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Choses à Savoir PLANETE

Podcast Choses à Savoir PLANETE
Choses à Savoir
Un podcast dédié à la protection de la planète ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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5 sur 896
  • Quelle l'île la plus éloignée du monde ?
    Tristan da Cunha est un archipel volcanique situé dans l’océan Atlantique Sud, à environ 2 400 km des côtes de l’Afrique du Sud et 3 700 km du Brésil. Il s’agit de l’un des lieux les plus isolés de la planète, où vit une petite communauté coupée du monde.1. Un territoire britannique perdu dans l’AtlantiqueL’archipel fait partie du territoire britannique d’outre-mer de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha. Il se compose de plusieurs îles, mais seule l’île principale, Tristan da Cunha, est habitée. Les autres îles – Inaccessible, Nightingale et Gough – sont des réserves naturelles.L’île a été découverte en 1506 par le navigateur portugais Tristão da Cunha, mais il n’a pas pu y débarquer en raison des conditions difficiles. Ce sont les Britanniques qui s’y sont installés en 1816, notamment pour éviter que les Français ne l’utilisent comme base pour libérer Napoléon, exilé à Sainte-Hélène.2. Une population minuscule et uniqueAujourd’hui, l’île principale abrite environ 250 habitants, vivant dans le seul village, Edinburgh of the Seven Seas. Tous sont issus de quelques familles fondatrices, créant une population aux liens de parenté très étroits. L’économie repose sur la pêche à la langouste, l’agriculture de subsistance et la vente de timbres et de pièces de collection.Il n’y a ni aéroport ni port en eau profonde, ce qui rend l’accès extrêmement difficile. L’unique moyen d’atteindre Tristan da Cunha est par bateau depuis l’Afrique du Sud, un voyage de 6 jours, avec seulement quelques départs par an.3. Un climat rude et une nature préservéeLe climat est océanique subpolaire, avec des températures modérées toute l’année (entre 5°C et 20°C), mais des vents forts et des précipitations fréquentes. Le volcan Queen Mary’s Peak, culminant à 2 062 mètres, domine l’île et est une menace constante. En 1961, une éruption a forcé les habitants à évacuer temporairement vers l’Angleterre.Les îles de l’archipel sont un refuge pour une faune unique, notamment des oiseaux marins rares, comme l’albatros à bec jaune et le pingouin sauteur. L’île de Gough, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite l’un des écosystèmes les plus intacts de la planète.ConclusionTristan da Cunha est un territoire fascinant, marqué par son extrême isolement, une communauté résiliente et une nature sauvage. Bien qu’elle soit sous souveraineté britannique, elle reste un monde à part, coupé du reste de l’humanité et protégé des influences extérieures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:08
  • Peut-on utiliser l’eau de mer pour éteindre les incendies ?
    L’eau de mer est abondante et semble être une ressource idéale pour lutter contre les incendies, notamment dans les régions côtières. Cependant, son utilisation soulève plusieurs défis techniques et environnementaux.1. Utilisation possible en cas d’urgenceDans certaines situations, l’eau de mer est effectivement employée pour combattre les incendies. Par exemple, les hélicoptères bombardiers d’eau et les avions amphibies comme le Canadair puisent directement dans l’océan pour larguer de l’eau sur les feux de forêt. De même, les pompiers peuvent utiliser l’eau de mer pour éteindre les incendies dans les ports ou sur les navires.2. Problèmes liés au selL’eau de mer contient environ 35 g de sel par litre, ce qui peut poser plusieurs problèmes :Corrosion des équipements : Le sel accélère l’usure des pompes, des canalisations et des véhicules d’incendie, nécessitant un entretien fréquent et coûteux. Dégradation des sols et des végétaux : Lorsqu’elle est utilisée sur des feux de forêt, l’eau de mer peut rendre les sols plus salins, nuisant à la croissance des plantes et à la régénération de la végétation après l’incendie. Dépôts sur les structures : Dans les zones urbaines, le sel peut endommager les bâtiments, les routes et les infrastructures électriques. 3. Efficacité comparée à l’eau douceL’eau de mer est généralement aussi efficace que l’eau douce pour éteindre les incendies, car c’est avant tout la capacité d’absorption de chaleur et l’effet d’étouffement des flammes qui comptent. Toutefois, la présence de sel peut altérer certains agents extincteurs chimiques et réduire l’efficacité des mousses anti-incendie.4. Impact environnementalLe déversement d’eau salée en grande quantité dans les écosystèmes terrestres et d’eau douce peut perturber l’équilibre écologique. De plus, l’eau projetée sur un incendie entraîne souvent des résidus de cendres et de débris, qui peuvent ensuite contaminer les milieux marins.ConclusionL’eau de mer est une ressource précieuse en cas d’incendie, notamment en urgence et dans les environnements maritimes. Toutefois, ses effets corrosifs, son impact sur les sols et son potentiel de pollution limitent son usage généralisé. Dans les régions côtières, des solutions alternatives, comme le dessalement partiel ou l’utilisation prudente de cette eau, pourraient être envisagées pour maximiser son efficacité tout en réduisant ses effets négatifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • Pourquoi la banquise fond-elle plus vite en Arctique qu’en Antarctique ?
    La banquise fond plus vite en Arctique qu’en Antarctique en raison de plusieurs facteurs climatiques, géographiques et océanographiques.1. Différences géographiques fondamentalesL’Arctique est un océan entouré de continents, tandis que l’Antarctique est un continent entouré d’océans. Cette configuration joue un rôle majeur dans la fonte de la glace. En Arctique, la banquise flotte sur l’océan, ce qui la rend plus vulnérable aux variations de température de l’eau. En Antarctique, une grande partie de la glace repose sur un continent, ce qui la protège davantage du réchauffement océanique direct.2. Réchauffement climatique plus marqué en ArctiqueL’Arctique subit un phénomène appelé amplification arctique. Cela signifie que la température y augmente environ deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Cette accélération est due à la diminution de la surface de la banquise, qui réfléchit normalement la lumière solaire. Lorsque la glace fond, elle est remplacée par de l’eau sombre qui absorbe davantage de chaleur, ce qui accélère encore la fonte.En Antarctique, ce phénomène est atténué par la présence d’un vaste plateau continental recouvert de glace, qui empêche une absorption rapide de chaleur par les océans environnants.3. Influence des courants marins et atmosphériquesLes courants océaniques réchauffent plus facilement l’Arctique. Le Gulf Stream, un courant chaud de l’Atlantique Nord, amène de l’eau tiède vers l’Arctique, contribuant à la fonte de la banquise. En revanche, l’Antarctique est entouré par le courant circumpolaire antarctique, un puissant courant marin qui agit comme un bouclier thermique en isolant le continent des eaux plus chaudes venues du nord.4. Pollution et effet des suiesLes particules de suie issues de la combustion des énergies fossiles s’accumulent davantage en Arctique, car elles sont transportées par les vents des continents peuplés de l’hémisphère Nord (Europe, Amérique du Nord, Asie). Ces particules se déposent sur la glace, réduisant son pouvoir réfléchissant et accélérant ainsi la fonte.ConclusionL’Arctique fond plus rapidement que l’Antarctique en raison de son exposition directe aux eaux plus chaudes, de l’amplification arctique et des influences des courants océaniques. En revanche, l’Antarctique, protégé par son isolement géographique et ses conditions climatiques extrêmes, résiste mieux au réchauffement global – bien que certains signes préoccupants de fonte commencent aussi à s’y manifester. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22
  • Pourquoi dit-on l' “été indien” ?
    L’expression été indien évoque ces périodes de douceur automnale qui surviennent après les premiers froids. Mais pourquoi parle-t-on d’un été indien et non d’un été tardif ou d’un été d’octobre ? L’origine de cette expression est aussi intéressante que les phénomènes climatiques qu’elle désigne.L’été indien est un phénomène météorologique qui se caractérise par une remontée des températures après une période de froid en automne. Il dure généralement quelques jours et s’accompagne d’un ciel dégagé. On l’observe souvent en Amérique du Nord, notamment au Canada et aux États-Unis, mais aussi en Europe. Toutefois, l’usage du terme été indien est plus courant dans les pays francophones.L’origine de cette expression remonte au XVIIIe siècle en Amérique du Nord. Les colons européens auraient observé que ces périodes de douceur intervenaient alors que les peuples autochtones continuaient leurs activités de chasse et de cueillette avant l’arrivée définitive de l’hiver. On pense aussi que ce terme pourrait faire référence aux incendies de forêts allumés par les Amérindiens pour faciliter la chasse, phénomène qui coïncidait souvent avec ces périodes de chaleur inhabituelle.L’expression Indian Summer apparaît en anglais dès la fin du XVIIIe siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 1778 par un écrivain américain, John de Crevecoeur, dans une lettre où il décrit ces périodes automnales agréables. En France, l’expression été indien est adoptée plus tard, probablement sous l’influence des échanges entre le Canada francophone et la métropole.Dans le langage courant, été indien a pris une dimension plus large, évoquant une période de répit, une seconde chance ou une renaissance inattendue. On parle ainsi de l’été indien d’une carrière ou d’une relation pour désigner une embellie tardive. Cette connotation poétique et nostalgique a été renforcée par la célèbre chanson L’Été indien de Joe Dassin, sortie en 1975, qui a ancré l’expression dans la culture populaire francophone.Ainsi, l’été indien n’est pas seulement un phénomène climatique ; c’est aussi une métaphore du temps qui s’étire, d’un bonheur prolongé au-delà des attentes. Une manière douce d’accueillir l’automne en profitant encore un peu de la chaleur estivale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:39
  • Pourquoi la reconstruction des campings affecte la Dune du Pilat ?
    La reconstruction des campings autour de la Dune du Pilat, suite aux incendies dévastateurs de l'été 2022, suscite une vive controverse en raison de son impact environnemental et paysager sur ce site naturel emblématique.Artificialisation et bétonisation du siteDes associations environnementales, telles que la Coordination Environnementale du Bassin d'Arcachon (Ceba), dénoncent une "artificialisation" excessive lors de la reconstruction des campings. Elles pointent du doigt l'utilisation massive de béton et la construction de structures permanentes qui altèrent le caractère naturel de la zone. Selon Marc Muret, élu de l'opposition à La Teste-de-Buch, "on modifie fortement le relief naturel du site et ça va à l’encontre des prescriptions sur un site classé"Impact visuel accruLes incendies ayant détruit une grande partie de la couverture forestière, les campings reconstruits sont désormais beaucoup plus visibles depuis la dune et le bassin d'Arcachon. Cette nouvelle visibilité des installations touristiques est perçue comme une dégradation du paysage par les défenseurs de l'environnement. Jacques Storelli, président de la Ceba, parle d'une "transformation des campings en lotissements visibles de la Dune et du Bassin"Non-conformité aux recommandations environnementalesUn rapport de l'Inspection Générale de l'Environnement et du Développement Durable (Igedd) avait préconisé des mesures strictes pour limiter l'impact des campings sur le site, notamment la réduction du nombre d'emplacements et l'utilisation de structures démontables. Cependant, les reconstructions actuelles semblent s'écarter de ces recommandations, avec l'ajout de structures permanentes et une augmentation du nombre d'hébergements. Un document du ministère de la Transition écologique autorise en effet la construction de 158 tentes-lodges dans un autre camping de la zoneRecours juridiques en coursFace à ces dérives, la Ceba a déposé des recours devant le tribunal administratif pour contester les projets de reconstruction de certains campings, estimant qu'ils "bousillent la dune du Pilat"Ces actions juridiques visent à préserver l'intégrité écologique et paysagère de ce site classé, menacé par une urbanisation touristique jugée excessive.En conclusion, la reconstruction des campings autour de la Dune du Pilat, telle qu'elle est actuellement menée, pose de sérieux problèmes environnementaux et paysagers. Il est essentiel de concilier les besoins économiques liés au tourisme avec la préservation de ce patrimoine naturel unique, en respectant les recommandations environnementales et en limitant l'impact des infrastructures sur le site. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:50

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Generated: 3/7/2025 - 2:31:46 AM