À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Anaïs Bouton et RTL tendent leur micro à celles qui ont survécu à l’enfer de la violence conjug...
Alizé Bernard : "J'ai cru que j'allais mourir là et je n'ai pensé qu'à mon fils"
Alizé Bernard a été battue et humiliée pendant plusieurs années par son ex-conjoint, gendarme. Après s'être vu refuser un dépôt de plainte en avril 2016 pour des faits d'étranglement et menaces avec un couteau, elle réussit à le faire deux mois plus tard pour l'ensemble des violences subies depuis l'été 2008. Son compagnon est alors condamné à six mois de prison avec sursis, dix-huit mois de mise à l'épreuve et une obligation de soin. Mais il est dispensé de l'inscription de sa peine au bulletin numéro 2 du casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer à former des gendarmes à l'autodéfense et à réaliser des arrestations domiciliaires.
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57:01
Hauteclaire : "Le médecin ne me laisse pas le choix, il me dit : si vous ne portez pas plainte aujourd'hui, dans 10 jours , je fais votre autopsie"
Hauteclaire a vécu l'enfer sous l'emprise d'un homme ultra violent. Un jour, alors qu'elle venait d'accoucher, elle est rouée de coups pendant deux heures (enquête de police). C'est après ce jour-là qu'elle finit par porter plainte.
Malgré 45 jours d'incapacité totale de travail et des menaces de mort explicites, son agresseur n'a écopé que de six mois de sursis. Elle dénonce un système qui minimise les violences conjugales et laisse les bourreaux en liberté.
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34:58
Laura Rapp : "Mes voisins m'ont sauvé la vie."
Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, y compris pendant toute sa grossesse. Laura trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux d'Alice, leur fille de deux ans : "Il m'a éclaté la tête à plusieurs reprises sur le mur et étranglée. Les voisins m'ont sauvé la vie". Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, stupéfaction : son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès et placé sous contrôle judiciaire qu'il enfreindra à plusieurs reprises. Sourde au danger que courent les deux victimes dont elle ignore les appels à l'aide, la justice ne lui laisse pas le choix : Laura se tourne vers les réseaux sociaux. Le 14 mai 2019, elle lance un SOS sur Twitter : "Je ne sais pas si je vais mourir demain, je veux juste être entendue. Protégez-moi, protégez ma fille jusqu'au procès". Son ex compagnon a pris 8 ans pour tentative de meurtre.
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58:36
Florence : "Je me suis dit que j'allais me suicider pour que ça s'arrête"
Après une vie tranquille et deux enfants, Florence décide de quitter son compagnon... Commence alors un harcèlement quotidien, qui a duré 10 ans : des milliers de messages, une traque, une maison visitée à son insu et son ex-compagnon qui dort en bas de chez elle. Malgré ses multiples plaintes, la justice a tardé à réagir, laissant son agresseur impuni. Elle dénonce un système qui protège davantage les coupables que les victimes.
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24:58
Teaser - La prochaine sur la liste
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Anaïs Bouton et RTL tendent leur micro à celles qui ont survécu à l'enfer de la violence conjugale.
Dès le 8 mars, découvrez "La prochaine sur la liste", un podcast événement qui brise le silence. Anaïs Bouton y accueille des femmes qui ont frôlé la mort, ont failli être la prochaine sur la liste et qui aujourd'hui témoignent.
Un titre choc, une réalité implacable : car nous le savons tous, dans les prochains jours, une autre femme sera tuée. Écouter celles qui ont survécu, c'est refuser l'indifférence.
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Anaïs Bouton et RTL tendent leur micro à celles qui ont survécu à l’enfer de la violence conjugale.Dès le 8 mars, découvrez "La prochaine sur la liste", un podcast événement qui brise le silence. Anaïs Bouton y accueille des femmes qui ont frôlé la mort, ont failli être la prochaine sur la liste et qui aujourd’hui témoignent.Un titre choc, une réalité implacable : car nous le savons tous, dans les prochains jours, une autre femme sera tuée. Écouter celles qui ont survécu, c’est refuser l’indifférence.