Powered by RND
PodcastsSciencesChoses à Savoir PLANETE

Choses à Savoir PLANETE

Choses à Savoir
Choses à Savoir PLANETE
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 924
  • Comment utiliser les sachets de thé usagés pour son jardin ?
    Après une bonne tasse de thé, on a tous le même réflexe : direction la poubelle pour le sachet. Et pourtant, ce petit déchet peut rendre de grands services au jardin ! Compost, engrais, répulsif naturel… les sachets de thé usagés ont plus d’un tour dans leur sac. Voici comment les utiliser de manière simple et efficace.D’abord, il faut savoir que même après infusion, les feuilles de thé conservent de nombreux nutriments. Elles sont riches en azote, un élément essentiel pour nourrir les plantes. Glissé directement dans la terre d’un pot ou enfoui au pied d’une plante, un sachet de thé va se décomposer lentement et enrichir le sol tout en améliorant sa structure. Résultat : des plantes plus vigoureuses, un sol plus vivant.Autre possibilité : le compost. Les sachets de thé usagés sont parfaits pour stimuler la décomposition des déchets organiques. Ils équilibrent le rapport entre les déchets « verts » et « bruns », et accélèrent la transformation en humus fertile. Attention cependant : certains sachets contiennent du plastique. Mieux vaut donc vérifier leur composition ou opter pour des sachets en papier ou en fibres naturelles.Mais ce n’est pas tout : les sachets de thé peuvent aussi protéger vos plantations. Grâce à leurs tanins, ils repoussent certains insectes, les limaces, voire les chats qui grattent les jardinières. Il suffit d’en disposer quelques-uns autour des plantes sensibles pour créer une barrière naturelle. Les thés aromatisés à la menthe ou aux agrumes sont encore plus efficaces !Vous avez des graines à faire germer ? Là encore, les sachets peuvent vous aider. Il suffit de les ouvrir légèrement, d’y glisser une graine, et de les garder au chaud et à l’humidité. Le sachet agit comme une mini-serre, en retenant l’eau et en libérant peu à peu des nutriments. Une fois la pousse sortie, vous pouvez planter le tout directement en pleine terre.Enfin, pour les plantes en pot, les sachets de thé placés au fond du contenant avant d’ajouter la terre peuvent aider à garder l’humidité tout en évitant les excès d’eau. Un petit coup de pouce contre les moisissures ou les champignons.En bref, les sachets de thé usagés sont bien plus utiles qu’on ne le pense. Plutôt que de les jeter, transformez-les en alliés du jardin. C’est économique, écologique… et vos plantes vous diront merci ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:10
  • Pourquoi le “Pays de la Mort” verdit-il ?
    Le désert du Thar, surnommé le « Pays de la Mort », situé à la frontière de l’Inde et du Pakistan, connaît une transformation spectaculaire. Selon une étude publiée en avril 2025 dans Cell Reports Sustainability, cette région aride a vu sa couverture végétale augmenter de 38 % entre 2001 et 2023. Ce phénomène, rare à l’échelle mondiale, intrigue les scientifiques et soulève des questions sur les causes de ce verdissement.​Une mousson plus généreuseL’un des principaux facteurs identifiés est l’augmentation des précipitations pendant la saison de la mousson. Les données satellitaires indiquent une hausse de 64 % des pluies estivales au cours des deux dernières décennies. Ce surplus d’eau a favorisé la croissance de la végétation, transformant progressivement le paysage désertique. L’impact de l’activité humaineParallèlement, l’expansion de l’agriculture et de l’urbanisation a joué un rôle significatif. Le développement de l’irrigation, notamment grâce au canal Indira Gandhi, a permis d’exploiter les nappes phréatiques pour l’agriculture, même en dehors de la saison des pluies. Cette utilisation intensive de l’eau a conduit à une augmentation de 74 % des surfaces cultivées et de 95 % des zones irriguées entre 1980 et 2015.Une croissance démographique notableLe Thar est aujourd’hui le désert le plus peuplé au monde, avec plus de 16 millions d’habitants. Cette densité de population a entraîné une urbanisation rapide, avec une expansion des zones urbaines allant de 50 % à 800 % entre 1985 et 2020. Cette croissance démographique et économique a contribué à la transformation du paysage.Des défis environnementaux persistantsMalgré ces changements positifs en apparence, des préoccupations subsistent. La surexploitation des nappes phréatiques menace la durabilité des ressources en eau. De plus, l’augmentation des températures et des événements climatiques extrêmes, comme les inondations, pourraient compromettre les gains réalisés. Enfin, la transformation de l’écosystème pourrait mettre en danger la biodiversité locale et les modes de vie traditionnels, notamment ceux des communautés nomades. ​Une exception mondialeContrairement à d’autres déserts, comme le Sahara ou le Kalahari, qui subissent une désertification accrue, le Thar fait figure d’exception. Cette évolution souligne l’importance de la gestion durable des ressources et de l’adaptation aux changements climatiques pour préserver cet équilibre fragile.​En résumé, le verdissement du désert du Thar résulte d’une combinaison de facteurs climatiques et humains. Si cette transformation offre des opportunités, elle nécessite une vigilance constante pour assurer la pérennité des écosystèmes et des communautés locales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:10
  • Quel animal vieux de 10.000 ans vient d'être ressuscité ?
    En avril 2025, la start-up américaine Colossal Biosciences a annoncé la naissance de trois louveteaux génétiquement modifiés, baptisés Romulus, Remus et Khaleesi. Présentés comme des "loups terribles" (dire wolves), ces animaux sont le fruit d'une tentative de recréer une espèce éteinte depuis environ 10 000 ans.Une prouesse biotechnologiqueColossal Biosciences, fondée en 2021, s'est spécialisée dans la "déséxtinction" d'espèces disparues. Pour ce projet, les scientifiques ont séquencé l'ADN de fossiles de loups terribles, notamment une dent vieille de 13 000 ans et un osselet de 72 000 ans. Ils ont identifié 14 gènes clés associés à 20 traits caractéristiques de l'espèce, tels que la taille imposante, le pelage dense et la morphologie crânienne. Ces gènes ont été modifiés dans des cellules de loups gris modernes à l'aide de la technologie CRISPR-Cas9. Les embryons ainsi créés ont été implantés dans des chiennes domestiques, aboutissant à la naissance des trois louveteaux.Des hybrides, pas des clonesBien que ces animaux présentent des caractéristiques physiques similaires aux loups terribles, ils ne sont pas des clones exacts de l'espèce éteinte. Les modifications génétiques ont été limitées à certaines mutations spécifiques, et aucun ADN ancien n'a été directement intégré. En réalité, Romulus, Remus et Khaleesi sont des loups gris modifiés pour ressembler aux loups terribles, mais ils restent génétiquement distincts de ces derniers.Réactions et controversesL'annonce de Colossal Biosciences a suscité des réactions mitigées. Certains saluent une avancée majeure en biotechnologie, tandis que d'autres critiquent une opération de communication plus qu'une véritable résurrection d'espèce. Des experts soulignent que les loups terribles et les loups gris ont divergé il y a plusieurs millions d'années et appartiennent à des genres différents, rendant la reconstitution complète de l'espèce éteinte improbable.Perspectives et implicationsColossal Biosciences envisage d'utiliser cette technologie pour d'autres projets de déséxtinction, notamment le mammouth laineux, le dodo et le tigre de Tasmanie. L'entreprise affirme que ces initiatives pourraient contribuer à la restauration des écosystèmes et à la conservation des espèces menacées. Cependant, des questions éthiques et écologiques persistent quant à l'impact de la réintroduction d'espèces disparues dans des environnements modernes.En somme, la naissance de Romulus, Remus et Khaleesi représente une étape notable dans le domaine de la biotechnologie, mais elle soulève également des interrogations sur les limites et les objectifs de la déséxtinction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:06
  • Qui est à l'origine du sable radioactif du Sahara ?
    En mars 2022, un impressionnant nuage de poussière saharienne a recouvert une grande partie de l'Europe de l'Ouest, teintant le ciel d'une teinte ocre. Au-delà de l'aspect visuel, des analyses ont révélé la présence de traces de radioactivité dans ces poussières, suscitant des interrogations sur leur origine.Une signature radioactive inattendueInitialement, les soupçons se sont portés sur les essais nucléaires français réalisés dans le Sahara algérien entre 1960 et 1966, notamment autour de Reggane et d'In Ekker. Cependant, une étude menée par l'Université Paris-Saclay a révélé que la signature radioactive des poussières correspondait davantage aux retombées globales des essais nucléaires atmosphériques menés par les États-Unis et l'URSS dans les années 1950 et 1960. Les isotopes de plutonium détectés présentaient des ratios caractéristiques de ces essais, distincts de ceux des tests français.Un héritage persistant des essais nucléairesLes essais nucléaires atmosphériques de la guerre froide ont dispersé des quantités significatives de radionucléides dans l'atmosphère. Ces particules, une fois déposées au sol, peuvent être remises en suspension par des phénomènes naturels tels que les tempêtes de sable. Ainsi, les poussières sahariennes peuvent contenir des traces de ces retombées, même des décennies après les essais.Un risque sanitaire minimalLes niveaux de radioactivité mesurés dans les poussières sahariennes transportées vers l'Europe restent très faibles, bien en dessous des seuils considérés comme dangereux pour la santé. Les principales préoccupations sanitaires liées à ces épisodes concernent davantage les particules fines (PM10), qui peuvent affecter la qualité de l'air et provoquer des problèmes respiratoires, notamment chez les personnes sensibles.Une mémoire environnementaleCet épisode rappelle que les conséquences des essais nucléaires atmosphériques du XXe siècle perdurent dans l'environnement. Les radionucléides libérés à l'époque continuent de circuler, portés par les vents et les tempêtes, soulignant l'importance de la surveillance continue de la radioactivité dans l'environnement.En résumé, bien que les poussières sahariennes de mars 2022 aient contenu des traces de radioactivité, leur origine est davantage liée aux essais nucléaires américains et soviétiques qu'à ceux de la France. Les niveaux détectés ne présentent pas de danger pour la santé, mais ils témoignent de la persistance des retombées nucléaires dans notre environnement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:02
  • Pourquoi faut-il éviter d'empiler des pierres ?
    C’est un geste devenu courant chez les randonneurs ou les promeneurs en quête de poésie ou de spiritualité : empiler des pierres pour créer un "cairn". Ces petits monticules, parfois minimalistes, parfois spectaculaires, fleurissent dans les forêts, au bord des rivières, ou en montagne. Pourtant, derrière cette habitude en apparence inoffensive se cache un vrai problème écologique.Traditionnellement, les cairns ont une fonction bien précise : ils servent de repères sur les sentiers de randonnée, notamment dans les zones rocheuses où les chemins sont difficiles à identifier. Mais aujourd’hui, leur usage a largement dérivé vers un geste symbolique ou esthétique. Certains les considèrent comme des marques de passage, d’autres y voient un acte méditatif ou une "offrande à la nature".Mais attention : cette pratique n’est pas sans conséquences.1. Un bouleversement des écosystèmesSous chaque pierre se cache un petit monde : insectes, mousses, micro-organismes, parfois même de petits reptiles ou amphibiens. En déplaçant ces pierres, on détruit leur habitat, on expose ces espèces à la lumière, à la chaleur ou à des prédateurs. Une pierre déplacée, c’est parfois tout un micro-écosystème qui disparaît.2. Un impact sur les sols et la floreLes cairns sont souvent construits sur des terrains fragiles, comme les bords de rivières ou les sentiers de montagne. En déplaçant les pierres, on contribue à l’érosion des sols et à la disparition de certaines plantes, qui dépendent de la stabilité du terrain pour pousser. De plus, la multiplication de ces empilements peut encourager d’autres randonneurs à sortir du sentier pour faire de même, aggravant le piétinement de zones sensibles.3. Une confusion sur les cheminsDans certains cas, les cairns sauvages peuvent être confondus avec les cairns officiels qui balisent les sentiers. Cela peut entraîner des erreurs d’orientation, voire mettre en danger des marcheurs mal informés. Ce qui devait être un geste poétique peut alors avoir des conséquences très concrètes.Un appel à la responsabilitéAujourd’hui, de nombreux parcs naturels et réserves demandent expressément de ne pas empiler de pierres. Non par rigidité, mais pour protéger ce que nous sommes venus chercher : une nature authentique et préservée. Le meilleur souvenir que l’on puisse laisser derrière soi, c’est… rien du tout. Ni pierre déplacée, ni trace, juste le silence et le respect.Alors la prochaine fois que tu verras un tas de pierres, admire-le si tu veux… mais ne l’imite pas. La nature, elle, n’a pas besoin d’être réorganisée pour être belle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:00

Plus de podcasts Sciences

À propos de Choses à Savoir PLANETE

Un podcast dédié à la protection de la planète ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Site web du podcast

Écoutez Choses à Savoir PLANETE, Y'a plus de saisons ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités

Choses à Savoir PLANETE: Podcasts du groupe

Applications
Réseaux sociaux
v7.16.2 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 4/28/2025 - 10:09:00 AM