Powered by RND
PodcastsTechnologiesChoses à Savoir TECH
Écoutez Choses à Savoir TECH dans l'application
Écoutez Choses à Savoir TECH dans l'application
(48 139)(250 169)
Sauvegarde des favoris
Réveil
Minuteur

Choses à Savoir TECH

Podcast Choses à Savoir TECH
Choses à Savoir
Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Épisodes disponibles

5 sur 1101
  • Bientôt un vrai chiffrement de bout en bout sur Gmail ?
    Nouvelle avancée sur le front de la confidentialité des données : Google annonce l’arrivée d’un système de chiffrement de bout en bout pour Gmail, destiné dans un premier temps aux utilisateurs professionnels. Une évolution notable, qui ambitionne de simplifier l’accès à une messagerie sécurisée, jusque-là réservée aux initiés du protocole S/MIME et à ses fameux certificats X.509. Mais attention, on parle ici d’un chiffrement “E2EE” à la sauce Google. Car si le message est bien chiffré et déchiffré en local, sur les appareils des utilisateurs, la gestion des clés de chiffrement reste entre les mains de la firme de Mountain View.Alors, comment ça marche ? Tout commence lorsque l’utilisateur clique sur l’option de chiffrement dans son interface Gmail. Son navigateur chiffre alors le message avant l’envoi, grâce à une clé symétrique temporaire générée par un serveur baptisé KACL – pour Key Access Control List. Ce serveur, hébergé chez Google, fournit la clé à la volée, juste pour cet envoi. Une fois parti, le message reste chiffré tout au long de son trajet, illisible par quiconque, sauf le destinataire. Ce dernier, pour en prendre connaissance, devra lui aussi se connecter à KACL et obtenir la même clé éphémère. Une fois le message déchiffré dans le navigateur, la clé est aussitôt effacée, limitant ainsi les risques de fuite.Côté sécurité, c’est un net progrès par rapport aux solutions antérieures, souvent complexes à mettre en œuvre. Mais peut-on vraiment parler de chiffrement de bout en bout ? Pas si sûr. Comme le souligne Ars Technica, tant que Google contrôle le serveur qui délivre les clés, le géant californien pourrait, théoriquement, accéder aux messages si une faille était exploitée. Julien Duplant, responsable produit chez Google Workspace, se veut rassurant. Selon lui, “Gmail n’a jamais accès à la clé. Jamais. Et les contenus restent toujours inaccessibles aux serveurs de Google.” Une promesse qui devra être tenue, car dans un monde où la confidentialité numérique devient un critère central, les utilisateurs attendent désormais plus que des engagements techniques : ils veulent des garanties concrètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:05
  • L’émoji pizza : danger pédocriminel sur les réseaux sociaux ?
    C’est une alerte glaçante que la police française a lancée le 24 mars, via une vidéo diffusée sur le réseau X. Elle y dénonce une nouvelle forme de communication codée utilisée par des réseaux pédocriminels sur TikTok. Le symbole en question ? Un simple émoji pizza au fromage . Derrière cet apparent clin d’œil innocent, se cache en réalité une signification bien plus sombre : “cheese pizza” donne, en anglais, les initiales C.P., également celles de “child porn”.Cette stratégie, déjà signalée par les autorités australiennes en début d’année, permet à certains comptes de passer sous les radars. Ces profils affichent dans leur pseudo l’émoji incriminé et publient des images de jeunes filles, souvent mineures, dans des postures ambiguës. Des contenus à la frontière de la légalité, mais qui servent souvent de porte d’entrée vers d’autres plateformes, comme Telegram, où des images pédopornographiques payantes circulent en toute impunité.Et pourtant, Telegram avait rejoint fin 2024 le programme de lutte contre les contenus illégaux de l’ONG Internet Watch Foundation. Un engagement qui reste visiblement insuffisant face à l’ampleur du phénomène. Selon François Debelle, de la plateforme Jonas qui lutte contre la pédocriminalité, « ces individus avancent masqués ». Ils utilisent tout un lexique visuel codé pour contourner les algorithmes de modération : triangle bleu pour signaler une attirance envers les garçons, cœur rose pour les filles, papillon violet pour les très jeunes enfants… Des symboles repérés dès 2007 par un rapport du FBI, révélé plus tard par WikiLeaks.Le danger, c’est que ces profils restent visibles et accessibles à tous, notamment aux plus jeunes. En publiant des images volées ou extraites d’autres réseaux, certains comptes TikTok construisent une vitrine “tolérable”, avant d’attirer des utilisateurs vers des canaux privés où les contenus deviennent beaucoup plus explicites – et clairement illégaux. La police rappelle dans sa vidéo que la simple détention d’images pédopornographiques peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. Une réalité que beaucoup ignorent. Elle invite également les internautes à signaler tout comportement suspect via la plateforme Pharos, spécialisée dans la cybersurveillance. Car oui, Internet ne doit jamais devenir un terrain de chasse pour les prédateurs. Et aujourd’hui plus que jamais, les symboles les plus banals peuvent cacher les intentions les plus graves. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:24
  • iPhone : bientôt plus cher de 40% ?
    Accrochez-vous à votre smartphone, car la prochaine génération d’iPhone pourrait bien vous coûter (beaucoup) plus cher. Jusqu’à 40 % de hausse sur certains modèles ! En cause, une décision politique venue tout droit de Washington. Conformément à ses promesses de campagne, le président américain Donald Trump a annoncé une hausse massive des droits de douane sur les produits importés de Chine. Une mesure choc, qui fait trembler les marchés financiers et pourrait avoir des conséquences directes sur le portefeuille des consommateurs.Parmi les produits emblématiques visés : l’iPhone. Aujourd’hui encore, les smartphones d’Apple sont en grande partie assemblés en Chine, dans les usines du géant Foxconn. Or, si la taxe douanière de 54 % évoquée par la Maison-Blanche venait à s’appliquer, la facture grimperait en flèche. Selon l’agence Reuters, un iPhone 16 Pro Max, vendu actuellement 1599 dollars dans sa version 1 To, pourrait atteindre près de 2300 dollars. Même le modèle de base, aujourd’hui affiché à 799 dollars, franchirait allègrement les 1100 dollars. Une telle hausse remettrait sérieusement en cause l’attractivité tarifaire d’Apple sur son propre marché domestique.Et ce n’est pas tout : l’image du géant californien pourrait aussi en prendre un coup. Déjà fragilisée en Chine par les tensions géopolitiques, la marque à la pomme est désormais prise en étau entre deux puissances. En Bourse, l’effet ne s’est pas fait attendre : Apple a perdu 9,3 % en une seule journée, le 3 avril. Une chute record depuis la crise du Covid. Pour Apple, cette situation pose une question stratégique majeure : peut-elle encore dépendre autant de la Chine ? Le groupe a commencé à déplacer une partie de sa production vers l’Inde et le Vietnam. Mais ces pays ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires pour prendre le relais à grande échelle. Et l’administration américaine envisage aussi des droits de douane, certes plus faibles, sur ces nouveaux territoires.Malgré les tentatives de séduction — Tim Cook a personnellement contribué au financement de l’investiture de Trump, et Apple a promis 500 milliards d’investissements sur le sol américain — le président n’a pas fléchi. Alors, quelle stratégie pour la firme de Cupertino ? Apple pourrait choisir de répercuter la hausse sur ses clients… ou absorber une partie du choc, en réduisant ses marges, en négociant avec ses sous-traitants, ou les deux. Ce qui est sûr, c’est que les droits de douane sont entrés en vigueur le 9 avril, et qu’Apple doit décider vite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:35
  • L’Etat français peut-il couper l'accès aux réseaux sociaux ?
    Retour sur un épisode marquant de mai 2024 : les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Quatre morts, dont un jeune gendarme de 22 ans, et un territoire à cran. Face à l’ampleur de la crise, le Gouvernement français avait dégainé deux mesures radicales : l’instauration de l’état d’urgence… et le blocage pur et simple de TikTok.La plateforme, selon les autorités, aurait facilité la coordination des troubles. Le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a alors invoqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier cette coupure numérique. Un fondement juridique ancien, hérité de la Première Guerre mondiale, mais immédiatement contesté. Des associations, dont La Quadrature du Net, ont dénoncé une atteinte « disproportionnée à la liberté d’expression ». Presque un an plus tard, le Conseil d’État a tranché. Dans une décision rendue le 1er avril 2025, la plus haute juridiction administrative encadre strictement le recours à ce type de censure. Oui, il est possible de bloquer un réseau social. Mais à trois conditions. Primo : l’existence d’événements d’une gravité exceptionnelle. Secundo : l’impossibilité de recourir immédiatement à des moyens moins attentatoires aux libertés. Tertio : la limitation dans le temps, le blocage ne pouvant durer que le temps de trouver une solution alternative.Car les enjeux sont de taille. Le Conseil d’État rappelle que le blocage d’une plateforme en ligne touche à plusieurs libertés fondamentales : expression, vie privée, libre entreprise… Or, en Nouvelle-Calédonie, si l’urgence était avérée, la durée indéterminée du blocage – conditionnée à la seule « persistance des troubles » – a été jugée excessive, et donc illégale. En réalité, la mesure n’a pas produit les effets escomptés. Au lieu de freiner la circulation des contenus, elle a provoqué une ruée vers les VPN. Chez Proton VPN, les inscriptions calédoniennes ont explosé de 2 500 %. Du jamais vu. Un porte-parole dénonçait alors « une évolution inquiétante », pointant une tendance croissante à la censure, même en démocratie. Un précédent qui fait désormais jurisprudence. Et un rappel : même en période de crise, l’État de droit continue de s’imposer aux décisions de l’exécutif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:14
  • Seven39, un réseau social qui ne donne que 3h pour poster ?
    Et si l’avenir des réseaux sociaux passait par… la déconnexion ? Face à TikTok, Instagram ou Snapchat et leur cocktail addictif de publicités, de contenus sans fin et d’interactions souvent agressives, une plateforme entend jouer la carte de la sobriété numérique : son nom, seven39.Ici, pas question de rester en ligne des heures durant. L’accès est limité à une tranche bien précise : de 19h39 à 22h39, heure de la côte Est américaine. Une fenêtre de trois heures, pas une minute de plus. L’idée, selon son créateur Mark Lyons, est de recréer l’excitation d’un moment partagé, comme à l’époque des débuts d’internet : « Après l’école, on allait en ligne, on jouait, on échangeait, puis tout le monde se déconnectait. » Dans cette bulle temporelle, les règles sont simples : pas d’algorithme de recommandation, pas de fil personnalisé. Les publications défilent dans l’ordre chronologique, avec une interface minimaliste sur fond violet, qui rappelle les premiers forums en ligne. Chaque post est limité à 200 caractères. Impossible de republier ou de citer, on peut juste aimer, répondre ou suivre. Et les pseudonymes sont rois.Une autre originalité : si vous tentez d’accéder à seven39 en dehors des horaires, une fenêtre s’affiche, presque comme un rappel à l’ordre : « Les réseaux sociaux sont meilleurs quand nous sommes tous en ligne ensemble. Pas de scroll infini. Pas de FOMO. Juste trois heures de plaisir chaque soir. » Mais cette vision alternative a ses limites. Le créneau unique ne convient pas à tout le monde, surtout avec le décalage horaire. La communauté reste confidentielle — 3 000 membres à peine — et certaines soirées peuvent sembler bien calmes. De plus, tout repose sur les épaules de Mark Lyons, posant la question de la viabilité technique à long terme. Et si la plateforme attire plus de monde, il faudra aussi gérer la modération avec rigueur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    1:57

Plus de podcasts Technologies

À propos de Choses à Savoir TECH

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Site web du podcast

Écoutez Choses à Savoir TECH, Silicon Carne, un peu de picante dans un monde de Tech ! ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités

Choses à Savoir TECH: Podcasts du groupe

Applications
Réseaux sociaux
v7.14.0 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 4/13/2025 - 10:14:53 PM