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Aristide Athanassiadis
👋Hello everyone and Welcome to the Circular Metabolism podcast, the bi-weekly meeting where we have in-depth discussions with thinkers, researchers, activists,...

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5 sur 139
  • 📅 Calendrier de l'Avent 16/26 - Paradoxe de Jevons
    📅 Calendrier de l'Avent 16/26 - P comme Paradoxe de JevonsCe concept développé par Stanley Jevons au XIXè siècle souligne que malgré l’augmentation de l’efficacité (créer plus de produits pour la même quantité de ressources) de notre utilisation de ressources notre consommation totale et absolue augmente.Dans son livre intitulé Sur la question du Charbon datant de 1865, Jevons remarque que la consommation totale de charbon en Angleterre a considérablement augmenté malgré les considérables améliorations d’efficacité amenées par la machine à vapeur de James Watt. La raison se trouve dans le fait que les améliorations amenées font chuter le prix puisque nous avons besoin de moins de charbon pour un travail mécanique égal des machines, et du coup celles-ci se démultiplient.Dans le livre Cheaponomics, il est estimé que les différents progrès technologiques des machines à vapeur ont réduit de deux-tiers (66 %) la consommation de charbon par unité de fer produite, mais dans le même temps ont conduit à une multiplication par dix (1 000 %) de la quantité de charbon consommée.Nous rentrons ainsi vers une boucle de rétroaction positif ou chaque progrès, chaque avancée technologique est effacée ou absorbée par notre augmentation totale de la consommation. Chaque effort des ingénieu.res pour rendre nos systèmes plus efficaces est d’une certaine manière réinvesti dans la machine pour consommer plus.A l’heure de dématérialisation et de la décarbonation, allons nous pouvoir enfin découpler notre consommation totale avec les gains d’efficacité ? Cette question n’a pas de réponse forcément technique mais plutôt une réponse idéologique ou de valeur sociétale car pour y répondre nous avons plusieurs choix.1/ Profiter de l’efficacité pour maintenir le même confort de vie actuel et du coup maintenir notre consommation de ressources actuelle. Appelons ceci une économie stationnaire.2/ Utiliser l’efficacité actuelle ET éliminer les gaspillages ainsi que des activités superflues afin de réduire de manière absolue notre consomamtion de ressources actuelle. Appelons ceci une économie de décroissance.3/ Utiliser cette efficacité et redistribuer les ressources équitablement pour offrir les mêmes services à tou.tes et garder la consommation actuelle. Appelons ceci une économie redistributive.4/ Continuer à faire comme aujourd’hui. Toujours inventer de nouvelles technologies qui vont certes produire des avions et des voitures plus efficaces, des bâtiments plus optimisés, des chaussures upcyclées mais jamais réduire notre consommation. Une fuite à l’avant à la fois.Entendons nous, je ne suis pas en train de dire que l’efficacité est mauvaise en soi. Pas du tout. Au contraire, profitons autant que possible de tous les progrès technologiques que nous avons pu développer mais pour les bonnes raisons. Et par la même occasion, posons nous la question de quand le cycle perpétuel de nouvelles technologies doit s’arrêter.Allez à demain pour la lettre Q,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    4:33
  • 📅 Calendrier de l'Avent 15/26 - O comme Fenêtre d'Overton
    Le mot d’aujourd’hui pour la lettre O comme Fenêtre d’Overton.Ce concept développé par Joseph P. Overton, un politologue et lobbyiste américain présente une “fenêtre” dans laquelle une série d’idées et de politiques sont considérées comme acceptable par l’opinion du grand public. A l’extérieur de cette fenêtre les idées sont considérées comme trop extrêmes et non entendables par le grand public particulièrement pour faire passer une loi, une politique ou élir une personne.Cette illustration résume les différentes niveaux d’acceptation d’une idée par le public.Une idée peut être considée comme : Impensable, Radicale, Acceptable, Raisonnable, Populaire, ou accepté comme une Politique publique. Ces idées peuvent être tant en faveur de plus de libertés ou moins de libertés.L’utilité de cette fenêtre est de comprendre que malgré la popularité d’une personnalité, si les idées proposées se trouvent en dehors de la fenêtre actuelle alors elles ont peu de chances de se transformer en politiques publiques.Cependant, cette fenêtre n’est pas fixe ou statique. Elle peut bouger dans un sens ou dans un autre, se refermer ou s’élargir. Et là se trouve tout l’enjeu et toute l’opportunité pour les crises socio-écologiques. Nous pouvons tou.tes travailler pour élargir la fenêtre d’Overton.Cela peut se faire via l’activisme par exemple avec de la désobéissance non-violente comme dans le cas des méga-bassines ou les ZAD, cela peut se faire via des études scientifiques produisent des connaissances empiriques d’alternatives, cela peut se faire via de la vulgarisation d’écrits ou de pensées.Bref, notre perception bouge rapidement dans le bon comme le mauvais sens. Il y a quelques années, la sobriété et la décroissance étaient des concepts radicaux voire impensables pour les politiques publiques. Aujourd’hui la sobriété est devenu un concept acceptable voire raisonnable. Qui sait, d’ici peu nous allons avoir des vraies politiques de sobriété voire des partis politiques qui vont se présenter avec des programmes de décroissance.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Notre travail peut se concentrer sur la production de connaissance, leurs transmissions et transformation en imaginaires afin d’ouvrir le champ de possible. Avant le COVID, il était impensable de fermer la majorité des aéroports dans le monde. Certes de nombreux scientifiques s’efforcent de dire que nous devons réduire les GES mais c’est un autre type de crise qui a rendu cette idée raisonnable voire populaire.Les solutions et les idées sont déjà toutes présentes. Ne réinventons pas la roue. Efforçons nous de les rendrent acceptables et travailler contre les lobbys qui essayent de refermer cette fenêtre.Allez à demain pour la lettre P,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:41
  • 📅 Calendrier de l'Avent 14/26 - N comme Azote
    Le mot d’aujourd’hui pour la lettre N est l’Azote ou en pour être plus précis la lettre utilisée pour cet élément atomique. Bon c’est à nouveau un peu de la triche mais le sujet est trop important donc je devais le placer quelque part. L’azote est un élément fondamental sur notre petite planète. Il se retrouve en énormes quantités dans l’air sous forme de diazote (N2). Il se trouve également que l’azote est également un engrais fantastique pour les plantes et un des constituants des protéines et des acides aminés. La Nature fait bien les choses non ? Notre source première de nourriture nécessite pour se développer l’élement le plus présent dans l’air ! Mais c’est là où les choses se compliquent. Certes l’air est rempli de diazote mais les plantes et les animaux ne peuvent pas l’assimiler hormis quelques bactéries. Donc pendant des siècles nous avons essayer de trouver des moyens de rajouter de l’azote sous forme réactive aux plantes. Un des moyens principaux était via les excreta humains et d’animaux puisque c’est par les urines que les humains évacuent la majorité des nutriments tels que l’azote des protéines et les sels minéraux comme le phosphore et le potassium.C’est pour cela que jusqu’au début du XXème siècle, l’agriculture et les villes se retrouvaient à fonctionner en tandem. L’agriculture nourrisait la ville, la ville nourrisait l’agriculture. A titre d’exemple, au début du XXème le taux de recylage de l’azote des urines à Paris était de de 50%, contre 5% aujourd’hui !Mais que s’est-il passé ? Après une suite d’infrastructures, de lois et de technologies la revalorisation des urines est devenue obsolète. Avec la construction des infrastructures d’approvisionnement d’eau et par la suite d’évacuation d’eau, les urines et l’agriculture ont été repoussées de plus en plus loin des villes. Puis à partir de la fin de la 1ère Guerre Mondiale, l’invention de Fritz Haber et Carl Bosch, qui permettait de rendre le diazote de l’air en ammoniac. Une quantité considérable d’usines de production d’ammoniac et de nitrate d’ammonium ont notamment été construites durant la première Guerre Mondiale puisque le nitrate d’ammonium était la base d’explosifs . Nous nous retrouvons donc à la fin de la première Guerre Mondiale avec une grande quantité d’infrastructures qui sont prêtes à être rentabilisées en produisant des engrais de synthèse. Il s’agit ici d’un point de bascule puisque les urines n’avaient plus d’exutoir et nous avons donc développer des stations d’épurations pour éliminer les fameux nutriments avant de rejetter ce liquide dans les cours d’eau. Donc aujourd’hui on se retrouve d’un côté fabriquer des engrais azotés grâce à des énergies fossiles et d’un autre côté consommé de l’énergie pour détruire l’azote des urines. Vous voyez la contradiction ? Pour sortir de cette contradiction, nous pouvons bien évidemment remettre en place une collection séparée de l’urine pour être par après utilisée dans l’agriculture mais aussi favoriser les légumineuses dont les racines arrivent à capter et transformer le diazote de l’air. Lors de mon entretien avec Fabien Esculier, il me disait que si on collectait l’urine de tous les habitants de l’agglomération parisienne et qu’on valorisait ses nutriments pour fertiliser de la culture de blé nous pourrions produire jusqu’à 25 millions de baguettes par jour !Le rebouclage des flux d’azote permettrait en autre de réduire la quantité d’eau potable utilisée dans les toilettes, réduire la consommation énergétique amont et aval de l’agriculture mais aussi de réduire l’eutrophisation des rivières puisque l’azote des animaux serait réutiliser directement dans les champs. A demain pour la lettre O,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:47
  • 📅 Calendrier de l'Avent 13/26 - M comme Métabolisme
    Le mot d’aujourd’hui pour la lettre M est Métabolisme mais aussi Métabolisme Urbain, Métabolisme Territorial ou Métabolisme Sociétal.Je vais utiliser cet épisode pour vous expliquer pourquoi ce concept est pour moi, à ce point fondamental que j’y ai consacré toute ma vie professionnelle. Cela fait bientôt 15 que je fais des recherches sur ce domaine et j’en suis autant passionné aujourd’hui. Il existe de nombreuses définitions pour ce concept, je vous en propose une pour mieux comprendre le reste.Le métabolisme urbain est une métaphore visant à analyser de manière systémique les relations socio-écologiques des villes avec leurs environnements via leurs flux, leurs stocks, les infrastructures, et les acteurs (ainsi que leur agence).Ce concept qui nous vient de notre ami Karl Marx parlant de la brisure ou rupture métabolique puisque les déchets et excreta humains ne retournaient plus sur la Terre particulièrement depuis l’industrialisation des villes européennes et la concentration de la population dans les villes pour servir comme capital variable dans les usines.Depuis ce concept a été mobilisé par de nombreux et nombreuses scientifiques pour étudier la relation matérielle entre une société (ou un territoire) et son environnement dans le sens le plus large.Grâce à cette étude nous arrivons à expliciter le fonctionnement physique de nos territoires et de nos sociétés ainsi que de mieux comprendre leurs impacts socio-écologiques.Par exemple, nous pouvons apprendre combien consomment certains territoires mais aussi cartographier les “arrières-pays” ou “territoires servants”. Nous pouvons cartographier la consommation de certaines ressources pour comprendre quels segments de la population ont droit à une ressource et à quelle quantité.Nous pouvons également étudier le métabolisme d’un territoire sur le temps long pour surligner les différentes facettes politiques, économiques, technologiques qui se sont succédées et encastrées pour passer d’un régime métabolique vers un autre.Nous pouvons également spatialiser les acteurs et les activités économiques qui mobilisent les flux de ressources et de déchets. Et oui, les flux ne bougent pas comme ça par magie. Il existe des lois, des entreprises, des “actants” derrière chaque flux. Nous n’avons pas tou.tes la même agentivité pour faire circuler des flux.Finalement, nous pouvons également combiner une étude métabolique avec une étude du foncier pour se rendre de combien d’espace nous aurions besoin pour relocaliser notre production aliméntaire, nos matériaux de construction, notre production énergétique, etc.En faisant ce type d’études nous nous rendons vite compte de la complexité des enjeux mais aussi des marges de maneuvres réelles pour faire bouger les choses. C’est des diagnostics souvent assomants mais qui peuvent également être utilisés comme outil de prospection pour des territoires plus sobres, circulaires, juste, et auto-suffisants.D’ailleurs, je profite de cet épisode pour partager avec vous que je viens de finir le draft de mon livre sur exactement ce sujet et ces problématiques. Nous sommes à présent en train de l’illustrer avec Gaëtan Amossé d’ici quelques semaines nous allons lancer une campagne de financement participative pour nous aider à finir ce projet !Allez à demain pour la lettre N,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    4:34
  • 📅 Calendrier de l'Avent 12/26 - L comme Low-Tech
    Le mot d’aujourd’hui pour la lettre L est Low-Tech (ou techno-discernement en Français).Ce concept est pour moi en continuation parfaite de l’épisode précédent lorsque nous avons parlé d’arbitrage de flux pour un budget carbone ou matériel fixé ou fini mais aussi celui des infrastructures.Je m’explique. Lorsque nous sommes confronté.es à un problème donné (chauffer une ville, produire de la nourriture, construire un bâtiment, etc.) nous avons une myriade de solutions ou de moyens de faire devant nous. Certains se basent sur des technologies très avancées (et des fois polluantes), d’autres moins.Pour produire un kilo de nourriture, nous pourrions soit utiliser quelques outils primitifs, sans intrants artificiels (pesticides, engrais artificiels, semences industrielles, etc.), sans motorisation et avec des connaissances agronomiques poussées et beaucoup de main d’oeuvre. Nous pourrions au contraire, se servir d’énergies fossiles peu chères pour fabriquer des engrais, nourrir des machines et des sols mais en perdant la relation intime et contextuelle avec le sol.Nous pourrions répéter cet exercice pour le secteur de la construction. Pour construire une maison ou un bâtiment, nous pourrions utiliser des matériaux bio- et géo-sourcés locaux, réemployer des matériaux de construction, et inclure des principes bioclimatiques. Ou au contraire, nous pourrions utiliser des matériaux hautement carbonnés tels que le ciment/béton, l’acier, l’isolation fossile, en utilisant un plan standard et répété.Ces deux extrêmes soulignent deux visions du monde bien différentes de notre rapport à la puissance, à la finitude, au soin, à la main d’oeuvre, à l’emploi, au territoire, et pleins d’autres sujets.Notre rapport à la technique et à la technologie ne doit pas se résumer au débat stérile être technosolutionniste ou amish. Nous devons remettre au centre du débat la vision du monde permise et mise en avant par une certaine technologie.Il est sûr que grâce à l’énergie fossile et la mécanisation nous avons pu sortir de conditions de vie très difficiles et pénibles. Personne ne peut nier cela. Mais nous avons basculer dans l’excès. Peut-être qu’il serait temps de faire le bilan de quelles technologies et techniques sont encore viables et produisent réellement des bienfaits sociétaux et écologiques. Nous avons suffisamment de recul pour se poser ses questions et ne pas s’engouffrer dans des nouveaux délires tels que l’utilisation de drones dans l’agriculture, un réseau 6G, l’IA généralisée, etc.Reposons nous la question de si nous voulons faire disparaître l’artisanat, la paysannerie, la réparation au profit de la mécanisation et par conséquence de la tertiarisation de l’économie. Pour rappel il est estimé que 70% des français.e.s vivaient de l’agriculture en 1789 contre 1.5% aujourd’hui.La question est assez simple au final, où plaçons nous le curseur entre travail et emploi humain vs. travail des machines ? et que faisons nous avec le travail libérée grâce aux machines ? Est-ce qu’on l’utilise pour prendre soin de nous et de nos territoires ou pour s’acheter de temps dans le futur ?Nous revenons encore une fois à des questions de démocratie et de valeurs sociétales.Si nous baissons collectivement nos attentes mécaniques pour développer des emplois locaux (pour l’agriculture, la construction, la réparation, la gestion de l’eau, le soin, l’éducation), muscler notre auto-suffisance matérielle et technique, alors notre rapport à la technique peut se transformer en notre faveur. Attention, cela veut dire que nous allons tous et toutes devoir mettre la main à la pâte. On ne peut pas tout avoir, mais peut-être que nous allons redonner du sens à certains emplois et territoires.Comme d’habitude, je vous recommande de prolonger ces réflexions avec quelques épisodes ci-dessous.Allez à demain pour la lettre M,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    4:17

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À propos de Circular Metabolism Podcast

👋Hello everyone and Welcome to the Circular Metabolism podcast, the bi-weekly meeting where we have in-depth discussions with thinkers, researchers, activists, policy makers and practitioners to better understand the metabolism of our cities and how to reduce their environmental impact in a systemic, socially just and context-specific way. This podcast is hosted and produced by Aristide Athanassiadis from Metabolism of Cities👋Bonjour et Bienvenu.e au Circular Metabolism Podcast. Le rendez vous bi-hebdomadaire qui interviewe des chercheurs, des décideurs politiques et des praticiens pour mieux comprendre le métabolisme de nos villes et comment réduire leur impact environnemental d’une manière systémique, juste et contextualisée. Ce podcast est produit par Aristide Athanassiadis membre et co-fondateur de Metabolism of Cities. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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