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Choses à Savoir
Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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5 sur 900
  • Des scientifiques veulent recréer la glace Arctique ?
    Faire renaître la glace en Arctique : une idée audacieuse portée par la start-up britannique Real Ice. Depuis deux ans, cette entreprise collabore avec des scientifiques pour tester une technologie capable de ralentir la fonte des glaciers. Selon CNN, les premiers essais ont été menés en Alaska, suivis d’une phase plus avancée à Cambridge Bay, au Canada. En janvier dernier, Real Ice a observé des résultats encourageants, affirmant que la glace s'était épaissie de 10 cm en seulement dix jours sur les zones expérimentées.Le concept ? Des pompes électriques submersibles ramènent de l’eau de mer à la surface, où elle gèle, créant une couche supplémentaire de glace. À terme, Real Ice ambitionne d’épaissir la banquise sur 600 000 kilomètres carrés – une zone deux fois plus grande que la Californie – grâce à des drones sous-marins alimentés par de l’hydrogène vert. Mais ce projet titanesque a un prix : entre 5 et 6 milliards de dollars par an.Si l’idée séduit certains, elle soulève aussi de vives critiques. En novembre dernier, un rapport cosigné par des scientifiques alerte sur les risques environnementaux des projets de géo-ingénierie polaire. La professeure Liz Bagshaw, spécialiste du changement environnemental polaire, juge l’initiative de Real Ice "moralement douteuse" et "éthiquement irresponsable". Elle craint des effets imprévus, comme une perturbation de l’écosystème marin et de la croissance des algues liée à l’épaisseur de la glace. Face aux critiques, Andrea Ceccolini, co-directeur général de Real Ice, reconnaît ces risques mais défend son projet : "Ne rien faire serait encore plus dramatique pour les écosystèmes." Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07
  • Les réseaux sociaux polluent autant que les pays Européens ?
    Regarder des vidéos sur TikTok ou scroller sur Instagram : des gestes anodins pour nous, mais coûteux pour la planète. Une étude menée par Greenly, une entreprise française spécialisée dans la comptabilité carbone, révèle l’empreinte environnementale inquiétante de nos applications sociales préférées. En tête du classement, TikTok affiche une empreinte carbone colossale de 53,7 millions de tonnes équivalent CO2 par an. Ce chiffre rivalise avec les émissions annuelles de pays comme la Grèce ou le Portugal. En cause ? L’énorme consommation énergétique liée au visionnage des vidéos.YouTube arrive en deuxième position avec 14,3 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de l’Estonie. Malgré des efforts pour améliorer son efficacité énergétique, notamment avec un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,10, la plateforme reste gourmande en ressources, en particulier pour le streaming. Sur la troisième marche, Meta, qui regroupe Facebook, Instagram et Threads, totalise 7,4 millions de tonnes de CO2, un chiffre comparable aux émissions du Luxembourg. Toutefois, l’entreprise a réduit ses émissions opérationnelles de 94 % depuis 2017, grâce à des investissements massifs dans les énergies renouvelables.L’étude souligne également l’impact du mix énergétique. En France, où le nucléaire domine, les émissions des plateformes sont nettement inférieures à celles des États-Unis. Par exemple, TikTok émet 3,19 millions de kg de CO2 par an en France, contre 64,26 millions outre-Atlantique. Enfin, les services vidéo sont les plus énergivores : TikTok consomme 15,81 mAh par minute, loin devant Instagram (8,9 mAh). Pour réduire son empreinte, Greenly conseille de limiter le temps passé sur ces plateformes ou de privilégier les contenus texte et image. Un geste simple, mais essentiel pour alléger le poids numérique sur notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59
  • Amazon verdit la diffusion du sport en direct ?
    La diffusion sportive connaît une véritable révolution. Finies les retransmissions lourdes, coûteuses en matériel et en personnel. Désormais, place à une diffusion en direct minimaliste, optimisée par le Cloud. Cette nouvelle approche promet des avantages majeurs : faible latence, haute qualité audio et vidéo, interaction avec les fans et sécurité renforcée.Amazon Web Services (AWS), leader de cette transformation, collabore avec plus de 1 600 chaînes, parmi lesquelles Warner Bros Discovery, DAZN (diffuseur de la Ligue 1), HBO et Netflix. Dans le sport, AWS s’est imposé comme un partenaire clé, optimisant la diffusion en direct et l’expérience des téléspectateurs grâce à ses solutions multimédias. Le Cloud permet une automatisation avancée. Les diffuseurs peuvent gérer les retransmissions « à la demande », avec une efficacité accrue. Un exemple marquant : la Bundesliga, le championnat allemand de football, où AWS a automatisé la création de moments forts (ou highlights) et même des commentaires dans différentes langues grâce à l’intelligence artificielle générative.Pour les commentateurs, le potentiel est immense. Des outils comme Amazon Q ou des partenaires comme Moments Labs permettent de rechercher des vidéos en moins de deux secondes à partir d’un simple prompt, ou d’afficher en temps réel des statistiques précises et engageantes. Résultat : un commentaire enrichi, rapide et pertinent. Les spectateurs ne sont pas en reste. En F1, en Bundesliga ou encore dans les vélodromes de l’Union cycliste internationale, des indicateurs comme la puissance en watts des compétiteurs apportent une nouvelle dimension immersive aux retransmissions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • L’Europe 100% dépendante de la Chine pour le graphite ?
    Quand d'autres tâtonnent, les Néerlandais innovent. À Rotterdam, la start-up CarbonX a transformé une simple poudre noire de carbone en une solution révolutionnaire pour réduire la dépendance énergétique de l'Europe. Alors que l'UE importe 100 % de son graphite de la Chine, cette innovation pourrait bouleverser les équilibres industriels et géopolitiques.CarbonX a développé un matériau d'anode unique en son genre, issu du noir de carbone – ou noir de fourneau – reconfiguré en une architecture hexagonale complexe. Daniela Sordi, cofondatrice et directrice technique, explique que cette structure crée un réseau poreux où les ions lithium circulent plus librement qu’avec le graphite traditionnel. Résultat : des batteries plus performantes, une recharge accélérée pour les véhicules électriques et une autonomie accrue pour les smartphones.Au-delà de la performance, la technologie de CarbonX consomme nettement moins d'énergie que les procédés classiques, réduisant ainsi considérablement l’empreinte carbone. Un atout essentiel alors que l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande mondiale en graphite sera multipliée par 20 à 25 d’ici 2040. Mais les enjeux sont aussi stratégiques. La dépendance de l’Europe à la Chine en matière de graphite pose un risque pour sa souveraineté énergétique. Rutger Van Raalten, cofondateur de CarbonX, insiste : une chaîne d’approvisionnement résiliente est cruciale pour l’électrification mondiale. La start-up prévoit d’implanter sa première usine dans le port de Rotterdam, en adaptant les infrastructures existantes de production de noir de carbone. Avec une capacité potentielle de 20 000 tonnes par an, CarbonX discute déjà avec les principaux fabricants mondiaux de batteries. Un premier accord commercial pourrait être signé dès mi-2025. Rotterdam pourrait ainsi devenir le cœur d’une filière européenne durable, reliant technologie, écologie et indépendance énergétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:57
  • Stellantis lance sa première centrale géothermique ?
    Stellantis fait un pas audacieux vers la transition écologique. Jeudi 12 décembre 2024, le géant automobile a inauguré une installation géothermique inédite sur son site de production de Caen, en Normandie. Un projet d’envergure, financé à hauteur de 7 millions d’euros, qui pourrait transformer le visage énergétique de l’industrie automobile.Après dix mois de travaux, cette centrale géothermique impressionne par son ambition technique. Trois kilomètres de tuyaux, trois pompes à chaleur et douze centrales de traitement d’air : un dispositif qui chauffe l’ensemble des bâtiments du site – soit 80 000 m² – tout en refroidissant les équipements industriels. Résultat : une réduction de 70 % de la consommation de gaz et 15 % de celle d’eau, couvrant 30 % des besoins énergétiques du site en toute autonomie.L’usine, qui emploie 1 300 salariés pour la production de transmissions hybrides et électriques, devient ainsi un laboratoire grandeur nature pour l’innovation industrielle durable. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du groupe, qui vise la neutralité carbone dès 2028 et une autonomie énergétique à 80 % d’ici 2030. Soutenu par l’ADEME et des fonds européens, ce modèle pourrait faire école. Stellantis prévoit déjà des forages supplémentaires pour renforcer l’autonomie énergétique de son site normand. Une initiative qui prouve qu’industrie et transition écologique ne sont pas incompatibles. En Normandie, l’usine de Caen montre la voie, alliant performance environnementale et excellence industrielle. Avec cette installation, Stellantis passe du discours aux actes, espérant inspirer une transformation plus large du secteur automobile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58

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