et ses contributions journalistiques, il est aussi le présentateur de journal télévisé européen qui peut se targuer d’avoir la plus longue longévité. Le détenteur du record français s’appelait PDDA, leur ressemblance s’arrête là … comprenne qui pourra. Car pour lui pas de temps à perdre avec la bagatelle, après son journal télévisé, il a bien mieux à faire : ce lusophone est un polyglotte qui parlerait au minimum 5 langues, dont un français impeccable qu’il a bien fallu apprendre, il a aussi enseigné à l’université de Lisbonne durant 25 ans mais surtout il a beaucoup écrit. Et sous sa plume est née une œuvre exigeante et hyper documentée, résultat d’un vrai travail d’enquêteur, dire que c’est celle d’un bourreau de travail est un doux euphémisme … Car celui qui se définit comme un « curieux de tout » n’aime que les récits fondés sur des faits réels. C’est pourquoi ses livres -une vingtaine déjà- puisent tous leurs origines dans des histoires vraies. Cet auteur qui admet avoir été influencé par Michael Crichton pour le romanesque, est un maniaque du détail, un pointilleux du vraisemblable, un obsessionnel du crédible et champion de l’uchronie : il s’approche toujours au plus près de la vérité pour mieux imaginer une réalité parallèle à celle -ci. Cette démarche littéraire nécessite énormément de recherches et donc de tout lire, tout étudier tout compiler pour dominer parfaitement son sujet, ce qu’il fait. Donc dans son dernier livres les Oubliés paru aux éditions Hervé Chopin, l’auteur nous entraîne par-delà une histoire d’amour, dans les horreurs de la guerre de tranchées de 14/18 dépeintes de façon hyper réaliste. Pourquoi à s’acharner à raconter le passé quand on peut magnifier le présent ? Pourquoi ne pas s’en tenir à une carrière de journaliste qui permet de mieux décrypter le futur ? Pourquoi ne pas faire un essai sur les tactiques comparées des clubs de Tottemham et du Benfica de Lisboa ? Pour le savoir rien de mieux qu’une table de bistro pour poser mes micros et mes questions. Je suis avec JR Dos Santos et vous écoutez un café au comptoirSon dernier livre : LES OUBLIÉS (EDITIONS HERVÉ CHOPIN)présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/avec JR Dos Santos :https://www.instagram.com/jr_dos_santos_auteur/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    51:12
  • Sebastien Liebus, Le Gorafi c'est lui ! Humour et critique des médias au Bistrot du Croissant
     Sur le magnifique site internet qu’il a conçu lui-même, mon invité du jour se décrit comme « recordman actuel de la tentative de plus longue pause dans le passage d’un permis de conduire ». La description ironique qu’il donne de lui-même indique le ton général du personnage, éminemment sarcastique. Contrairement à tout un tas de personnes se présentant comme slasher alors qu’en réalité ils sont atteints de la maladie d’ Alzheimer et oublient ce qu’ils faisaient l’heure précédente, lui, n’aime pas trop se définir. Né en 1977, cet homme aux multiples talents, comédien, écrivain, photographe, réalisateur est un de nos rares contemporains dont la création est entrée dans le langage courant.Originaire de la région bordelaise, il rêvait d’être producteur cinématographique mais par peur de devoir regarder l’intégrale des films de Lelouch, il fait l’impasse sur l’école de Cinéma.  Ce sera plutôt  Arts du spectacle option restauration. C’est ainsi que pour postuler dans une célèbre chaîne de fast food, on raconte qu’il s’est affublé du costume de GroQuick pour faire bonne impression. Ni spécialiste du chocolat ni expert du hamburger, il se révèle en revanche être bien plus doué pour briller par sa répartie et son sens de l’à propos dans les forums de l’internet des années 2000, c’est à dire avant Twitter, avant X. À une époque où le troll était encore est un être de la mythologie nordique, mon invité excellait déjà dans la création de messages à haut  potentiel polémique. Mais à la différence des commentateurs sadiques et sans cerveau des années 2020, lui se lance dans la critique vivace et audacieuse d’une chaîne de télé nouvellement crée sur la TNT, Direct 8. Il en trolle tellement bien les forums qu’il réussit l’exploit de se faire remarquer et embaucher sur la chaîne de Vincent Bolloré. C’est ainsi que, fasciné par la Corée du Sud il nomme son projet Gorafi, persuadé qu’il s’agit d’une variante du Taekwondo. Et c’est un succès. Cet art martial de fausses citations du Canard Enchaîné, lui valent de vraies polémiques et les articles du Gorafi deviennent de vraies sources pour qui ne prend pas la peine de faire la différence entre la réalité délirante et le délire sur la réalité.  Courtisé par la télé, c’est pourtant ailleurs qu’il s’éclate quand il ne retravaille pas son site internet. La voile parait-il. À moins qu’il ne nous mène en bateau. Tout est possible. Si vous avez du mal à dénouer, démêler le vrai du faux parmi toutes les affirmations contenues dans ce portrait, c’est parce que mon invité est un personnage hors normes. Mais restez avec nous, nous sommes au bistrot du Croissant, rue Montmartre à Paris, à l’endroit même où Jaurès a été assassiné le 31 juillet 1914 par quelqu’un qui ne supportait pas qu’une station de métro porte son nom et je vais prendre un café au comptoir avec le patron du site d’information satirique LE GORAFI.Voici Sebastien Liebus !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    47:18
  • Hélène Vézier, Madame Meuf, comédienne et Podcasteuse, pour son livre Très Très Feutré, au café le Cyrano
    Entretien avec Madame Meuf comédienne et ancienne assistante parlementaire, à l'occasion de la sortie de son livre Très Très Feutré aux editions du Rocher.Vous auriez très bien pu vous retrouver face à mon invitée du jour, un dimanche matin, dans les allées du marché de votre quartier. Mains jointes, eternel sourire compatissant aux lèvres, elle vous aurait dit « mais comme je vous comprends ! Vous savez, c’est pour cela que je… » et là elle aurait déroulé tous les éléments de langage savamment préparés pour sa rencontre dominicale avec le peuple, c’est à dire vous.Femme politique. Son destin paraissait déjà tout tracé. Mais alors quoi ? Est ce la mine du critérium  qui s’est cassée, ou le tarissement d’encre dans son stylo plume qui a changé sa destinée ? Ce même  Mont Blanc qui lui servait à écrire les discours des sénateurs dont elle était l’assistante, l’attachée, enfin… la bonne à tout faire si j’en crois  à ce qu’elle raconte dans son roman « très très feutré » (c’est le titre) qui narre par le menu la descente aux enfers d’une petite main de la vie politique.  S’il s’agit d’un roman, on y croit quand même fermement à ces histoires qui ne redorent pas le blason de nos politiciens, tous bords confondus. La lecture de ce récit livré  sous la forme d’un témoignage édifiant, nous étonne, nous amuse, nous horrifie tout à tour. On est désabusé par ce monde que la narratrice dévoile  et on est solidaire avec elle, qui - et je ne divulgache rien, réalité entrant dans l’hémicycle - change donc de vie pour se consacrer à divertir celle des autres. Mais que faire après avoir été immergée dans  le faste, le luxe, et la luxure du Sénat ? Eh bien, semble-t-il s’affranchir de toute réserve et affronter la jungle du monde du podcast bien loin du grand train de sénateur. C’est ainsi que sous  le nom de madame Meuf, pseudonyme dont  elle s’était affublée pour tenir un blog quand ils étaient encore à la mode, on peut désormais  l’entendre discourir sur des thèmes divers abordés par le prisme de ses expériences personnelles multiples et variées.  Mais en dehors de la littérature et des podcasts c’est bien sur les planches que mon invitée rassemble le maximum de suffrages. Déjà deux spectacles à son actif. Si le premier tournait principalement autour de ses aventures professionnelles passées, le second s’annonce comme une conversation avec le public pour questionner - je cite le dossier de presse- ce qui continue à fragiliser les femmes, ce qui leur confère du pouvoir, et les contradictions qui leur font prendre les pieds dans le tapis. Tout un programme !  C’est donc pour en savoir davantage sur ses projets qui s’accumulent sans pour autant se ressembler que j’ai rejoint cette comédienne / autrice / podcasteuse / instragrammeuse / mère de famille / égérie / muse / qui peut tout faire…même discuter avec moi au bar … à Paris dans le XVIIIe arrondissement. Bonjour Hélène Vezier, Madame Meuf.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/instagram Hélène Vézier - Madame Meuf :https://www.instagram.com/madame.meuf/Enregistré au bistrot Le Cyrano : 3, Rue Biot 75017 PARISHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    41:28
  • Chloé Thibaud, autrice et journaliste, au café les Tournesols pour son livre Désirer la violence
    Venez écouter Chloé Thibaud parler féminisme, cinéma et violence ! Il y a des livres qu’on aimerait ne pas avoir lus tant ils changent notre manière d’aimer certaines choses de notre quotidien. Celui écrit par mon invitée appartient à ceux là. Dans Désirer la violence (aux éditions Les Insolentes), on est confronté à ce qu’on n’avait pas vraiment envie de voir même si c’était planté comme un nez au milieu d’une figure… artistique, je parle de l’omniprésence de la  misogynie, du sexisme, du masculinisme et autres discours déviants et violents dans la pop culture, entendez par là, dans le cinéma, la musique, la peinture, la littérature, les séries tv, la publicité, bref tout ce à quoi on n’échappe pas et qui nous influence à notre insu jusqu’à modifier nos  comportements en société.Car oui, spoiler alert  de la pub au pur divertissement,  insidieusement, un processus de manipulation s’opère sur notre façon de penser le monde . Et alors me direz-vous ? Il n’y a qu’à faire la part des choses. Bien sûr, vous répondrai je mais ce n’est pas si simple ! On parle d’un film, d’une chanson, qui dans ses images ou ses paroles banalise et rend acceptable la brutalité  ordinaire, de la claque au viol. Si l’autrice de cet essai peut se targuer de recevoir régulièrement  volées de bois vert et tombereaux d’insultes pour avoir dénoncé la violence sous jacente chez des génies tous  arts confondus, c’est que sa parole fait réfléchir et bûcher le système patriarcal.J’imagine que c’est dur pour elle, éreintant même, éprouvant  de se prendre  ce mur de commentaires  vindicatifs, cimenté à la bêtise crasse. Moi, je l’ai touché du doigt, ce mur, il n’y a pas si longtemps avec Régis. Régis, c’est son vrai prénom, ce n’est pas un hommage au sketch des Nuls même si la réalité a fini par rejoindre  la fiction , Régis donc , est venu commenter sur Instagram un extrait de mon interview de Giulia Foïs.Faisant fi des propos de mon invitée, Régis y est allé de son « not all men » « pas tous les hommes. » D’ailleurs  son épouse  pouvait  en témoigner, il aide à la maison… une perle ce Régis, revenant inlassablement à la charge pour défendre son bout de gras,  méprisant le cœur du sujet , le problème d égalité homme/ femme dans toutes les strates de la société mis en exergue par Giulia Fois .Ce qui avait scandalisé sa conscience victimaire, c’était que mon invitée puisse parler de féminisme. Dans les commentaires, j’avais beau, comme avec un copain un peu lourdingue ou bourré, d’homme à homme, entre couilles, essayer  de ramener Régis à la raison, ou sur le chemin d’une réconciliation  même timide. Rien n’y faisait. Régis restait sourd  à tout argument.Pour lui, en résumé «  les féministes faisaient chier » alors oui la dessus je le rejoins elles nous font chier car elles nous  plongent le nez dans notre propre caca, et c’est fort déplaisant.  Preuve  que le travail d’anthropologie culturelle de mon invitée est salutaire,  non …indispensableSa démonstration dans Désirer la Violence, toute implacable qu’elle soit, ne  se fait jamais dans l’animosité ou la rancoeur. Elle est humanisée  parce que racontée  par le prisme  de son expérience, d’anecdotes  humoristiques ou poignantes .C’est donc pour en savoir davantage que ce que son compte Instagram et ses livres - car il y en a plusieurs !- donnent à comprendre sur elle, sur son tatouage dans le dos et surtout sur sa pensée acérée que je j'ai retrouvé Chloé Thibaud au café Le Tournesol rue de la gaité à Paris pour prendre avec elle un café au comptoir.présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/Enregistré au cafe Le Tournesolhttps://www.reserverbarparis.fr/bar/le-tournesol/instagram Chloe Thibaud :https://www.instagram.com/chloe_thbd/
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    53:20
  • Flavia Coelho, musicienne, au restaurant Bon Vivant
    J'ai eu le plaisir de discuter avec la chanteuse Flavia Coelho !Elle a quitté son pays, le Brésil pour la France, au premier jour de l’été en 2006. S’il n’y avait pas grand chose à cette époque dans sa valise, elle y avait réservé une place de choix pour sa foi inébranlable dans les dieux bienveillants de la musique. Pour autant, la voie du succès n’est jamais toute tracée telle une autoroute et c’est dans le métro parisien que la chanteuse dont je dresse le portrait a poussé ses premières vocalises. C’est donc d’abord dans les rames bruyantes de la RATP que la jeune carioca a entonné des bossa avant de rejoindre l’atmosphère plus feutrée d’un cabaret parisien oú elle a chanté de longues nuits durant perfectionnant son apprentissage du français, ainsi que celui de la guitare. C’est la aussi qu’elle rencontre Victor Vagh-Weinmann. le producteur réalisateur qui l’a aidée à créer les premières maquettes qui ont préfiguré l’album de ses débuts, Bossa Muffin sorti en 2011. Son style, qui tient à la fois du reggae, du ragga de la bossa, et de la salsa a vite enchanté les festivals oú sa voix du nordeste brésilien séduit tous les publics. 5 albums plus tard, la plus parisienne des chanteuses bresiliennes peut s’enorgueillir d’un répertoire qui sous ses arrangements ensoleillés aborde cependant les nuages et les orages qui ont traversé sa vie. Celle dont la mère maquillait les travestis dans les cabarets de Rio de Janeiro n’a jamais oublié ses origines modestes. Ses chansons racontent une jeunesse où rien n’était jamais acquis mais aussi la maladie de sa mère, très tôt disparue, comme les conditions de vie difficiles de son père, docker, mais aussi son irréductible envie de chanter, et ce depuis toujours. Artiste engagée, elle a milité contre les idées d’extrême droite de Bolsonaro et s’est toujours attachée à tenter de faire changer les mentalités racistes, dans son pays natal comme dans celui qu’elle a choisi d’honorer de sa présence, la France. Son dernier opus, Ginga, dont le titre évoque le jeu de jambes de la capoeira est donc un mix musical fantastique qui offre un voyage parmi toutes les influences musicales du sud, Cumbia, funk brésilien, soul, reggae, et amapiano africain. Exploitant les thèmes de la reconstruction, du courage, et de la résilience, c’est un album nostalgique que la chanteuse nous livre, pour convoquer tout ce qui compte à ses yeux, de la condition de la femme dans son pays d’origine, à l’amour qu’elle célèbre dans ses mélodies. Et c’est pour en savoir plus sur ce qui l’inspire au quotidien que j’ai retrouvé cette autrice compositrice interprète dans le 5e arrondissement de paris, au café Bon Vivant pour prendre avec elle un café au comptoir présenté par Alexis Himeros :https://www.instagram.com/alexishimeros/enregistré chez BON VIVANThttps://www.bonvivant.paris7 rue des écoles à Paris (5e)instagram Flavia Coelho :https://www.instagram.com/flaviacoelhobr/Son dernier album : GINGAhttps://open.spotify.com/intl-fr/album/5jcsmEGirGxS1JXYaouIq9?si=mmqB7VKAQHKxZIenPrc3rAHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    34:10

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Generated: 11/25/2024 - 8:24:03 PM