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La Nymphe et la Sorcière

Podcast La Nymphe et la Sorcière
Servane Hardouin-Delorme
Le podcast qui raconte les histoires des héroïnes de l’Antiquité. 🧜‍♀️Circé, Isis, Lilith, Cléopâtre, Aphrodite, Salomé, Sappho, Néfertiti, Ishtar… De la Grèce...

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5 sur 10
  • Cybèle, déesse-mère du monde sauvage
    Moi, quand on me dit “déesse-mère”, je pense à des déesses puissantes et maternelles, les Isis, les Ishtar et les Vénus, aux forces primordiales et aux corps nus tout en rondeurs de statuettes anciennes dans des vitrines de musées. Rien de très précis, vous me direz.Alors, pour cet épisode, nous évoquons une déesse-mère particulière : Cybèle, aussi appelée Magna Mater ou Grande Déesse par les Romains. Déesse qui ne peut être rattachée à une seule nation moderne, puisqu’elle est apparue en Phrygie, en actuelle Turquie, puis a été vénérée en Grèce, puis à Rome, avant de se diffuser, par l’Empire romain, à travers l’Europe, comme en France et en Allemagne.Cybèle est une déesse fascinante par ce trajet géographique, mais surtout par la sauvagerie qu’elle porte et qu’elle incarne. Sauvage parce que ayant grandi dans la montagne, avec les lions qu’elle apprivoise et protège. Sauvage, aux yeux des Romains, car importée par eux de la Phrygie, de l’Orient lointain. Sauvage, enfin, par la violence qui caractérise son mythe et son culte, marqué par les émasculations de prêtres et de taureaux.En bref, nous sommes bien loin de la douceur maternelle et de la nudité ronde suggérée spontanément par l’idée de "déesse-mère". Pour discuter de Cybèle, j’ai invité Audrey Ferlut. Audrey est historienne et épigraphiste, spécialiste des religions et des déesses gallo-romaines. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Lyon, s’intitule “le culte des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le Haut-Empire romain”. Chercheuse associée au Laboratoire Histoire et sources des mondes antiques (HISOMA), elle a publié plusieurs articles et ouvrages sur les déesses dans les provinces romaines. Chevalière de l’Ordre des Palmes Académiques, elle participe à des projets de recherches internationaux en France, en Allemagne et en Autriche. Ensemble, nous avons parlé de Cybèle. Nous avons parlé de la Sibylle romaine et de la Pythie grecque, de guerre et de météorites ; nous avons parlé de fêtes, de gladiateurs, d’animaux, de castration de prêtres, de sacrifices de taureaux et de mystères encore non révélés. Surtout, nous avons parlé de sauvagerie et de violence chez une déesse, et de comment une déesse sauvage et sanglante a pu devenir la très institutionnalisée protectrice de l’Empire romain.Pour tout ça, et plus encore, je vous invite à rejoindre ma conversation avec Audrey au sujet de Cybèle.TW : Autocastration, automutilationTextes cités :Arthur Rimbaud, “Soleil et chair”, 1870, dans Reliquaire, poésies, L. Genonceaux, 1891Diodore de Sicile, “Bibliothèque historique”, III, 53-59, traduction de Ferdinand Hoefer, 1851Ovide, “Les fastes”, IV, traduction de M. Nisard, 1857Antisèche :Magna Mater = autre nom de CybèlePhrygie = région d'origine de Cybèle (actuelle Turquie)Attis = amant de CybèleGalle = prêtre de CybèleArchi-galle = super-prêtre de CybèleCollège de dendrophores = groupe de porteurs d'arbres pour AttisMystes = initiés aux mystères de Cybèle Chapitres : 2:50-11:04 : Mythe, attributs, nature, Attis11:04-22:14 : Guerre punique, arrivée à Rome22:14-27:11 : Intégration, Troie, fêtes, jeux27:11-31:15 : Violence, prêtres, castration31:15-36:09 : Empereurs, Magna Mater36:09-46:12 : Magie noire, sacrifices, prières46:12-55:31 : Diffusion, chrétienté, rechercheBibliographie Audrey Ferlut, Les divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le Haut-Empire romain, 2022, éditions Ausonius Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:01:20
  • [LES TEXTES] Jocaste prend la parole dans le théâtre grec
    Un épisode hors-série : non l'interview d'une chercheuse, mais la lecture de textes antiques, et plus précisément de textes antiques portant sur l'une de nos héroïnes favorites.Pour cet épisode, j'ai décidé de lire des textes de pièces antiques sur Jocaste, reine de Thèbes et mère d'OEdipe. Nous avons dédié un épisode précédent à cette figure, pour lequel j'ai interviewé la chercheuse Cassandre Martigny, qui a consacré sa thèse à Jocaste.Pour les lectures aujourd'hui, j'ai choisi les pièces Oedipe Roi de Sophocle, Les Phéniciennes d'Euripide (deux dramaturges grec), et La Thébaïde de Stace (un auteur latin).Néanmoins, nous n'allons pas lire n'importe quels extraits... J'ai choisi les passages où c'est Jocaste qui s'exprime, à la première personne du singulier, pour nous raconter, elle-même, sa propre histoire.Ainsi, j'ai dû exclure les textes antiques où Jocaste n'est décrire qu'à la troisième personne, d'un point de vue extérieur, impersonnel, comme l'Odyssée d'Homère ou Les Sept contre Thèbes d'Eschyle.Ainsi, j'ai reconstitué de façon artificielle une sorte de récit chronologique, juxtaposant les extraits où Jocaste prend la parole directement. Toutes les références et les passages cités dans l'ordre sont ci-dessous. Bonne écoute !TW : Jocaste s'est donné la mort dans plusieurs versions des pièces antiques. Cet épisode évoque donc le suicide à plusieurs reprises. Si ce thème vous heurte, passez peut-être votre chemin et prenez soin de vous. <3SourcesŒdipe Roi, Sophocle, 430-420 av. J.-Ctraduction par Leconte de Lisle, 1877édition par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, 2016https://www.theatre-classique.fr/pages/pdf/SOPHOCLE_OEDIPEROI.pdf Les Phéniciennes, Euripide, 411-408 av. J.-Ctraduction par Leconte de Lisle, 1884, sous le titre “Les Phoinissiennes”édition par Alphonse Lemerre, 1884numérisation sur Wikidatahttps://fr.wikisource.org/wiki/Les_PhoinissiennesLa Thébaïde, Stacetraduction par M. Nisard, 1865édition par Firmin Didot Frères, 1865numérisation par Marc Szwajcerhttps://remacle.org/bloodwolf/poetes/stace/table.htmLa Thébaïde ou Les Frères Ennemis, Jean Racine, 1697édition par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, 2015https://www.theatre-classique.fr/pages/pdf/RACINE_THEBAIDE.pdfExtraits cités03:05-07:40 Euripide07:40-12:20 Sophocle12:20-14:25 Euripide14:25-17:00 Stace17:00-25:45 Euripide25:45-27:55 Stace27:55-28:30 Racine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    30:05
  • Jocaste, reine de Thèbes et mère d'OEdipe
    Tout le monde a entendu parler du complexe d’Oedipe, mais personne ne se souvient de la mère/épouse en question… Et, quand on prononce le nom “Jocaste”, aucune image familière de l’histoire de l’art ne vient en tête. Pourtant, Jocaste est le personnage clé de grandes tragédies, et figure chez Homère, Sophocle, Sénèque et les autres.Longtemps réduite à la figure de la mère incestueuse d’Oedipe, de la mère monstrueuse, Jocaste est pourtant plus complexe. C’est une reine sage et réfléchie, qui s’interpose entre les conflits des hommes, de ses maris, frères, fils - et qui, prônant la raison contre la superstition, ne croit pas aux prophéties.Comme Médée, Circé ou Vénus, son image antique va subir des modifications à travers l’Histoire, en passant par le filtre du monde romain qui la rend monstrueuse, puis de la chrétienté, et enfin de la psychanalyse, qui lui porte le dernier coup, teintant les récits qu’on fait d’elle.Pour en discuter, j’ai invité Cassandre Martigny. Cassandre est professeure agrégée de lettres classiques, docteure en littérature comparée et post-doctorante à l’ENS de Lyon au sein de la chaire “études littéraires de genre” du laboratoire Histoire et Sources des Mondes Antiques (HiSoMA). Dans sa thèse, Devenir Jocaste : naissances et renaissances du personnage de l'Antiquité à nos jours, elle a étudié la réception de Jocaste et la fabrication de son mythe à travers un corpus diachronique. Ses recherches portent plus généralement sur les réappropriations de figures féminines de l’Antiquité par la modernité en Occident.Ensemble, nous avons parlé de prophétie d'Apollon, d’abandonner son enfant sur les collines, de gouverner Thèbes, d’affronter la Sphinge et d’épouser son fils sans le savoir ; de tragédies grecques, de monstres, d’Eve, de Marie, de Médée, de Cocteau, de Freud et des ravages de la psychanalyse ; mais surtout, de réécritures féministes.TW : Jocaste a eu une vie houleuse : cet épisode aborde des thèmes tels que le suicide, la pendaison, le meurtre, le viol, la pédophilie, l’inceste. Si cela vous blesse, évitez peut-être cet épisode et prenez soin de vous <3L’antisèche personnages :Laïos = 1er mari de Jocaste, roi de ThèbesOedipe = fils de Jocaste et de Laïos, 2e mari de JocastePélopse = père adoptif d’Oedipe, roi de CorintheCréon = frère de Jocaste, Oedipe le soupçonne de complotTyrésias = mage de Jocaste, Oedipe le soupçonne de complot Antigone & Ismène = filles de Jocaste et Oedipe Étéocle & Polynice = fils de Jocaste et OedipeSources antiques :Euripide, Les PhéniciennesHomère, OdysséeSénèque, Œdipe et Les PhéniciennesSophocle, Antigone, Œdipe tyran, Œdipe à Colone ; Œdipe RoiStace, ThébaïdeRéélaborations : Dolce, Giocasta, 1566Corneille, Œdipe, 1659Racine, La Thébaïde, 1664Voltaire, Œdipe, 1718Cocteau, La Machine infernale, 1934Natalie Haynes, The Children of Jocasta, 2018Nancy Huston, Jocaste Reine, 2009Publications de C. Martigny : « La mort de Jocaste, entre visible et caché : la construction de l’héroïsme tragique du personnage féminin », Cahiers du Théâtre Antique, 2024« Le mythe d’Œdipe réinterprété grâce à la voix des oubliées dans la réélaboration féministe The Children of Jocasta de Haynes », ¿Interrogations? Revue pluridisciplinaire de sciences humaines et sociales, 2023 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:09:53
  • Naqia, la stratège reine de l'Empire assyrien
    Je crois que si tu me dis “Assyrie”, je ne peux te citer aucun nom, et en fait, peu de choses. Je vois quelques images, des rois aux barbes bouclées sur des reliefs du Louvre, la porte d’Ishtar et ses lions bleus au musée de Berlin, et puis le mot “Babylone” aux connotations un peu confuses, qui évoque aussi bien des jardins suspendus disparus, le mythe biblique de la Tour de Babel qu’une chanson de Boney M.Du coup, j’ai voulu creuser. Quelles femmes émergent de ces imaginaires un peu flous ? Et je suis tombée sur la reine Naqia, ou Zakutu. Cette reine de l’Empire assyrien a vécu à peu près entre -730 et -670 avant notre ère. Elle a eu une longue vie pour l’époque, et une influence politique inédite pour une femme et une reine de son temps. C’est quoi l’Empire assyrien, et c’est quoi la différence avec la Mésopotamie, Babylone ? La région globale de l’Irak et la Syrie dans l’Antiquité s’appelle la Mésopotamie, et son histoire couvre 3000 ans. A l’origine, on a 2 pôles : au nord, Akkad (d'où le terme “akkadien”) ; au sud, Sumer, qui donne “sumérien”. Je vous passe les histoires de cités et de royaumes successifs, mais cette région a des points communs, dont l’usage des cunéiformes (même si c’est pour écrire des langues différentes). J’accélère de quelques siècles, les royaumes chutent et les frontières changent, mais on retrouve la division nord/sud, avec au nord l’Empire Assyrien et au sud le Royaume de Babylone. L’Empire assyrien grandit, le Royaume de Babylone s'affaiblit et devient une province de l’Empire Assyrien : et c’est là qu’on se place pour cet épisode.La reine Naqia est donc liée aux rois de l’Empire assyrien. Comme souvent pour les femmes sur lesquelles on a peu de sources, les phases de sa vie telles qu'elles nous sont connues sont découpées par rapport aux hommes qu’elle a côtoyés - en l'occurrence, trois rois successifs : Sennachérib, son époux ; Assarhadon, son fils ; Assurbanipal, son petit-fils. Du temps de son époux, Sennachérib, elle est peu visible, plutôt une reine secondaire ; c’est vraiment du temps de son fils qu’elle va prendre les rênes and shine, et montrer toute son influence. Pour en discuter, j’ai invité Violeta d’Aguiar. Violeta prépare une thèse en cotutelle à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) et à la Nouvelle Université de Lisbonne. Originaire du Portugal, Violeta est venue étudier à Paris pour son mémoire de master, qu’elle a consacré au roi assyrien Assarhadon, fils de Naqia. Elle y est retournée pour sa thèse, qui porte sur les formes de pouvoir féminin en Mésopotamie, depuis les sources sur les reines assyriennes et babyloniennes jusqu'aux représentations littéraires et mythologiques des déesses. Ensemble, nous avons parlé de la reine Naqia, épouse, mère et grand-mère de roi. Nous avons parlé de lutter pour le pouvoir, de reconstruire Babylone ; d’être la seule femme à élever des palais, à dialoguer avec des officiers, à émettre des décrets royaux et surtout, à apparaître dans les sources. Mais aussi des clichés sur les harems, de prophéties à la déesse Ishtar et de déchiffrement des cunéiformes. Surtout, nous avons parlé de femmes - de vénérer une déesse en tant que reine et de travailler sur une reine en tant que chercheuse.Pour tout ça, je vous invite à rejoindre ma conversation avec Violeta au sujet de Naqia !L'antisèche noms propresNaqia ou Zakutu : reine d'AssyrieSennachérib, son époux, roi d'AssyrieAssarhadon, son fils, roi d'AssyrieAssurbanipal, son petit-fils, roi d'AssyrieSargon : son beau-père, roi d'AssyrieAssur et Ninive : cités antiquesBibliographieSarah Melville, 1999. "The Role of Naqia/Zakutu in Sargonid Politics"Sarah Melville, 2014. "Women in Neo-Assyrian texts" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:05:12
  • [LES TEXTES] Circé, dans l'Odyssée d'Homère
    Bonjour ! Aujourd’hui, je vous propose un épisode hors-série : ce n’est pas une discussion avec une invitée experte, mais la lecture d’un texte antique sur une figure féminine de l’Antiquité. Aujourd’hui, on vous lit l’Odyssée, d’Homère, et plus précisément les chapitres qui évoquent la magicienne Circé. J’ai invité pour cela des amis et de la famille qui ont bien voulu prêter leurs voix aux personnage (et on a même mon papa qui passe une tête pour jouer un marin).Nous allons vous lire des extraits de deux chapitres, d’abord le chapitre 10 puis le chapitre 12. Dans le chapitre 10, les marins d’Ulysse arrivent sur l’île de Circé, se font transformer en cochons, puis Ulysse parvient à obtenir leur libération, et ils passent tous 1 année sur l’île à se faire kiffer sur des banquets et du bon vin au fromage. Puis Circé leur conseille d’aller faire un tour aux enfers, ça c’est le chapitre 11 qu’on a zappé car elle n’y apparaît pas ; et enfin, dans le chapitre 12, ils reviennent chez Circé, qui conseille Ulysse sur toute la suite de son voyage : comment affronter les sirènes, Charybde et Scylla, et les boeufs d’Hélios.C’est la traduction faite par Madame Dacier, la 1e traduction en français faite par une femme. Anne Dacier était une femme de lettre, philologue et traductrice française qui a vécu de 1645 à 1720. Une femme savante précurseur des Lumières, qui vulgarise les textes de l’Antiquité pour les « dames » et, sous Louis XIV, à vivre de sa plume.Son oeuvre maîtresse est d’avoir réalisé une traduction intégrale en prose de l’Iliade et de l’Odyssée, accompagnée de remarques, publiée en 1711 et 1716.Bon, le langage est un peu daté, elle utilise des mots un peu vieillots : elle transforme les compagnons d’Ulysse en "pourceaux" et non en cochons, elle parle de "vaisseaux" plutôt que de navires, de "éminences" plutôt que de collines, et de "verges" plutôt que de baguettes magiques. (Si vous aussi vous avez 5 ans d’âge mental et que ça vous fait rire, je publierai une version non censurée de cet enregistrement où vous pourrez voir à quel point ça nous éclate de rire aussi.)Et bien sûr, si vous voulez plus d’infos sur Circé, n’hésitez pas à écouter l’épisode dédié, où j’interview la chercheuse Morgane Lebouc et où nous commentons d'ailleurs la plupart des extraits que vous allez entendre.Sans plus attendre, posez-vous tranquillement le casque sur les oreilles, et écouter donc notre bande de troubadours vous lire Circé, dans l’Odyssée.Texte lu : L'Odyssée. Vol. 1 / Homère ; traduction de Mme Dacier ; éditeur A. Vollard (Paris), 1930. Digitalisé sur Gallica.CréditsRéalisation, montage, écriture : Servane Hardouin-Delorme Musique : Mathilde DesangesIllustration : Morwenna DescottesVoixNarrateur (Ulysse) : Servane Hardouin-Delorme Circé : Mathilde DesangesUlysse (dialogues) : Naël KadriMercure/Hermès : Morwenna DescottesEuryloque : petite soeur anonymePolitès : papa anonymeChoeur des marins : Mathilde Desanges, Morwenna Descottes, Naël Kadri Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    35:07

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À propos de La Nymphe et la Sorcière

Le podcast qui raconte les histoires des héroïnes de l’Antiquité. 🧜‍♀️Circé, Isis, Lilith, Cléopâtre, Aphrodite, Salomé, Sappho, Néfertiti, Ishtar… De la Grèce à la Syrie, de l’Egypte à l’Italie, l’Antiquité méditerranéenne est traversée de figures féminines fascinantes. Déesses, nymphes, sorcières, gorgones, sirènes, démones, mais aussi scribes, reines, pirates, capitaines, poétesses et doctoresses. Au rythme d’un épisode par héroïne, le podcast donne la parole à des historiennes, chercheuses, artistes ou archéologues. Au micro de Servane Hardouin-Delorme, elles vous invitent à rencontrer les héroïnes, réelles ou imaginaires, d’il y a trois millénaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Generated: 12/21/2024 - 10:39:00 AM