Depuis 2014, les cours de Dominique Charpin portent sur des aspects très variés de la civilisation mésopotamienne, étudiée avant tout à partir des textes, en pr...
06 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Des administrateurs palatiaux, 1 : l'artisanat
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2024-2025Civilisation mésopotamienne06 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Des administrateurs palatiaux, 1 : l'artisanatRésuméL'une des figures de Mari les mieux connues est l'intendant Mukannišum, qui a déjà donné lieu à de nombreuses études. Sa correspondance permet de compléter notre connaissance de l'activité de nombreux artisans (joaillers, tisserands, etc.), également documentée par les textes de comptabilité. On a de ce fait une vue très détaillée à la fois des pratiques comptables et des realia dont la fabrication était commandée par le roi.
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05 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 3 : un chef de musique et un devin
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2024-2025Civilisation mésopotamienne05 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 3 : un chef de musique et un devinRésumé :Il pourrait paraître paradoxal d'examiner dans une même séance un chef de musique (Warad-ilišu) et un devin (Asqudum) : mais le fait est que ces personnages, aux compétences bien différentes, jouissaient de la confiance du roi, qui leur a donné des missions fort éloignées de leur domaine propre d'activité. Notre intérêt pour Asqudum s'est accru lorsque les fouilles à partir de 1979 ont dégagé au « chantier A » le petit palais dans lequel il a logé pendant la première partie du règne de Zimri-Lim : son architecture est bien conservée et les textes d'archives permettent de voir comment la demeure d'un tel notable était gérée.
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05 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 2 : les « ministres »
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2024-2025Civilisation mésopotamienne05 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 2 : les « ministres »Résumé :Le cas de Habdu-malik est intéressant, car ce « premier ministre » (SUKKAL), étant la plupart du temps proche du roi, n'a guère laissé de lettres et demeure assez mal connu. Heureusement, tel n'est pas le cas des « ministres de l'économie » (šandabakkum), successivement Yasim-Sumu et Ṣidqi-epuh : leur correspondance montre le soin avec lequel ils géraient les différents domaines royaux, dans la vallée de l'Euphrate et celle du Habur.
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04 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 1 : secrétaire, chef-barbier, échanson
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2024-2025Civilisation mésopotamienne04 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - Les proches du roi, 1 : secrétaire, chef-barbier, échansonRésumé :Nous connaissons bien le secrétaire particulier de Zimri-Lim, nommé Šunuhra-Halu : c'est lui qui lisait au souverain le courrier émanant des responsables du royaume, et qui écrivait les lettres que le monarque envoyait en réponse. Le titre d'un autre proche du roi, nommé Dariš-libur, demeure inconnu : j'ai proposé de reconnaître en lui le chef barbier, à qui le roi accordait par définition toute sa confiance. Ses attributions ne se limitaient pas aux soins corporels et aux tenues vestimentaires du souverain : il fut chargé de missions diplomatiques très délicates. Les échansons étaient également des individus qui devaient être au-dessus de tout soupçon.
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03 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - La famille royale
Dominique CharpinCollège de FranceAnnée 2024-2025Civilisation mésopotamienne03 - La Haute-Mésopotamie au XVIIIe siècle av. J.-C. : galerie de portraits - La famille royaleRésumé :On étudiera d'abord les femmes de la famille royale : la reine-mère Addu-duri, ainsi que les deux épouses principales de Zimri-Lim, respectivement Dam-huraṣi et Šibtu. On verra ensuite quel était le statut des enfants royaux, les princesses ayant eu une place particulière dans la diplomatie de leur père, qu'elles soient devenues épouses de ses « vassaux » comme Šimatum et Kirum, ou prêtresses à l'étranger comme Erišti-Aya.
À propos de Civilisation mésopotamienne - Dominique Charpin
Depuis 2014, les cours de Dominique Charpin portent sur des aspects très variés de la civilisation mésopotamienne, étudiée avant tout à partir des textes, en prenant en compte les données de l'archéologie. Certains cours ont porté sur les trois millénaires antérieurs à l'ère chrétienne, comme ceux consacrés aux temples ou à la conclusion des alliances. D'autres ont été plus spécifiquement dévolus à la période paléo-babylonienne (2000-1600 av. J.-C.) : ils ont éclairé la pratique de l'écrit (la correspondance), présenté une ville particulière (Ur), ou étudié une période précise (les successeurs de Hammu-rabi). Ces cours intègrent non seulement les données les plus récemment publiées, mais souvent également des inédits, ce qui permet de relire avec un œil neuf les témoignages connus antérieurement. Cet enseignement constitue le couronnement d'une recherche de longue durée et se prolonge par la publication de livres.
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