Un événement historique s'est déroulé ce samedi en région parisienne avec la vente aux enchères d'un impressionnant squelette d'apatosaure, établissant un record en France pour ce type de pièce paléontologique. Ce spécimen exceptionnel, baptisé Vulcain, a été adjugé pour la somme considérable de 4,7 millions d'euros, atteignant 6 millions d'euros frais inclus. Les dimensions de ce géant préhistorique sont spectaculaires : avec ses 22 mètres de long, il représente le plus grand squelette de dinosaure jamais proposé aux enchères sur le territoire français. Ce qui rend ce fossile particulièrement précieux, c'est son remarquable état de conservation, comprenant entre 75 et 80 % des os d'origine. L'ensemble compte environ 300 pièces osseuses et date approximativement de 150 millions d'années. L'histoire de Vulcain commence en 2018 dans le Wyoming, aux États-Unis, où sa découverte a été possible grâce à une législation particulière permettant aux particuliers d'acquérir des concessions pour effectuer des fouilles paléontologiques. Les travaux d'excavation se sont déroulés sur trois ans, de 2019 à 2021, financés par un investisseur français. Le squelette a ensuite été transporté en France pour être minutieusement restauré. De son vivant, cet herbivore géant pesait environ vingt tonnes et aurait vécu jusqu'à 45 ans. Avant sa mise aux enchères, les experts avaient estimé sa valeur entre trois et cinq millions d'euros. Le spécimen a été exposé pendant l'été dans le cadre prestigieux de l'orangerie du château de Dampierre-en-Yvelines, où s'est ensuite déroulée la vente. L'acquéreur, qui souhaite rester anonyme, s'est révélé être un collectionneur privé. Fait notable, il a manifesté son intention de mettre le squelette à disposition d'un musée, une décision saluée par Olivier Collin du Bocage, commissaire-priseur de la vente. Le contrat inclut une clause importante garantissant l'accès des paléontologues au spécimen pour poursuivre leurs recherches scientifiques. Cette vente exceptionnelle, organisée par les maisons Collin du Bocage et Barbarossa, représente l'une des enchères les plus élevées jamais réalisées en France pour un squelette de dinosaure, marquant ainsi un moment important dans l'histoire des ventes paléontologiques françaises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pourquoi Starbucks recherche 200.000 feutres ?
Rien ne va plus pour Starbucks. En effet, le chiffre d'affaires mondial du géant du café a accusé un repli de 3 % en juillet 2024, alors qu'il était en hausse de 10 % durant la même période de l'année précédente. La baisse est du même ordre pour le 3ème trimestre de cette année. Quant au bénéfice net, il se voit diminué de plus de 25 % en 2024. Et le recul, lié en partie à des conditions économiques difficiles, est palpable partout, qu'il s'agisse des États-Unis ou de la Chine, un marché traditionnellement porteur. La direction a donc décidé de redresser la barre. Elle pense que, pour y parvenir, il faut restaurer l'image de l'entreprise. Autrement dit lui rendre son identité d'origine. Un retour à l'identité d'origine Et cette identité passerait par la création d'un lien plus étroit entre le client et le "barista", la personne chargée de préparer le café. Pour instaurer une plus grande familiarité dans les rapports entre les clients et le personnel, celui-ci inscrit le prénom du consommateur sur la tasse. Peu à peu, cependant, l'habitude s'est prise de coller sur la carte de petites étiquettes, sur lesquelles étaient inscrits les prénoms les plus courants. Désormais, Starbucks veut en revenir à l'écriture manuscrite du prénom sur la tasse, comme cela se faisait au départ. Mais, pour cela, il faut des feutres pratiques, fabriqués par la marque Sharpie, spécialisée dans les instruments d'écriture. L'entreprise aurait besoin d'environ 200 000 marqueurs, destinés à approvisionner ses 17 000 points de vente américains. Le problème, c'est que Sharpie ne semble pas en mesure de fournir autant de feutres à Starbucks. L'enseigne du café devra donc patienter. En attendant, elle a adopté d'autres mesures pour renouer avec son image d'antan. C'est ainsi que les gobelets en carton seront remplacés en partie par des tasses en céramique. De même, le design des magasins va être modifié et la présentation des menus allégée. Quant au bar libre-service, il fera aussi son retour. Il reste à savoir si ce plan sera suffisant pour enrayer le déclin du groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pourquoi ne faut-il pas ramasser un billet trouvé dans la rue ?
Il vous est sans doute arrivé de trouver de l'argent dans la rue. Dans ce cas, peut-être l'avez-vous conservé en vous disant que, de toute manière, rien ne vous permet d'en identifier le possesseur. En fait, vous n'en avez pas le droit. Le simple fait de trouver des billets sur le trottoir ne vous en rend pas propriétaire. Donc si vous gardez l'argent ramassé, vous commettez une action assimilable à un vol. Cet argent, vous devez l'apporter au commissariat le plus proche, ou dans une brigade de gendarmerie. Vous disposez pour cela d'un délai de 24 heures suivant la découverte. Il sera alors déposé dans un coffre, les services concernés s'efforçant de retrouver le propriétaire de ces billets. Si les recherches s'avèrent infructueuses, du moins dans un certain délai, l'argent sera remis à la Caisse des dépôts et consignations. Si vous ne pouvez conserver la somme trouvée, c'est que son possesseur dispose de trois ans pour la réclamer, à compter du jour de la perte. Si jamais on le retrouve en votre possession dans le délai requis, son légitime propriétaire peut porter plainte contre vous pour "refus de collaborer". En plus de devoir rendre l'intégralité de la somme retrouvée, vous risquez alors jusqu'à un an d'emprisonnement et 1 500 euros d'amende. Par ailleurs, si quelque chose paraît suspect dans la déclaration de la personne ayant trouvé l'argent, une enquête peut être ouverte pour déterminer d'où viennent ces billets et s'ils ne sont pas liés à une activité illégale. De l'usufruit à la pleine propriété de l'argent Cependant, si l'argent n'est pas réclamé au bout d'un an, celui qui l'a trouvé en obtient l'usufruit. Cela veut dire qu'il peut récupérer ces billets, mais qu'il n'a pas le droit de les dépenser durant deux ans. Si le propriétaire de l'argent laisse passer les trois ans pendant lesquels il peut le réclamer, l'usufruitier entre en pleine possession de ces billets. Il peut dès lors en faire ce que bon lui semble. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Que risquez-vous si vous cachez votre plaque d’immatriculation ?
Si vous êtes "flashé" par un radar en train de rouler trop vite, vous risquez une infraction. C'est par la plaque d'immatriculation de son véhicule qu'est repéré l'automobiliste fautif. Elle sert aussi à identifier les véhicules garés dans une zone de stationnement payant. Aussi certains conducteurs essaient-ils d'y échapper en maquillant leur plaque. Les contrevenants ne manquent pas d'imagination. Avec du ruban adhésif noir, certains transforment un E en F. D'autres plus prosaïques, cachent une partie de la plaque avec une feuille morte séchée, un torchon ou même de la boue. On se doute que de telles pratiques ne sont pas légales. Une sanction très lourde La modification ou la dissimulation délibérée de tout ou partie de la plaque d'immatriculation de sa voiture est un délit, prévu par le Code de la route. Un automobiliste dont la plaque est illisible peut toujours invoquer la négligence ou prétendre qu'il n'est pour rien dans la dissimulation partielle de sa plaque. Le policier qui l'a arrêté ou qui contrôle les véhicules en stationnement peut lui accorder le bénéfice du doute ou lui infliger une amende, pouvant aller de 35 à 135 euros, avec des majorations possibles. S'il est établi que le conducteur a sciemment caché sa plaque, la sanction sera bien plus lourde. Elle présente d'ailleurs un aspect multiforme. En effet, le coupable s'expose à une forte amende, qui peut aller jusqu'à 3 750 euros. Mais il est également passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement. À quoi peuvent s'ajouter la suspension du permis de conduire, l'immobilisation de la voiture et un retrait de six points, au maximum, sur le permis. On voit qu'il en coûte beaucoup plus cher de "trafiquer" sa plaque d'immatriculation que de payer une amende pour excès de vitesse ou stationnement irrégulier. Ces dispositions s'appliquent à tout véhicule pourvu d'une plaque. Les motards sont donc concernés, surtout après une séance de trail dans des sentiers forestiers pas toujours secs. Avant de rejoindre la route, ils auraient tout intérêt à vérifier que leur plaque n'est pas maculée de boue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Combien peut gagner une prix Goncourt ?
Créé en 1903, et décerné, début novembre, par l'Académie du même nom, le prix Goncourt est devenu, avec le prix Nobel de littérature, la récompense littéraire la plus prestigieuse. On se demande parfois ce qu'elle rapporte au lauréat. Le prix lui-même ne s'accompagne que d'un chèque symbolique de dix euros, remis au récipiendaire dans une salle du restaurant Drouant, où se réunissent les académiciens. Une somme sans commune mesure avec les quelque 900 000 euros attribués au titulaire du prix Nobel de littérature. En réalité, les lauréats du Goncourt comptent moins sur ce chèque que sur l'augmentation de leurs ventes. L'explosion des ventes On peut se douter, en effet, que l'attribution de ce prix ne peut qu'attirer l'attention du public sur l'écrivain qui le reçoit. De fait, les médias se chargent d'assurer sa promotion. Et, dans les librairies, un large bandeau rouge avertit le lecteur que le livre qu'il tient en mains a mérité le prix Goncourt. Toute cette publicité ne peut que doper les ventes. Ainsi, un groupe spécialisé dans les études de marché a calculé qu'il s'était écoulé en moyenne, entre 2018 et 2022, 508 000 livres estampillés "prix Goncourt". Selon d'autres sources, le "Goncourt" se vendrait, en moyenne, à 400 000 exemplaires. Bien entendu, ces chiffres ne sont que des moyennes. Certains lauréats font beaucoup mieux. C'est le cas d'Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020, qui a vendu son livre à plus d'un million d'exemplaires. D'autres, en revanche, comme Brigitte Giraud, lauréate en 2022, s'en sortent moins bien. En effet, la romancière n'aura écoulé qu'environ 250 000 exemplaires de son livre. Si l'on se base sur un montant moyen des droits d'auteur représentant entre 5 et 10 % du prix du livre, on s'aperçoit que le titulaire du prix Goncourt peut engranger des bénéfices substantiels. Par ailleurs, il faut compter avec le prestige que confère ce prix, du moins durant un certain temps. Auréolé par le Goncourt, dont l'attribution peut être rappelée sur la jaquette de son prochain ouvrage, un écrivain peut espérer de bonnes ventes pour ses livres à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.