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Choses à Savoir ÉCONOMIE

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Choses à Savoir
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5 sur 1008
  • Comment l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est recyclé ?
    Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur sous Emmanuel Macron, a surpris en rejoignant Shein, le géant chinois de la fast fashion, en tant que conseiller stratégique. Cette reconversion étonne d’autant plus que Shein est régulièrement critiquée pour ses pratiques sociales, environnementales et éthiques. Une arrivée dans un contexte stratégique pour Shein Shein, connu pour ses vêtements à très bas prix, cherche à améliorer son image en Europe, où elle est de plus en plus contestée. L’entreprise est accusée de contribuer à la pollution textile mondiale, d’exploiter des travailleurs dans des conditions douteuses et d’échapper à certaines régulations fiscales. Face à ces critiques, Shein a engagé Christophe Castaner pour renforcer son ancrage en Europe et plaider en faveur de ses initiatives de « responsabilité sociale ». Selon des sources proches du dossier, l’ancien ministre aurait pour mission de renforcer les relations avec les décideurs politiques européens et de promouvoir une meilleure acceptation de la marque auprès des institutions. Un défi crucial, alors que Shein est visée par des enquêtes de l’Union européenne sur le respect des normes sociales et environnementales. Un choix stratégique mais controversé Christophe Castaner n’est pas étranger au monde des affaires. Après avoir quitté la politique, il a présidé le groupe publicitaire Hopscotch avant de s’associer à Shein. Sa connaissance des rouages politiques et institutionnels européens en fait un atout stratégique pour une entreprise cherchant à naviguer dans un environnement réglementaire complexe. Cependant, cette transition a suscité des critiques. Nombreux sont ceux qui y voient un paradoxe, Castaner ayant défendu, lorsqu’il était ministre, des politiques publiques visant à protéger les droits des travailleurs et à lutter contre les fraudes économiques. Son rapprochement avec une entreprise controversée, souvent perçue comme l’opposé de ces valeurs, interroge sur les motivations derrière ce choix. Un signal pour d'autres entreprises ? Avec cette nomination, Shein montre son intention de s’appuyer sur des personnalités influentes pour légitimer son activité en Europe. Pour Castaner, ce rôle pourrait marquer un tournant dans sa carrière, mais il devra gérer les critiques sur son intégration dans une entreprise à la réputation sulfureuse. Cette reconversion reflète un phénomène plus large, où des figures politiques se tournent vers le secteur privé, souvent dans des rôles liés au lobbying ou à la stratégie internationale. Le succès de cette collaboration dépendra de la capacité de Shein à se réinventer, mais aussi de Castaner à défendre ce partenariat dans un climat de scepticisme généralisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:46
  • Tiktok sera-t-il banni des États-Unis ?
    L'avenir de TikTok aux États-Unis reste incertain, oscillant entre un possible bannissement et une éventuelle vente à une entreprise américaine. Les tensions entre ByteDance, l’entreprise chinoise propriétaire de TikTok, et le gouvernement américain s’intensifient, en raison de préoccupations croissantes concernant la sécurité nationale, la confidentialité des données et l’influence étrangère. Pourquoi TikTok est-il menacé ? TikTok est accusé par les autorités américaines, notamment le FBI et plusieurs sénateurs, de poser un risque pour la sécurité nationale. La principale crainte réside dans le potentiel accès du gouvernement chinois aux données personnelles des utilisateurs américains. Bien que ByteDance ait nié tout partage de données avec Pékin, l'influence de la loi chinoise sur les entreprises nationales nourrit les soupçons. Les États-Unis s’inquiètent également de l’utilisation de TikTok comme outil de propagande ou de manipulation de l’opinion publique. Les algorithmes de la plateforme, capables de promouvoir ou de cacher certains contenus, sont perçus comme une menace potentielle en cas d'ingérence étrangère. Les scénarios possibles 1. Bannissement pur et simple L’administration Biden, comme celle de Donald Trump avant elle, envisage la possibilité d’un bannissement complet de TikTok. Plusieurs États américains et agences fédérales ont déjà interdit l’application sur les appareils gouvernementaux. Un bannissement national serait un précédent, mais soulève des questions juridiques concernant la liberté d’expression et l’impact sur des millions d’utilisateurs et de créateurs de contenu. 2. Vente à une entreprise américaine Une autre option serait que ByteDance vende TikTok à une entreprise américaine, comme Microsoft ou Oracle, une solution déjà envisagée sous l'administration Trump. Cela permettrait de répondre aux préoccupations concernant le contrôle des données, tout en maintenant l’accès à l'application pour les utilisateurs. Cependant, ByteDance hésite à céder son bijou technologique et les autorités chinoises pourraient bloquer une telle vente. 3. Solutions techniques pour apaiser les tensions TikTok a proposé des initiatives comme le projet "Texas", consistant à stocker les données des utilisateurs américains sur des serveurs locaux contrôlés par Oracle. Bien que cela puisse réduire les risques perçus, les critiques estiment que cela n’éliminerait pas totalement l’influence potentielle de ByteDance. Un dénouement incertain Le Congrès américain examine actuellement des projets de loi visant à limiter ou interdire TikTok. La décision finale dépendra des négociations entre ByteDance, le gouvernement américain et d'autres acteurs internationaux. Si TikTok reste extrêmement populaire aux États-Unis, l'influence géopolitique et les enjeux économiques en font un symbole de la rivalité entre les États-Unis et la Chine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22
  • Pourquoi certains franchisés en veulent à Stéphane Plaza ?
    Stéphane Plaza, célèbre animateur et figure de l'immobilier en France, traverse une période tumultueuse qui affecte profondément son réseau de franchisés. Le 9 janvier, le tribunal de Paris a requis contre lui 18 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende, dans le cadre d’un procès pour « violences habituelles par concubin ». Accusé par deux anciennes compagnes de violences physiques et psychologiques entre 2018 et 2022, il risque jusqu’à dix ans de prison et une amende de 150 000 euros. Cette affaire n’est pas sans conséquences pour son réseau d’agences immobilières, qui compte 655 franchisés. De nombreux partenaires se sentent lésés par l’impact de ces accusations sur leur activité. Près d’une dizaine d’entre eux ont engagé des procédures pour quitter le réseau. Ils estiment que l’image de Stéphane Plaza est devenue un fardeau pour leur activité, notamment en raison de refus de mandats et de vendeurs demandant la suppression des panneaux à vendre portant son nom. « Ce qu'ils souhaitent aujourd'hui, c'est sortir en douceur et pouvoir opérer sous une autre enseigne », explique Sarah Laassir, avocate spécialisée en droit immobilier et représentant plusieurs franchisés. Le groupe M6, qui détient une part majoritaire dans le réseau Stéphane Plaza Immobilier et emploie l’animateur, a pour l’instant choisi de ne pas commenter ces événements. Lors du procès, Stéphane Plaza a nié les accusations de violences et a livré un témoignage poignant sur son état psychologique. Il a évoqué une tentative de suicide en décembre 2023, décrivant un moment de désespoir où il avait envisagé de « mettre fin à ses jours ». Cependant, ces déclarations n’ont pas dissipé les doutes, d’autant qu’un troisième témoignage incriminant a été ajouté au dossier. D'autres témoins se sont également manifestés pour soutenir les accusations portées contre lui. Le verdict de cette affaire, attendu pour le 18 février, sera déterminant non seulement pour l’animateur, mais également pour l’avenir de son réseau d’agences. Dans un secteur où la confiance et l’image de marque sont primordiales, cette crise pourrait durablement fragiliser la structure qu’il a bâtie. Pour de nombreux franchisés, cette affaire illustre les risques d’associer une enseigne à une personnalité publique, dont les déboires personnels peuvent avoir des répercussions commerciales directes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:55
  • Pourquoi dit-on que Mark Zuckerberg se radicalise ?
    Mark Zuckerberg, PDG de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), semble amorcer un virage idéologique et stratégique qui suscite des interrogations. Une note interne, dévoilée le 12 janvier 2025, révèle que l’entreprise supprime ses objectifs de diversité, un pilier de ses politiques depuis des années. Selon Janelle Gale, vice-présidente des ressources humaines, ce changement s’explique par des évolutions juridiques aux États-Unis, notamment la décision de la Cour suprême en 2023 mettant fin à la discrimination positive dans les universités. Désormais, Meta ne fixera plus de quotas pour la représentation des femmes et des minorités ethniques, bien qu’elle affirme vouloir continuer à recruter des profils variés. Cette décision s’inscrit dans une remise en question généralisée des politiques de diversité, équité et inclusion (DEI) par plusieurs grandes entreprises américaines, comme McDonald’s, Ford ou Amazon, souvent sous la pression de groupes conservateurs. Elle a cependant provoqué des réactions vives, notamment la démission de Roy Austin, vice-président chargé des droits civiques chez Meta, qui a dénoncé une « trahison » des valeurs de justice sociale. En parallèle, Meta a mis fin à son programme de fact-checking, lancé en 2016 pour lutter contre la désinformation. À la place, l’entreprise introduit un système de « notes de la communauté », similaire à celui de la plateforme X (anciennement Twitter) sous Elon Musk. Ce mécanisme, permettant aux utilisateurs d’ajouter du contexte aux publications, est toutefois jugé insuffisant par les spécialistes en désinformation. Les choix récents de Zuckerberg s’accompagnent de déclarations controversées. Lors d’un entretien avec Joe Rogan, il a défendu une vision traditionnelle et agressive de la masculinité, inspirée par sa pratique des arts martiaux mixtes. Il a également critiqué les médias et accusé le gouvernement Biden de censure, un écho aux positions d’Elon Musk, devenu une figure emblématique des conservateurs sur X. Des liens émergent également entre Zuckerberg et Donald Trump. Des sources rapportent un dîner entre les deux hommes en novembre 2024, accompagné d’un don d’un million de dollars de Zuckerberg pour l’investiture de Trump. Le patron de Meta s’est dit « optimiste » quant à une nouvelle présidence Trump, affirmant que ce dernier souhaite avant tout « que l’Amérique gagne ». Ces évolutions stratégiques et idéologiques suscitent des inquiétudes internationales. Le Conseil de l’Europe, l’ONU et même la Maison Blanche ont exprimé leurs craintes face à une possible montée des discours extrêmes et une réduction de la modération en ligne, évoquant une « régression inquiétante ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:31
  • Pourquoi le prix de l’essence pourrait flamber ?
    En ce début d’année 2025, les automobilistes français risquent de grimacer face à une nouvelle hausse des prix des carburants. Après une baisse notable en 2024, les tarifs à la pompe repartent à la hausse. Selon le ministère de la Transition écologique, le SP95-E10 dépasse désormais les 1,74 €/L, tandis que le gazole avoisine les 1,67 €/L. Une évolution qui reflète un contexte international tendu et pourrait se maintenir dans les mois à venir. Le vendredi 10 janvier, le Trésor américain a annoncé des sanctions contre deux entreprises pétrolières russes et 200 navires opérant depuis la Russie. Ces mesures visent à limiter les revenus pétroliers utilisés pour financer la guerre en Ukraine, qualifiée de « brutale et illégale » par les autorités américaines. Cette annonce a immédiatement fait bondir les cours du pétrole : le baril de Brent a franchi la barre des 80 dollars, tandis que le West Texas Intermediate a progressé de 2,09 %, atteignant 75,85 dollars. Ces fluctuations impactent directement les coûts des carburants à l’échelle mondiale, dont la France. Pour mémoire, les prix des carburants avaient atteint leur plus bas entre mai et octobre 2024. En septembre, ils étaient même revenus aux niveaux observés avant le début du conflit en Ukraine, avec 1,6 €/L pour l’essence et 1,5 €/L pour le gazole. Cependant, cette accalmie a été de courte durée. Dès octobre, une inversion de tendance s’est dessinée, avec des tarifs grimpant à 1,71 €/L pour l’essence et 1,61 €/L pour le gazole. La hausse s’est poursuivie en novembre, le gazole atteignant 1,65 €/L en fin de mois. Face à cette situation, certains acteurs tentent d’apporter un soulagement aux consommateurs. Carrefour, par exemple, a lancé un nouveau programme de fidélité en début d’année, offrant des remises sur le carburant. Une réduction exceptionnelle de 5 % est proposée aux membres du programme, dans le cadre d’un test dont les résultats pourraient déboucher sur des opérations similaires à l’avenir. « Si le projet est concluant, nous pourrons mener ce type d’actions de manière récurrente », a déclaré Caroline Dassié, directrice marketing et clientèle du groupe. Malgré ces initiatives, la flambée des prix risque d’alourdir le budget des Français pour leurs déplacements quotidiens, dans un contexte déjà marqué par une inflation persistante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07

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