Faut-il investir dans la forêt ?
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Et si l’arbre cachait un trésor ? De plus en plus de Français s’intéressent à un placement original, durable… et très vert : l’investissement forestier. Avec 17,5 millions d’hectares de forêts en métropole, la France dispose d’un patrimoine naturel impressionnant. Ce vaste écosystème, refuge de biodiversité, est aussi un marché en plein essor : 75 % des forêts sont détenues par des propriétaires privés, soit environ 3,5 millions de personnes.Chaque année, près de 100 000 hectares changent de mains, ce qui représente 1 % du territoire forestier. Les transactions sont nombreuses, allant des petits bois aux grandes forêts de plus de 300 hectares. Alors pourquoi cet engouement ?D’abord, la forêt est un actif tangible. On peut la voir, la toucher, la gérer. Pour certains, c’est une manière de diversifier leur patrimoine avec un actif à la fois naturel, stable, et peu corrélé aux marchés financiers. En période d’inflation ou d’instabilité économique, la forêt rassure.Autre avantage : la fiscalité. Les investissements forestiers bénéficient souvent d’abattements intéressants, notamment en cas de succession ou d’impôt sur la fortune. Certains travaux forestiers peuvent même donner droit à des réductions d’impôt sur le revenu.Deux options s’offrent à l’investisseur : acheter en direct, ou passer par des structures collectives comme les groupements forestiers d’investissement, les SCPI forestières ou même certains ETF spécialisés. L’achat direct demande toutefois une certaine surface : au moins 25 hectares pour espérer un vrai rendement, que ce soit par la vente de bois, la chasse, ou l’éco-tourisme.Mais attention : la rentabilité reste modeste, souvent entre 1 et 3 % par an, selon l’essence des arbres et la stratégie adoptée. Les résineux, par exemple, sont généralement plus rentables que les feuillus.Au-delà de l’aspect financier, de plus en plus d’acheteurs s’engagent dans la forêt pour des raisons écologiques : préserver un écosystème, favoriser la biodiversité, ou encore compenser leur empreinte carbone. C’est un placement de long terme, souvent sur plus de 10 ans, qui demande patience et accompagnement.En résumé, investir dans la forêt, c’est conjuguer rentabilité modérée, stabilité patrimoniale et impact écologique positif. Ce n’est pas un placement spéculatif, mais bien une manière d’enraciner son argent… dans le vivant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.