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Choses à Savoir SCIENCES

Choses à Savoir
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  • Peut-on avoir une érection dans l'espace ?
    C’est une question qu’on n’ose pas toujours poser… mais qui mérite une vraie réponse scientifique : que se passe-t-il pour le corps humain — et en particulier pour la sexualité — en apesanteur ? Est-il possible d’avoir une érection dans l’espace ? La réponse courte est : oui, mais avec des complications.Sur Terre, une érection est déclenchée par un afflux de sang dans les corps caverneux du pénis, sous le contrôle du système nerveux parasympathique. Ce processus dépend en grande partie de la gravité, qui aide le sang à affluer correctement dans les organes génitaux. Or, en microgravité, le sang se redistribue dans le haut du corps : visage, poitrine, tête. Les astronautes ont souvent le visage un peu gonflé et ressentent une pression dans le crâne. Résultat ? Le flux sanguin vers le bas du corps est réduit, ce qui peut rendre l’érection plus difficile à obtenir… et à maintenir.Cela dit, plusieurs astronautes ont rapporté des signes d'excitation spontanée en apesanteur, notamment pendant leur sommeil. Comme sur Terre, les érections nocturnes (liées au cycle du sommeil paradoxal) peuvent se produire, ce qui prouve que le mécanisme physiologique de base reste fonctionnel.Mais attention : dans l’espace, tout ce qui concerne l’intimité devient complexe. Il faut composer avec des combinaisons spatiales, un environnement confiné, l’absence de douche… et surtout, un manque total d’intimité. Les astronautes vivent et travaillent en permanence dans des modules partagés, souvent à deux ou trois, ce qui rend toute activité sexuelle discrète quasiment impossible.Par ailleurs, aucune agence spatiale n’a officiellement étudié les relations sexuelles dans l’espace. La NASA a toujours évité le sujet publiquement, et les missions sont organisées de façon à minimiser les risques de tension ou de distraction. En 1992, un mythe a circulé autour du vol STS-47, où un couple marié – Mark Lee et Jan Davis – aurait été le premier à tester le sexe dans l’espace. Mais la NASA a fermement nié toute expérience de ce type.D’un point de vue scientifique, des chercheurs se sont penchés sur la reproduction en microgravité, mais chez les animaux. Des études sur les rats ont montré que l’accouplement et la fécondation étaient difficiles en l’absence de gravité, notamment à cause de la désorientation posturale.En résumé, une érection dans l’espace est biologiquement possible, mais plus difficile qu’au sol. Et tant que les agences spatiales éviteront le sujet, notre compréhension des fonctions sexuelles humaines en orbite restera... en suspens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:24
  • Pourquoi est-il si compliqué de fabriquer des armes nucléaires ?
    Fabriquer une arme nucléaire, ce n’est pas simplement assembler des composants explosifs. C’est une des entreprises technologiques, scientifiques et industrielles les plus complexes jamais réalisées par l’être humain.La première grande difficulté, c’est la matière fissile. Deux substances peuvent être utilisées dans une bombe : l’uranium hautement enrichi (à plus de 90 % d’uranium 235) ou le plutonium 239. Or, dans la nature, l’uranium est présent à plus de 99 % sous forme d’uranium 238, inutile pour une bombe. Enrichir l’uranium, c’est donc séparer les isotopes, ce qui est extrêmement difficile.Les techniques d’enrichissement, comme la centrifugation gazeuse, demandent des infrastructures gigantesques, un contrôle précis, des matériaux résistants à des contraintes extrêmes, et surtout… du temps. C’est pourquoi la plupart des pays ne peuvent tout simplement pas le faire en secret.Deuxième option : le plutonium. Lui n’existe presque pas à l’état naturel. Il faut le produire dans un réacteur nucléaire spécifique, puis le séparer chimiquement du combustible irradié. Là encore, c’est une technologie très avancée, nécessitant des installations industrielles rares et surveillées.Ensuite vient le défi de l’implosion. Une bombe nucléaire ne se contente pas de faire exploser la matière fissile : il faut la comprimer de manière quasi parfaite, avec des explosifs classiques disposés autour du noyau fissile pour provoquer une réaction en chaîne. Ce système, appelé "détonateur à implosion", doit fonctionner à la microseconde près. Le moindre défaut, et l’arme ne fonctionne pas.Autre obstacle : la miniaturisation. Si une bombe nucléaire pèse plusieurs tonnes et ne peut pas être transportée efficacement, elle perd tout intérêt militaire. Les véritables puissances nucléaires maîtrisent la miniaturisation de leurs têtes nucléaires pour les placer sur des missiles balistiques. Cela nécessite une maîtrise avancée des matériaux, du design et des simulations nucléaires complexes.Enfin, il y a le secret et la non-prolifération. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) limite très strictement l’accès aux technologies sensibles. De plus, les agences de renseignement internationales, comme l’AIEA, surveillent en permanence les installations suspectes.Bref, fabriquer une arme nucléaire, c’est réunir des compétences en physique nucléaire, en chimie, en ingénierie de précision, en explosifs, en logistique industrielle… tout en échappant à la surveillance internationale. C’est un véritable casse-tête technologique et politique. Et c’est précisément cette difficulté qui a permis, jusqu’à présent, de limiter le nombre de puissances nucléaires dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:48
  • Selon la science, la monogamie rend-elle plus heureux ?
    La monogamie rend-elle vraiment plus heureux ? C’est une croyance répandue dans de nombreuses cultures : l’idée selon laquelle vivre en couple exclusif offrirait une vie plus épanouissante que les relations ouvertes ou polyamoureuses. Mais une étude récente menée par des chercheurs australiens de l’Université La Trobe, publiée dans The Journal of Sex Research, vient bousculer cette idée reçue.Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse de 35 études internationales portant sur 24 489 participants adultes. Ces travaux ont comparé différents types de relations : monogamie stricte, relations ouvertes et polyamour, toutes déclarées comme consensuelles. Et le résultat est sans appel : il n'existe aucune différence statistiquement significative entre les personnes en relations monogames et celles dans des relations non monogames consensuelles en ce qui concerne la satisfaction relationnelle, sexuelle, l’intimité ou encore l’engagement.Par exemple, en moyenne, la satisfaction relationnelle sur une échelle de 1 à 7 était notée à 5,86 pour les monogames… contre 5,80 pour les non-monogames. La différence ? Inférieure à 1 %. Côté satisfaction sexuelle, l'écart est tout aussi faible : 5,42 chez les monogames, 5,39 chez les non-monogames.Autre point marquant : les relations non monogames rapportent parfois des niveaux légèrement supérieurs de communication émotionnelle et d’honnêteté, des facteurs clés de bien-être dans le couple. Les chercheurs soulignent que dans ces relations, les attentes sont souvent plus explicitement discutées et négociées dès le départ.Le professeur associé Joel Anderson, co-auteur de l’étude, explique : « L’idée que la monogamie offre intrinsèquement plus de bonheur, de stabilité ou de passion est profondément ancrée, mais nos données ne soutiennent pas cette hiérarchie. »Pourquoi alors cette perception dominante ? En grande partie à cause des normes culturelles et médiatiques, qui valorisent la monogamie comme la seule voie vers une relation "réussie". Pourtant, cette recherche montre qu’il n’existe pas de modèle universel : le bien-être relationnel dépend surtout de la compatibilité des attentes, de la qualité de la communication et du respect mutuel.L’étude reconnaît toutefois certaines limites : la majorité des données proviennent de pays occidentaux, et l’échantillonnage en ligne peut biaiser les résultats. Mais elle invite clairement à remettre en question les jugements de valeur portés sur les modèles relationnels.En résumé : non, la monogamie ne rend pas automatiquement plus heureux. Ce qui compte, ce n’est pas tant la structure de la relation, mais la façon dont elle est vécue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:18
  • Les voitures électriques sont-elles plus dangereuses que les thermiques ?
    Alors que les voitures électriques se multiplient sur nos routes, une question fait débat : sont-elles plus dangereuses que les voitures thermiques ? Une étude britannique de grande ampleur, publiée le 21 mai 2024 dans le Journal of Epidemiology and Community Health, apporte un éclairage inédit sur le sujet.Les chercheurs ont analysé plus de 960 000 accidents de la route survenus en Angleterre entre 2013 et 2022, impliquant différents types de véhicules : essence, diesel, hybrides et 100 % électriques. Leur objectif : mesurer précisément les risques de collisions avec des piétons, en tenant compte du type de motorisation.Les résultats sont frappants. Les voitures électriques présentent un risque de collision avec un piéton supérieur de 50 % par rapport aux véhicules thermiques. En milieu urbain, ce risque grimpe même à 66 %, ce qui inquiète particulièrement les auteurs de l’étude. En comparaison, les voitures hybrides présentent un risque accru de 19 % — un écart moins marqué, mais tout de même significatif.La raison principale ? Le silence des véhicules électriques à basse vitesse. Contrairement aux voitures thermiques, elles n’émettent quasiment aucun bruit lorsqu’elles roulent lentement. Résultat : les piétons, surtout les plus vulnérables — personnes âgées, malvoyants, enfants —, peuvent ne pas les entendre arriver. Les chercheurs rappellent que près de 90 % des accidents impliquant des véhicules électriques surviennent à des vitesses inférieures à 30 km/h, généralement en ville.Autre facteur : la capacité d’accélération immédiate des véhicules électriques. Leur couple puissant dès le démarrage peut provoquer des mouvements brusques, parfois difficiles à anticiper pour les piétons.L’étude montre toutefois que les accidents graves ou mortels ne sont pas plus fréquents avec les véhicules électriques. Ce sont surtout les chocs à basse vitesse, avec blessures légères ou modérées, qui sont en hausse.Pour limiter les risques, les auteurs recommandent plusieurs mesures : améliorer les dispositifs sonores des voitures électriques, adapter l’infrastructure urbaine pour mieux signaler leur présence, et former les conducteurs à ces spécificités.En conclusion, cette étude ne remet pas en cause la transition vers l’électrique, mais elle rappelle une chose essentielle : si la voiture change, notre vigilance, elle, doit rester intacte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Tombons-nous plus facilement amoureux au printemps ?
    Ah, le printemps ! Les fleurs s’ouvrent, les oiseaux chantent, les journées rallongent… et les cœurs semblent s’emballer plus vite. Mythe romantique ou réalité biologique ? La science s’est penchée sur la question, et plusieurs études suggèrent que le printemps pourrait bel et bien favoriser les élans amoureux.D’abord, il y a la lumière. À la sortie de l’hiver, l’augmentation de l’ensoleillement stimule notre organisme. Selon une étude menée par l’Université de Copenhague, l’exposition à la lumière naturelle augmente la production de sérotonine, un neurotransmetteur lié à la bonne humeur et à la confiance en soi. Or, quand on se sent bien, on est plus enclin à aller vers les autres… et à s’attacher.Cette lumière joue aussi sur la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, dont les niveaux baissent au printemps. Résultat : nous sommes plus éveillés, plus dynamiques, plus disponibles émotionnellement. Une étude italienne publiée dans Psychoneuroendocrinology a d’ailleurs montré que les variations saisonnières de la lumière influencent nos hormones sexuelles, en particulier la testostérone chez l’homme et la dopamine chez les deux sexes — deux moteurs puissants de l’attirance et du désir.Mais l’amour ne se joue pas qu’au niveau chimique. Le printemps est aussi une saison de renouveau social. Les températures plus douces favorisent les sorties, les rencontres, les festivals, les promenades… autant d’occasions où l’on croise de nouvelles personnes dans un contexte agréable. Une étude menée par l’Université du Colorado a observé une hausse significative des inscriptions sur les sites de rencontres entre mars et juin, avec un pic de conversations amorcées dès les premiers beaux jours.Et puis, il y a l’effet psychologique. Le printemps symbolise la renaissance après l’hiver. Il porte en lui une promesse de nouveauté, de légèreté, voire d’aventure. Selon le psychologue américain Richard Friedman, ce changement d’environnement crée un état de réceptivité mentale propice à l’amour : notre cerveau associe inconsciemment les beaux jours à des émotions positives, ce qui rend les autres plus attirants à nos yeux.Alors, oui, tomber amoureux au printemps n’est pas qu’un cliché poétique. C’est un moment où la biologie, l’environnement et la psychologie se conjuguent pour ouvrir les portes du cœur. Comme si la nature nous soufflait doucement : c’est le bon moment pour aimer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14

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