À New York, Palerme, Paris ou Berlin, au commencement des grandes œuvres iconiques, il y a une idée, un geste, un événement, une intuition, parfois même une his...
Giuseppe Penone, figure emblématique de l'Arte Povera, transforme les matériaux naturels en véritables récits poétiques. Né en 1947 à Garessio, en Italie, il s’attache à révéler la beauté essentielle du monde qui nous entoure. Ses œuvres mettent en lumière la connexion profonde entre l’humain et la nature, explorant des thèmes comme la transformation, la mémoire et le dialogue entre l'art et le vivant. Penone transcende le visible pour nous inviter à une méditation sur le temps et l’essence même de la matière. Une façon de faire un avec le monde végétal ; de travailler avec la nature, sans la dominer.Retrouvez ici l’interview de Giuseppe Penone à la Bourse de Commerce ➡️ Retrouvez la Bourse de Commerce – Pinault Collection sur Instagram ➡️ « Ça a commencé comme ça » est disponible gratuitement sur les plateformes Apple podcast, Spotify, DeezerCrédits :Ça a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et Bourse de commerce – Pinault Collection. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Zita Hanrot. Production et édition : Juliette Livartowski et Camille Khodor. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian. Direction de production : Albane Fily. Direction des programmes : Joël Ronez. ÉQUIPE BOURSE DE COMMERCE - PINAULT COLLECTION : Margaux Brisson, Hélène Boubee, Nicolas-Xavier Ferrand.
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13:04
Jannis Kounellis - Lâcher les chevaux
Peut-on faire de l’art à partir du vivant ?Né en 1936 au Pirée, en Grèce, Jannis Kounellis est l’un des piliers de l’Arte Povera, courant artistique italien majeur des années 1960, qui signifie littéralement : « art pauvre », pour désigner le dépouillement volontaire que pratiquent ces artistes. En utilisant des matériaux modestes et accessibles comme le charbon, le fer, la toile de jute et des objets trouvés, Kounellis revendique un art libéré, ancré dans le réel et à la portée de tous. Toute sa vie, Kounellis aura pensé l’art comme un acte brut et poétique, porteur de réflexion sociale et politique, loin des dynamiques capitalistes qui entourent nos sociétés. En 1969, sa célèbre installation à la galerie L’Attico de Rome, où il expose douze chevaux vivants, devient une œuvre manifeste, interrogeant la relation entre l’homme, la nature et la matière, et illustrant son engagement pour un art authentique, provocateur et profondément humain.Archives :INA / Athènes est libreINA / Manifestations aux USA contre la guerre au Vietnam : anti-ségrégationnistes et pacifistesJournal de Paris / Musée Arts Décoratifs exposition quatre artistes italiens, 1969Interview by Marc-Christoph Wagner, 2015 ➡️ Retrouvez la Bourse de Commerce – Pinault Collection sur Instagram ➡️ « Ça a commencé comme ça » est disponible gratuitement sur les plateformes Apple podcast, Spotify, DeezerCrédits :Ça a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et Bourse de commerce – Pinault Collection. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Zita Hanrot. Production et édition : Juliette Livartowski et Camille Khodor. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian. Direction de production : Albane Fily. Direction des programmes : Joël Ronez. ÉQUIPE BOURSE DE COMMERCE - PINAULT COLLECTION : Margaux Brisson, Hélène Boubee, Nicolas-Xavier Ferrand.
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16:42
Frank Walter - Une obsédante quête d’identité
L’art permet-il de trouver sa place ?Né en 1926 à Antigua, île des Caraïbes colonisée par les Anglais dès le XVIIe siècle, Frank Walter est à la fois descendant de colon et d’esclave. Son œuvre riche et variée faite de peintures, de photos, de sculptures ou de poèmes, reflète son histoire, sa vie intérieure troublée et sa quête d’identité raciale. Agé de 27 ans, il se rend en Europe, la terre de ses ancêtres, où il se confronte frontalement au racisme de son oncle, bourgeois et blanc de peau. Ce rejet brutal génère en lui une réflexion obsessionnelle sur sa double identité, à la fois source de ses tourments et moteur de sa créativité. Sans jamais avoir suivi de cursus artistique, il peint, photographie, sculpte, écrit, en s’inspirant de son île, de ses origines, et de ses états psychiques. Tout croiser, interconnecter, c’est sans doute la spécificité de cet artiste en pleine désillusion sentimentale, artistique et identitaire, qui resta méconnu jusqu’à sa mort en 2009. Aujourd’hui reconnu et célébré dans le monde de l’art contemporain, il apparaît à certains comme un visionnaire, un génie dont la voix d’expression reflète tout un pan de la grande Histoire. ➡️ Retrouvez la Bourse de Commerce – Pinault Collection sur Instagram ➡️ « Ça a commencé comme ça » est disponible gratuitement sur les plateformes Apple podcast, Spotify, DeezerCrédits :Ça a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et Bourse de commerce – Pinault Collection. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Marie Papillon. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Réalisation et mixage : Maxime Singer. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian.
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15:18
Elaine Sturtevant - La réplique était presque parfaite
Est-ce l’originalité qui fait l'œuvre d’art ? Et peut-on considérer le copieur comme un véritable artiste ?La « copieuse » en question, c’est Elaine Sturtevant, une artiste conceptuelle américaine née dans le nord des Etats-Unis en 1924. Après des études de psychologie, Sturtevant se lance dans un travail de reproduction d'œuvres contemporaines. Elle s’intéresse aux fondateurs du Pop art : Robert Rauschenberg, Jasper Johns et, bien sûr, Andy Warhol. C’est au début des années 60 que sa carrière démarre véritablement, et ce de manière subversive. Elaine conçoit ce qu’elle nomme des « répliques », c’est-à-dire des reproductions quasi exactes, de mémoire, d'œuvres originales juste après leur présentation au public et en suivant les mêmes techniques artistiques. Parmi les plus connues figurent « Deux » de Jasper Johns, les « Flower Paintings » ou le diptyque de Marilyn d’Andy Warhol. Ce qui lui vaudra de nombreuses critiques et intimidations. Mais est-ce bien de l’art ? Pour Elaine, c’est toute la question. Son travail vise avant tout à interroger la notion d’originalité et de propriété artistique. En recopiant les gestes, elle cherche à prouver que l'œuvre ne dépend pas uniquement d’un style reconnaissable. Mais la réplique ne pouvant être parfaite, quel statut lui donner alors ? ➡️ Retrouvez la Bourse de Commerce – Pinault Collection sur Instagram ➡️ « Ça a commencé comme ça » est disponible gratuitement sur les plateformes Apple podcast, Spotify, DeezerCrédits :Ça a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et Bourse de commerce – Pinault Collection. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Marie Papillon. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Réalisation et mixage : Maxime Singer. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian.
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14:20
Agnès Martin - Attendre l’inspiration
Faut-il forcément avoir une idée pour commencer une peinture ?Agnès Martin est, selon ses propres mots, une artiste expressionniste abstraite tardive. Née au Canada en 1912, elle est particulièrement connue pour ses « grilles », des œuvres géométriques composées de traits horizontaux et verticaux capturant les sensations et les émotions les plus profondes de l’artiste.Ces œuvres, dont Toundra (1967), représentent pour elle le véritable début de sa carrière mais marquent également un tournant psychologique. Sujette à des crises de schizophrénie et face à la responsabilité démesurée que représente la peinture, Agnès Martin n’a d’autre choix que de fuir loin, et de mettre son art entre parenthèses pendant 7 ans, au risque d’en mourir. C’est en 1974 qu’on la redécouvre alors, installée au Nouveau Mexique : sa palette s’illumine, les gris laissant place à des couleurs pastel. Sensible et intuitive, elle ne réfléchit jamais à un concept. Pour peindre, elle patiente et met en œuvre ce que l’inspiration lui dicte de faire. Elle laisse vivre ses tableaux et permet à l’émotion de prendre le pas sur l’intellect. Cette abstraction absolue reflète un principe même de son art : la beauté ne se trouve pas dans les choses matérielles, mais dans la tête de chacun. ➡️ Retrouvez la Bourse de Commerce – Pinault Collection sur Instagram ➡️ « Ça a commencé comme ça » est disponible gratuitement sur les plateformes Apple podcast, Spotify, DeezerArchives : INA / Les prairies de l'Ouest. Visages du CanadaINA / Images et idées : émission du 26 novembre 1967 / RTF / ORTFTate / Agnès Martin 'Beauty is in Your Mind' - TateShotsCrédits :Ça a commencé comme ça est un podcast co-produit par Binge Audio et Bourse de commerce – Pinault Collection. Écriture : Caroline Halazy. Incarnation et interprétation : Marie Papillon. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Réalisation et mixage : Solène Moulin et Arthur Vignette. Musique originale : Nicolas Olier. Identité graphique : Upian.
À New York, Palerme, Paris ou Berlin, au commencement des grandes œuvres iconiques, il y a une idée, un geste, un événement, une intuition, parfois même une histoire d’amour. Ça a commencé comme ça retrace les histoires de grands artistes contemporains dont les œuvres nous racontent quelque chose de notre temps, de la société dans laquelle nous vivons. Ça a commencé comme ça, une série de Binge Audio et Bourse de Commerce - Pinault Collection. Incarné par Charlotte Le Bon (saison 1) et Panayotis Pascot (saison 2) et écrit par Caroline Halazy.