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Choses à Savoir - Culture générale

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  • Pourquoi faudrait-il faire du sport en rouge ?
    C’est une idée qui circule depuis des années dans le monde du sport : porter un maillot rouge augmenterait les chances de victoire. Cela peut sembler anecdotique, voire superstitieux, mais cette affirmation est en réalité appuyée par plusieurs études scientifiques sérieuses. Couleur de la puissance et de l’agressivité, le rouge pourrait avoir un véritable impact psychologique et physiologique, tant sur les adversaires que sur les arbitres… voire sur les athlètes eux-mêmes.Une première étude fondatrice : les Jeux d’Athènes 2004En 2005, une étude publiée dans la revue Nature par Russell Hill et Robert Barton, chercheurs à l’Université de Durham (Royaume-Uni), a analysé les résultats de plusieurs compétitions de taekwondo, boxe, lutte gréco-romaine et lutte libre aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Dans ces disciplines, les sportifs étaient assignés aléatoirement à porter un maillot rouge ou bleu.Les résultats sont clairs : les athlètes en rouge ont gagné 55 % des matchs, une différence statistiquement significative. Et plus le niveau était élevé (quart de finale, demi-finale, finale), plus l’avantage du rouge se confirmait. Les chercheurs ont conclu que le rouge pouvait augmenter la perception de dominance ou d’agressivité, influençant à la fois l’adversaire… et le jugement des arbitres.Football, rugby… même constat ?Depuis cette étude, d’autres recherches ont exploré l’effet du rouge dans divers sports :En football, une étude de 2008 publiée dans le Journal of Sports Sciences a examiné les résultats des équipes de Premier League anglaise entre 1946 et 2003. Les clubs portant traditionnellement du rouge, comme Manchester United, affichaient un taux de victoire à domicile de 63 %, contre 55 % pour ceux portant du bleu.En rugby, une étude menée sur le Tournoi des Six Nations a également montré que les équipes en rouge gagnaient légèrement plus souvent, mais les résultats restent discutés.Pourquoi le rouge aurait-il un tel effet ?Les explications avancées sont multiples :1. Psychologie évolutionniste : dans la nature, le rouge est souvent associé à la dominance (pensons à la coloration de certains primates ou oiseaux). Les humains pourraient avoir hérité de cette sensibilité.2. Effet psychologique sur l’adversaire : le rouge pourrait inconsciemment intimider ou provoquer une surestimation de l’agressivité de l’autre.3. Influence sur les arbitres : des tests ont montré que des juges donnent des scores plus élevés à des sportifs portant du rouge que du bleu, dans des situations visuellement identiques (Hagemann et al., 2007).4. Effet sur la performance du porteur : se sentir plus fort ou dominant en rouge pourrait améliorer la performance, par effet placebo ou confiance accrue.ConclusionIl ne suffit pas d’enfiler un maillot rouge pour gagner, bien sûr. Mais les données montrent que dans certains contextes sportifs, le rouge peut fournir un petit avantage psychologique, notamment dans les sports d’opposition ou lorsqu’un arbitre doit trancher. Une preuve supplémentaire que le sport se joue autant dans la tête que dans les muscles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:52
  • Pourquoi faudrait-il s'habiller en rouge avant une compétition sportive ?
    Plusieurs études ont montré que dans certaines disciplines sportives, les athlètes ou équipes portant du rouge ont statistiquement plus de chances de gagner que ceux portant d'autres couleurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Pourquoi les boissons gazeuses sont-elles meilleures en canette qu'en bouteille ?
    Si beaucoup trouvent que les boissons gazeuses (sodas, eaux pétillantes…) ont un goût meilleur en canette qu’en bouteille, ce n’est pas qu’une impression subjective : il y a des explications physiques, chimiques et sensorielles, dont la perméabilité est un facteur clé. Voici pourquoi.1. La perméabilité des matériaux : un enjeu pour le gazLes bulles qu’on aime tant dans les boissons gazeuses sont dues au dioxyde de carbone (CO₂) dissous sous pression dans le liquide. Or, ce gaz peut s’échapper, petit à petit, à travers l’emballage.Les canettes en aluminium sont quasiment imperméables au gaz. Elles conservent donc très bien la pression et la carbonatation (le « pétillant »).À l’inverse, les bouteilles en plastique (PET) sont légèrement perméables : le CO₂ finit par s’échapper très lentement, même si la bouteille est fermée. Résultat : la boisson perd en gaz et peut sembler plus « plate » au bout d’un certain temps.Pour etre tres precis: Les canettes en aluminium sont quasiment imperméables au gaz, avec un taux de fuite de moins de 0,001 cm³ de CO₂ par jour, contre 0,05 à 0,1 cm³ pour une bouteille plastique. Résultat : en 12 semaines, une bouteille en PET peut perdre jusqu’à 7 % de sa carbonatation, contre moins de 0,5 % pour une canette. La différence est encore plus marquée à température élevée. 2. Les interactions entre le contenant et le contenuLes matériaux n’influencent pas seulement la conservation du gaz, mais aussi le goût perçu :Le PET, surtout à chaud ou après un stockage prolongé, peut libérer de microscopiques molécules plastiques ou des arômes parasites qui modifient légèrement le goût.Le verre, quant à lui, est neutre, mais les bouteilles en verre ne sont pas toujours aussi bien scellées que les canettes modernes.Les canettes, elles, sont tapissées à l’intérieur d’un revêtement protecteur (souvent à base de résines époxy), qui empêche le métal d’interagir avec le liquide. Résultat : un goût plus pur, mieux préservé, et plus constant d’une canette à l’autre.3. La température et la forme influencent aussi la sensationLes canettes refroidissent plus vite que les bouteilles, et le froid amplifie la perception de fraîcheur et de pétillant.La petite ouverture de la canette limite aussi l’évasion du gaz pendant qu’on boit, contrairement à une bouteille qu’on ouvre une fois et qu’on referme mal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:12
  • Pourquoi un avocat ne doit-il pas dénoncer son client meurtrier ?
    Et bien oui, un avocat n’est pas obligé — et même n’a pas le droit — de dénoncer un client qui lui avoue avoir commis un meurtre. Cela tient à un principe fondamental du droit : le secret professionnel.Voici une explication claire et détaillée.Le secret professionnel est absoluEn France (et dans de nombreux autres pays), le secret professionnel de l’avocat est absolu, général et illimité dans le temps. Cela signifie que tout ce que le client confie à son avocat dans le cadre de sa défense est protégé. L’avocat n’a pas le droit de le révéler, ni à un juge, ni à la police, ni à qui que ce soit.Ce secret couvre :les aveux,les documents,les stratégies,les échanges écrits ou oraux.Si un avocat le brise, il encourt des sanctions disciplinaires, pénales et civiles.Mais attention : cela ne veut pas dire qu’il peut tout faireUn avocat n’a pas le droit d’aider activement son client à dissimuler un crime, par exemple en détruisant des preuves, en mentant pour lui, ou en participant à un faux témoignage. Ce serait de la complicité ou de l’entrave à la justice, ce qui est puni par la loi.Que peut faire l’avocat dans ce cas ?Si un client lui avoue un meurtre déjà commis, l’avocat doit continuer à le défendre au mieux dans le respect de la loi. Il peut :conseiller le silence ou la stratégie la plus favorable,éviter de mentir au tribunal, mais sans confirmer la culpabilité,inciter le client à se rendre ou à reconnaître les faits — mais sans l’y contraindre.Une exception rare : les crimes futursEn revanche, si un client annonce un crime à venir, notamment un meurtre imminent, certains systèmes juridiques autorisent (voire imposent) à l’avocat de lever le secret professionnel pour prévenir un danger grave et certain. En France, cela reste extrêmement encadré (article 226-14 du Code pénal), et c’est rarement appliqué à des avocats — davantage aux médecins ou assistants sociaux.En résumé :L’avocat ne peut pas dénoncer son client pour un crime passé, même s’il le confesse.Mais il ne peut pas l’aider à cacher la vérité ou commettre d’autres délits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Pourquoi le Code noir n'a-t-il pas été aboli ?
    Le Code noir, promulgué en 1685 sous Louis XIV, est un texte juridique destiné à encadrer l’esclavage dans les colonies françaises. Il fixe le statut des personnes réduites en esclavage, leurs droits (très limités) et surtout leurs obligations, ainsi que celles de leurs propriétaires. Mais contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le Code noir n’a jamais été officiellement abrogé par la France. Pourquoi ?1. Un texte devenu obsolète par les faitsLe Code noir a perdu sa force juridique non pas par abrogation explicite, mais par l’évolution du droit et de la société :L’esclavage est aboli une première fois en 1794 sous la Révolution, mais rétabli par Napoléon en 1802.Il est définitivement aboli en 1848, sous la IIe République, grâce à Victor Schœlcher, sous-secrétaire d’État à la Marine et aux Colonies.À partir de là, l’existence d’un texte qui régit l’esclavage devient juridiquement caduque : on ne peut plus appliquer un code qui s’appuie sur une pratique désormais interdite.Mais voilà : le Code noir n’a jamais été expressément abrogé par une loi, tout simplement parce qu’il n’en avait plus besoin. Il est tombé en désuétude, comme on dit en droit. Il est devenu un texte mort, sans qu’on prenne la peine de l’enterrer formellement.2. Pourquoi ne pas l’avoir symboliquement aboli ?Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence :La coutume législative : en France, on n’abroge pas toujours formellement les textes anciens quand ils sont rendus caducs par d’autres lois plus récentes.L’oubli ou l’embarras : le Code noir est longtemps resté un angle mort de l’histoire nationale. Pendant des décennies, l’État français a minimisé ou évité le débat sur son héritage colonial et esclavagiste.L’absence de demande juridique : puisqu’il n’était plus appliqué, aucune pression n’a été exercée pour l’abroger dans les textes.3. Reconnaissance tardive mais réelleCe n’est que très récemment que la France a commencé à reconnaître pleinement les conséquences de l’esclavage. En 2001, la loi Taubira a officiellement reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité. Elle marque une étape symbolique et politique forte, mais sans toucher directement au Code noir.En résuméLe Code noir n’a pas été aboli parce qu’il est devenu inutile juridiquement après l’abolition de l’esclavage en 1848. Il est tombé dans l’oubli, sans abrogation formelle. Ce silence témoigne aussi d’un long déni collectif sur l’histoire coloniale et esclavagiste de la France, que la mémoire nationale ne commence à affronter que depuis quelques décennies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07

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