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Choses à Savoir PLANETE

Choses à Savoir
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  • Je vous présente mon nouveau label de podcasts
    Voici les 3 premiers podcasts du label Audio Sapiens:1/ SurvivreApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQR2/ A la lueur de l'HistoireApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/a-la-lueur-de-lhistoire/id1849342597Spotify:https://open.spotify.com/show/7HtLCQUQ0EFFS7Hent5mWd3/ Entrez dans la légendeApple Podcasts:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqSpotify:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqEt enfin, le site web du label ;)https://www.audio-sapiens.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:56
  • Quel “cri” est partagé par tous les oiseaux ?
    C’est un cri bref, rauque, presque universel. Qu’il s’agisse d’un merle européen, d’un corbeau américain ou d’un bulbul indonésien, tous semblent partager un même signal sonore : le cri d’alerte. Une étude publiée en 2025 par une équipe internationale de bioacousticiens, après avoir analysé plus de 300 espèces à travers tous les continents, révèle qu’il existe une signature acoustique commune lorsque les oiseaux veulent signaler un danger.Les chercheurs ont observé que ce cri particulier, souvent émis en cas de prédation, possède toujours les mêmes caractéristiques : une fréquence médiane, un timbre rugueux, et une durée très courte, de l’ordre de quelques dixièmes de seconde. Contrairement aux chants territoriaux ou aux appels de contact, qui varient énormément d’une espèce à l’autre, le cri d’alerte semble obéir à une logique universelle, presque instinctive.Cette convergence n’a rien d’un hasard. Selon l’étude, elle répond à des contraintes évolutives partagées. Un cri d’alerte doit être immédiatement reconnaissable, même pour une autre espèce, et difficile à localiser par le prédateur. Ce double objectif expliquerait pourquoi, au fil des millions d’années, les oiseaux ont développé des signaux acoustiques similaires, malgré leurs différences de taille, d’habitat ou de larynx.Les chercheurs ont mené des expériences étonnantes : dans une réserve du Costa Rica, la diffusion du cri d’alerte d’une mésange charbonnière a provoqué la fuite instantanée d’une dizaine d’autres espèces, pourtant étrangères à ce son. En Afrique du Sud, le même phénomène a été observé chez les tisserins et les tourterelles. Même les oiseaux qui n’avaient jamais été exposés à ces signaux semblaient en comprendre le sens, comme s’il existait un code sonore universel du danger.Cette découverte bouleverse notre compréhension du langage animal. Elle suggère que la communication entre espèces pourrait reposer sur des structures acoustiques fondamentales, comparables à des “mots” partagés de manière instinctive. En d’autres termes, les oiseaux parleraient tous une forme de dialecte commun lorsqu’il s’agit de survie.Au-delà de la curiosité scientifique, ces travaux ouvrent des perspectives fascinantes. Comprendre ce langage universel pourrait aider les écologues à mieux anticiper les réactions des oiseaux face aux menaces — qu’elles soient naturelles ou humaines. Et si, quelque part dans la canopée, un cri bref et rugueux s’élève, ce n’est pas une simple note dans le vent : c’est peut-être la langue la plus ancienne du monde animal, celle de la peur partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:45
  • Les voitures hybrides rechargeables polluent-elles moins que les voitures thermiques ?
    Pendant des années, la voiture hybride rechargeable a été présentée comme la solution miracle de la transition écologique. Mi-électrique, mi-thermique, elle promettait le meilleur des deux mondes : une mobilité propre en ville et une autonomie longue distance. Mais un rapport publié récemment par l’ONG Transport & Environment vient d’écorner sérieusement cette image. Selon cette étude, les hybrides rechargeables pollueraient presque autant que les voitures à essence ou diesel, et parfois même davantage dans certaines conditions.Le problème principal, explique le rapport, tient à l’usage réel de ces véhicules. Sur le papier, une hybride rechargeable peut rouler entre 50 et 80 kilomètres en mode 100 % électrique. Mais dans la pratique, la majorité des conducteurs ne branchent que rarement leur voiture. Résultat : le moteur thermique fonctionne bien plus souvent que prévu. En Europe, seules 20 à 30 % des distances parcourues le sont réellement en mode électrique. Le reste du temps, le moteur à combustion prend le relais — et la voiture devient alors aussi polluante qu’un véhicule classique, voire plus, car elle est plus lourde.Le rapport est accablant : en conditions réelles, les émissions de CO₂ des hybrides rechargeables atteindraient plus de 150 grammes par kilomètre, soit presque le double de ce qu’affichent les chiffres officiels des constructeurs. En cause : des tests d’homologation trop favorables, réalisés dans des conditions idéales — batterie pleine, trajets courts et vitesse constante. Dans la vraie vie, entre trajets sur autoroute et batteries souvent à moitié vides, ces véhicules se comportent davantage comme des thermiques améliorées que comme des voitures “vertes”.Les experts de Transport & Environment dénoncent également un effet pervers des politiques publiques. Dans de nombreux pays européens, ces véhicules bénéficient encore d’importantes subventions et d’avantages fiscaux, pensés pour accélérer la décarbonation du parc automobile. “Les hybrides rechargeables sont une impasse climatique”, avertit l’ONG. “Elles donnent une illusion de transition, tout en retardant le basculement vers le tout-électrique.”Les constructeurs, eux, défendent une vision plus nuancée. Ils rappellent que ces voitures peuvent être propres à condition d’être utilisées comme prévu — c’est-à-dire rechargées tous les jours et sur de courts trajets. Mais la conclusion du rapport est claire : l’hybride rechargeable n’est pas une solution durable, seulement un compromis temporaire. Et si l’on veut vraiment réduire les émissions, il faudra tôt ou tard choisir entre essence… et électricité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:02
  • Pourquoi de l'or se forme dans les aiguilles de certains sapins ?
    Dans les forêts du nord de l’Europe, certains sapins cachent un trésor inattendu. Dans leurs aiguilles, les scientifiques ont découvert… de l’or. Pas des paillettes visibles à l’œil nu, mais de minuscules nanoparticules métalliques, formées au cœur même du végétal. Ce phénomène fascinant, resté longtemps mystérieux, vient d’être éclairé par une étude publiée le 28 août 2025 dans la revue Environmental Microbiome.Les chercheurs de l’université d’Oulu, en Finlande, se sont penchés sur les aiguilles de l’épicéa commun, Picea abies. Ils ont prélevé des échantillons d’arbres poussant au-dessus de gisements aurifères et ont fait une découverte stupéfiante : dans quatre arbres sur vingt-trois, les aiguilles contenaient de véritables nanoparticules d’or. Comment cet élément, réputé inerte, pouvait-il apparaître au sein d’un organisme vivant ?Tout commence dans le sol. Dans les zones riches en or, l’eau qui s’infiltre peut dissoudre de minuscules quantités du métal précieux. Les racines de l’arbre absorbent ensuite cette eau, qui monte lentement dans les tissus jusqu’aux aiguilles. C’est là qu’intervient le chaînon manquant : des bactéries invisibles, appelées “endophytes”, qui vivent naturellement à l’intérieur des plantes. Ces micro-organismes, en modifiant la chimie locale, seraient capables de précipiter l’or dissous et de le transformer en particules solides. Autrement dit, les bactéries feraient “cristalliser” l’or dans les aiguilles.L’étude a révélé que certaines familles bactériennes, comme Cutibacterium ou Corynebacterium, étaient plus présentes dans les aiguilles contenant de l’or. Les chercheurs ont même observé, au microscope électronique, de véritables biofilms bactériens enserrant les nanoparticules dorées. Ces communautés microbiennes semblent agir comme de minuscules usines de biomineralisation, transformant la matière dissoute en métal pur.Mais attention : ce phénomène reste rare et capricieux. Tous les sapins poussant sur un sol aurifère ne contiennent pas d’or. Il dépend de la composition du sol, de l’humidité, du réseau racinaire, et surtout de la présence des bonnes bactéries au bon endroit.Au-delà de la curiosité scientifique, cette découverte ouvre une voie étonnante : celle d’une prospection minière écologique. En étudiant les arbres et leurs microbes, il serait peut-être possible de repérer des gisements d’or enfouis sans creuser la terre. Ainsi, même au cœur d’une forêt boréale, un simple sapin pourrait devenir un éclaireur précieux, pointant silencieusement vers les trésors cachés de la planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04
  • Pourquoi certains pins penchent toujours vers l'équateur ?
    C’est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. Et cette direction n’est pas aléatoire : ils s’inclinent vers l’équateur, qu’ils soient situés dans l’hémisphère Nord ou Sud. Un mystère botanique qui intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies.Ces arbres élancés, qui peuvent atteindre 60 mètres de haut, poussent naturellement droits dans la plupart des conditions. Pourtant, des mesures précises effectuées par une équipe de chercheurs australiens en 2017 (publiées dans Ecology) ont révélé un schéma troublant : plus les pins colonnaires sont éloignés de l’équateur, plus leur inclinaison vers celui-ci est marquée, jusqu’à 8 à 10 degrés. En d’autres termes, un pin situé dans l’hémisphère sud penchera vers le nord, et inversement.Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été explorées. La première évoque le champ magnétique terrestre, qui pourrait influencer la croissance de ces arbres, un peu comme il guide certains animaux migrateurs. Mais aucune preuve solide ne vient confirmer ce lien. D’autres chercheurs ont pensé à une réponse phototropique, c’est-à-dire à une croissance orientée vers la lumière. Comme la trajectoire apparente du Soleil diffère selon la latitude, les arbres pourraient orienter lentement leur tronc vers la zone où l’exposition solaire est la plus régulière : celle de l’équateur. Cette hypothèse semble la plus plausible, mais elle ne suffit pas à tout expliquer, car d’autres espèces voisines ne présentent pas le même comportement.Une troisième piste concerne la rotation terrestre. Selon certains modèles, la force de Coriolis pourrait influencer la distribution des hormones de croissance (les auxines) dans les tissus végétaux, entraînant une croissance asymétrique du tronc. Ce serait une sorte d’effet “invisible” de la dynamique terrestre sur la biologie des plantes.Les chercheurs de l’université James Cook, en Australie, ont confirmé que cette inclinaison est constante et reproductible, mais son origine exacte reste mystérieuse. Aucun facteur climatique local (vents dominants, sol, humidité) ne permet de l’expliquer complètement.Ainsi, ces pins colonnaires qui s’inclinent avec élégance rappellent que la nature cache encore des énigmes : même dans un monde où les satellites scrutent chaque forêt, un simple arbre peut défier notre compréhension. Et, quelque part dans le Pacifique, des forêts entières continuent de saluer silencieusement le Soleil — toujours en direction de l’équateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:15

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