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Choses à Savoir PLANETE

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Choses à Savoir
Un podcast dédié à la protection de la planète ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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5 sur 889
  • Que sont les végétaux "extrêmophiles" ?
    Les végétaux extrêmophiles sont des plantes capables de survivre et de se développer dans des conditions extrêmes que la plupart des autres espèces végétales ne pourraient tolérer. Ces conditions incluent des températures glaciales ou brûlantes, une sécheresse extrême, une salinité excessive ou encore des environnements pauvres en nutriments. Ces plantes fascinantes jouent un rôle clé dans la compréhension des limites de la vie sur Terre et de son éventuelle existence sur d’autres planètes.Des survivants hors normesLes végétaux extrêmophiles ont développé des adaptations spectaculaires pour faire face à des milieux hostiles :- Une capacité de résistance au froid extrême, notamment chez les plantes polaires et alpines, qui produisent des substances antigel naturelles pour protéger leurs cellules.- Un métabolisme réduit, leur permettant de ralentir leur croissance en cas de conditions défavorables et de reprendre leur développement dès que l’environnement redevient propice.- Une tolérance aux sols pauvres en nutriments, grâce à des racines capables d’exploiter des ressources minimales.- Une grande capacité de régénération, leur permettant de survivre après des périodes de stress extrême, comme une sécheresse prolongée ou une forte exposition aux radiations.Une expérience révolutionnaire en laboratoireRécemment, une expérience menée par Cesar Amaral, astrobiologiste à l’université d’État de Rio de Janeiro, a mis en lumière l’extraordinaire résilience de deux espèces végétales extrêmophiles : la mousse Sanionia uncinata et la fleur Colobanthus quitensis. Ces plantes, qui poussent naturellement sur un glacier de la péninsule Antarctique, ont été cultivées en laboratoire sur un substrat imitant la composition du sol lunaire.Le succès de cette expérience est une avancée majeure. Il suggère que certaines plantes terrestres extrêmophiles pourraient potentiellement être utilisées pour verdir des environnements extraterrestres, comme la Lune ou Mars. Ces résultats renforcent l’hypothèse que la colonisation végétale de milieux hostiles est envisageable, à condition de sélectionner les bonnes espèces et de leur fournir un minimum de conditions de survie.Vers une agriculture extraterrestre ?Ces découvertes alimentent les recherches sur la possibilité de cultiver des plantes sur la Lune ou sur Mars. Si certaines mousses et fleurs peuvent pousser sur des sols lunaires simulés, cela signifie qu’une forme de biosphère contrôlée pourrait être envisagée dans de futures missions spatiales. Les plantes ne serviraient pas uniquement à produire de l’oxygène et des aliments, mais aussi à recycler les déchets et stabiliser l’environnement des habitats extraterrestres.Les végétaux extrêmophiles nous rappellent ainsi que la vie est capable d’adaptation bien au-delà de ce que nous imaginons. Et qui sait ? Peut-être seront-ils les premiers colons verts de la Lune. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:35
  • Qu’est-ce que l'effrayant « diable noir » ?
    Le diable noir, ou Melanocetus johnsonii, est une créature des abysses aussi fascinante qu’effrayante. Ce poisson des profondeurs, rarement aperçu à la surface, est l’un des représentants les plus célèbres des poissons-lanternes. Son apparence digne d’un film d’horreur et son mode de vie singulier en font un véritable symbole des mystères des abysses.Un monstre des profondeursLe diable noir vit entre 200 et 2 000 mètres de profondeur, dans une obscurité quasi totale. Il possède un corps globuleux, une peau noire et visqueuse, ainsi qu’une énorme bouche garnie de dents acérées. Sa caractéristique la plus intrigante est son leurre bioluminescent, une excroissance située sur sa tête appelée esca. Ce filament lumineux, produit grâce à des bactéries, sert à attirer les proies imprudentes qui se retrouvent rapidement happées par sa mâchoire redoutable.Un prédateur parfaitement adapté à son environnementDans les abysses, la nourriture est rare. Le diable noir a donc développé des adaptations impressionnantes pour survivre :- Une bouche extensible : il peut engloutir des proies aussi grandes que lui.- Un métabolisme lent : il peut survivre longtemps entre deux repas.- La bioluminescence : il utilise la lumière pour chasser et communiquer.Son apparence terrifiante est en réalité une prouesse d’adaptation aux conditions extrêmes des grandes profondeurs.Un mode de reproduction hors du communLe diable noir possède l’un des systèmes de reproduction les plus étonnants du règne animal. Chez cette espèce, la femelle, beaucoup plus grande que le mâle, peut atteindre 20 cm, tandis que le mâle ne dépasse pas quelques centimètres. Lorsqu’il trouve une femelle, il s’accroche à elle avec ses dents et fusionne progressivement avec son corps, perdant ses organes et devenant un simple réservoir de spermatozoïdes. Cette adaptation extrême permet d’assurer la reproduction dans un environnement où les rencontres sont rares.Une apparition exceptionnelle à la surfaceLe 26 janvier 2025, un diable noir a été aperçu au large de Tenerife, aux îles Canaries, flottant en plein jour à la surface de l’eau. Cette observation pourrait être la première jamais enregistrée de cette espèce dans ces conditions. Ce phénomène intrigue les scientifiques, car ce poisson vit normalement dans l’obscurité totale des abysses.Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette apparition inhabituelle. Il pourrait s’agir d’un spécimen blessé ou mourant, remonté par des courants marins. Une autre possibilité est une anomalie environnementale, comme un changement de pression ou de température ayant perturbé son habitat naturel.Quoi qu’il en soit, cette rencontre exceptionnelle nous rappelle à quel point les abysses restent un monde mystérieux et inexploré, peuplé de créatures étranges que nous ne faisons qu’effleurer du regard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:48
  • Quelles sont les plantes qu'il est interdit d'avoir dans son jardin ?
    En France, certaines plantes sont interdites de culture en raison de leur caractère invasif ou de leur toxicité pour la biodiversité et la santé humaine. Voici un aperçu des principales espèces concernées.Plantes interdites pour leur caractère invasif- Herbe de la Pampa (Cortaderia selloana)Introduite en Europe au XIXᵉ siècle pour ses qualités ornementales, cette plante s'est rapidement propagée, notamment sur les côtes atlantiques et dans le sud-ouest de la France. Très envahissante, elle menace la biodiversité locale et sa détention est interdite depuis un arrêté du 2 mars 2023.- Jussies (Ludwigia peploides et Ludwigia grandiflora)Ces plantes aquatiques, originaires d’Amérique du Sud, envahissent les milieux aquatiques en formant des tapis denses qui étouffent la faune et la flore locales. Leur culture et leur commercialisation sont interdites.- Crassule de Helms (Crassula helmsii)Cette espèce aquatique exotique prolifère rapidement et empêche la croissance des plantes indigènes. Depuis l'arrêté du 2 mars 2023, elle est interdite en France.- Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)Plante géante très envahissante, elle représente aussi un danger pour la santé humaine : sa sève provoque des brûlures graves en cas d'exposition au soleil. Sa plantation est strictement interdite.- Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia)Son pollen est un puissant allergène, responsable de réactions sévères chez de nombreuses personnes. Elle fait l'objet de campagnes d’éradication obligatoires.Plantes interdites pour leur toxicité ou leur dangerosité- Datura (Datura stramonium)Appelée "herbe du diable", cette plante contient des alcaloïdes toxiques aux effets hallucinogènes et peut être mortelle en cas d’ingestion.- Pavot somnifère (Papaver somniferum)Source d’opium, sa culture est strictement réglementée. Toute détention sans autorisation expose à des poursuites pénales.- Peyotl (Lophophora williamsii)Ce petit cactus contient de la mescaline, une substance hallucinogène interdite en France. Sa culture et sa détention sont illégales.- Cannabis (Cannabis sativa)La culture du cannabis est interdite en France, sauf dérogations très spécifiques liées à l’industrie du chanvre non psychoactif.- Absinthe (Artemisia absinthium)Bien que sa culture soit autorisée, son usage pour produire des boissons reste encadré en raison de la toxicité de la thuyone qu’elle contient.- Raisin framboise (Vitis x labruscana)Cette variété de vigne a été interdite en 1935 en raison de sa teneur en méthanol lors de la fermentation, qui peut entraîner des intoxications.Sanctions encouruesLa détention ou la culture de ces plantes interdites est passible de lourdes sanctions. Selon les articles L415-3 et R415-1 du Code de l’environnement, une infraction peut entraîner :- Une amende pouvant atteindre 150 000 euros- Jusqu’à 3 ans de prison- Des peines doublées si l’infraction est commise dans une zone protégée (parc national, réserve naturelle, etc.)Il est donc essentiel de se renseigner avant de planter certaines espèces. Jardiner, c’est aussi respecter la biodiversité et les règles en vigueur pour éviter des conséquences désastreuses, tant pour l’environnement que sur le plan légal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:47
  • Comment les algues produisent-elle de l’oxygène ?
    Saviez-vous que l’oxygène que nous respirons ne provient pas uniquement des forêts ? En réalité, une grande partie de cet oxygène est produite par un monde invisible à l’œil nu : les algues. Ces organismes aquatiques jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de notre atmosphère grâce à un processus biologique fascinant : la photosynthèse.Les algues, qu’elles soient microscopiques comme le phytoplancton ou plus grandes comme les algues brunes et rouges, utilisent l’énergie du soleil pour transformer le dioxyde de carbone en oxygène. Ce phénomène repose sur un pigment clé : la chlorophylle, qui leur permet de capter la lumière et de déclencher une réaction chimique vitale. À partir du CO₂ dissous dans l’eau, de la lumière et de l’eau, elles produisent du glucose, leur source d’énergie, tout en rejetant de l’oxygène comme sous-produit.Mais pourquoi cette production d’oxygène est-elle si importante ? Parce que les océans couvrent plus de 70 % de notre planète et abritent une quantité phénoménale de microalgues. Environ 50 à 80 % de l’oxygène que nous respirons provient de ces minuscules organismes, bien plus que ce que les forêts tropicales peuvent générer. Sans elles, la vie sur Terre ne serait pas la même.Parmi ces algues, une en particulier mérite notre attention : la Prochlorococcus. Ce minuscule organisme, invisible sans microscope, est considéré comme l’un des plus grands contributeurs à la production d’oxygène sur Terre. Découvert tardivement, il est pourtant l’un des piliers de notre atmosphère.Mais ce rôle crucial est aujourd’hui menacé. Le réchauffement climatique, la pollution et l’acidification des océans fragilisent ces écosystèmes marins et compromettent leur capacité à produire de l’oxygène. La surpêche et les marées noires peuvent également perturber leur équilibre, entraînant des conséquences potentiellement désastreuses pour notre planète.Alors, la prochaine fois que vous prendrez une grande bouffée d’air frais, pensez aux algues. Invisibles, discrètes, mais indispensables, elles assurent en silence une fonction vitale pour toute vie sur Terre. Préserver leur environnement, c’est préserver notre propre avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Pourquoi faudrait-il arrêter de tondre sa pelouse ?
    Pendant longtemps, une pelouse bien tondue a été considérée comme un symbole de propreté et d’entretien. Pourtant, une étude menée par des chercheurs britanniques sur leur propre campus vient bousculer cette idée. En arrêtant de tondre et en laissant les fleurs sauvages s’installer, ils ont observé des bénéfices spectaculaires pour la biodiversité, le climat et même le bien-être humain.Un refuge pour la biodiversitéLe premier impact de cette expérience a été un boom de la biodiversité. En l’absence de tonte, la parcelle a vu le retour de nombreuses espèces végétales qui avaient disparu. Résultat : quatre fois plus de plantes et d’insectes qu’avant.Les abeilles, papillons et autres pollinisateurs, essentiels à notre écosystème, ont trouvé refuge dans cette prairie naturelle. Une pelouse trop entretenue est un désert écologique, alors qu’une végétation plus libre permet d’accueillir une multitude d’espèces et de recréer un écosystème dynamique.Un atout contre le réchauffement climatiqueLes chercheurs ont aussi remarqué un autre avantage : la végétation haute rafraîchit l’air. Contrairement à une pelouse rase, qui absorbe et restitue rapidement la chaleur, une prairie naturelle agit comme un isolant et maintient une température plus fraîche. Dans un contexte de réchauffement climatique, cette solution naturelle peut jouer un rôle clé pour limiter la surchauffe des villes et des espaces urbains.Une meilleure santé mentaleEnfin, l’expérience a révélé des effets inattendus sur le bien-être des étudiants et enseignants. Voir une nature plus foisonnante, avec des herbes hautes et des fleurs colorées, réduit le stress et favorise la concentration. Des études montrent que la présence d’espaces verts plus naturels améliore la santé mentale, diminue l’anxiété et favorise un sentiment de bien-être général.Repenser notre rapport à la pelousePlutôt que de lutter contre la nature, cette expérience invite à repenser nos habitudes. En tondant moins souvent, ou en créant des zones de prairies fleuries, on préserve la biodiversité, lutte contre le réchauffement et améliore notre qualité de vie. Alors, pourquoi continuer à tondre ? Laissons la nature reprendre ses droits, et observons ses bienfaits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:35

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