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Le Beau Bizarre par Zineb Soulaimani

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Le Beau Bizarre par Zineb Soulaimani
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5 sur 89
  • Le Beau Bizarre #73 avec Penda Diouf
    écrire, mettre en scène, réparer Aujourd’hui, mon invitée questionne la mémoire, les corps et les récits réduits au silence. Penda Diouf, autrice, dramaturge et désormais metteuse en scène, signe avec Pistes un spectacle où le voyage se fait quête, et le théâtre, un espace de résonance pour les voix longtemps tues. Un road-trip théâtral où mémoire coloniale et intime se croisent, où le corps noir devient à la fois archive, témoin et territoire de lutte. Porté par Nan Yadji Ka-Gara, ce seul-en-scène, créé au Théâtre du Nord à Lille et actuellement au Théâtre 13, interroge la transmission des histoires effacées. Comment raconter le génocide des Herero et des Nama en Namibie, maintenu aux marges de l’Histoire ? Comment redonner corps, par la scène, à une mémoire que l’on a voulu nier ? Mais au-delà de l’Histoire, c’est aussi une question intime et politique qui traverse ce spectacle : comment raconter depuis sa propre place sans être enfermée dans une assignation ? Comment faire entendre des voix marginalisées sans que l’on réduise leur portée à un simple “témoignage” ? Comment le théâtre peut-il devenir un lieu de réparation, de résistance et de réappropriation ? 📍 Pistes est à voir jusqu’au 29 mars au Théâtre 13 à Paris, puis les 3 & 4 avril au CDN de Poitiers. Retrouvez toutes les dates de tournée sur le site du Théâtre du Nord à Lille. Avec la participation de David Bobee et Nan Yadji Ka-Gara, et les apports de Rebecca Chaillon. Et des clins d’œil à Audre Lorde et Monique Wittig. #PendaDiouf #LeBeauBizarre #Théâtre #Mémoire #DécoloniserLesArts Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
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    53:46
  • Le Beau Bizarre #72 avec Baptiste Cazaux
    Et si l’épuisement n’était pas un simple symptôme de nos vies modernes, mais une force à réinvestir, une expérience à transcender ? À l’intersection de la frénésie et de la suspension, du collectif et de la solitude, la danse devient ici un lieu d’exploration intime et politique. Comment nos corps, pressurés par le capitalisme, peuvent-ils retrouver leur souffle dans l’acte même de se dépenser ? Pour ce nouvel épisode du Beau Bizarre, je reçois Baptiste Cazaux : danseur, chorégraphe, DJ et explorateur des contradictions. Avec son solo Gimme a Break, il dessine une cartographie sensible de la fatigue, oscillant entre les échos d’une fête nocturne et le silence méditatif du jour naissant. Une pièce née dans l’isolement des confinements, mais qui offre un puissant espace de résistance, de souvenir et d’abandon. Avec la participation de Rares Donca - directeur de l’Abri à Genève-, de Jean Luc Terrade -directeur artistique du festival 30/30-, et les apports de l’essayiste et critique Florian Gaité. Vous pourrez découvrir GIMME A BREAK !!! de Baptiste Cazaux, les 7 et 8 février à la Kaserne à Bâle, en Suisse, les 5 et 6 avril au Palais de Tokyo, à Paris, et le 25 avril au KAAP Brugge, en Belgique. Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
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    36:58
  • Le Beau Bizarre #71 avec Belinda Mathieu, Léa Poiré et Callysta Croizer
    Une exploration sensible et chorale de la critique** Le Beau Bizarre est un espace vivant et ouvert, où les voix se croisent et s’entrelacent pour réinventer les manières de voir, d’écouter et de parler des créations contemporaines. Cet épisode se veut un appel à prolonger les résonances, transformant la critique en un lieu de partage et de discussions passionnées. Pour clore l’année 2024, Le Beau Bizarre propose une table ronde critique en présence de trois voix singulières et engagées : Belinda Mathieu, Léa Poiré et Callysta Croizer, journalistes et critiques aux trajectoires riches et affûtées. Ensemble, elles offrent un regard à la fois analytique et viscéral sur des œuvres qui bouleversent et enchantent. À 3 min : La séquence archive critique À partir d’archives, nous explorons les multiples visages de la critique : est-elle un exercice de subjectivité assumée ? Un art à part entière ? Ou bien un espace poreux où se rencontrent analyse, création et engagement ? Au programme, deux œuvres marquantes de l’automne : À 20 min : In Absentia de François Chaignaud et Geoffroy Jourdain Une œuvre où danse et chant s’entrelacent dans une polyphonie organique, immergeant le spectateur dans un souffle collectif, à la frontière entre incarnation et absence. À 41 min : Skinless de Théo Mercier Un voyage radical au cœur d’un paysage composé de rebuts et de métamorphoses. Ici, les corps, la matière et le désir interrogent nos excès, nos limites, et l’humanité qui nous reste. Et à 51 min : Clin d’œil à Mathis Grosos À travers ces deux créations, nous questionnons les tensions entre utopie et désenchantement, la fusion des formes et les ruptures intimes. Une tentative, peut-être impossible, d’épuiser les possibles de la discussion critique. Terminer l’année en beauté : Les coups de cœur des critiques À 1h07 : Le coup de cœur de Callysta Croizer Avec Kill Me, Marina Otero clôt sa trilogie (Fuck Me, Love Me) dans une autofiction audacieuse et débridée. Entourée de quatre danseuses aux troubles psychiques et d’un double de Nijinsky, elle expose les fragilités et les folies de ses interprètes. Une performance radicalement libératrice, où les corps deviennent porteurs d’une vérité poignante et intime. À 1h13 : Le coup de cœur de Belinda Mathieu Dans Bless This Mess, la chorégraphe Katerina Andreou nous plonge dans une rave techno effrénée. Sur un rythme infernal, les gestes et les musiques évoquent les univers du gabber et de la hardtek. Les corps des quatre interprètes tiennent bon, alimentés par l’énergie des secousses, dans un vibrant éloge de la résistance face à un monde en perpétuel ébranlement. À 1h17 : Le coup de cœur de Léa Poiré Les sœurs Labrosse, fondatrices du magazine Censored, nous offrent un abécédaire féministe de l’autoédition. Avec une sincérité désarmante, elles partagent leurs apprentissages et leurs outils, dévoilant les arcanes d’un savoir-faire souvent inaccessible. Un guide pensé et écrit avec un soin rare, qui incarne l’essence même de l’engagement éditorial. Une invitation à penser la critique autrement Entre archives, discussions collectives et coups de cœur, cet épisode de Le Beau Bizarre célèbre une critique vivante, sensible et plurielle. Un espace où les œuvres se racontent, se confrontent et trouvent leur écho dans nos réflexions et nos passions. Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
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    1:23:00
  • Le Beau Bizarre #70 avec Lucie Camous, Mélanie Joseph, Lou Chavepayre et Marguerite Maréchal
    Enregistré le jour du vernissage de l’exposition En-dehors au CRAC de Sète, ce 70ème épisode du Beau Bizarre est une déambulation chorale, où la parole, située et plurielle, propose une exploration sensible du handicap et de la maladie, abordés comme des forces à la fois créatrices et libératrices. Lucie Camous, Mélanie Joseph, Lou Chavepayre et Marguerite Maréchal y partagent leurs réflexions et récits d’émancipation face aux représentations validistes. L’exposition, curatée par Lucie Camous en collaboration avec No Anger, déjoue les stéréotypes : les œuvres y renversent le regard, rendant visible ce qui est souvent enfoui dans le silence. Une échappée hors des normes, déployant des récits où le corps se fait politique, l’intime public, et où les espaces d’expression redéfinissent les frontières du possible. L’exposition En dehors est visible au CRAC de Sète jusqu’au 5 janvier 2025. Merci à Anna Chavepayre ! Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
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    41:04
  • Le Beau Bizarre #69 : conversation critique avec Belinda Mathieu et Lea Poire
    Depuis sa création, le Beau Bizarre tente un positionnement organique et expérimental. Une ligne éditoriale libre qui trouve sa place, davantage dans les marges qu’au centre. Et de plus en plus, une envie de nourrir un dialogue avec d’autres regards, d’autres professionnelles…mais toujours dans des affinités électives. Dans la continuité des deux premiers épisodes dédiés à la critique, je suis heureuse de m’entourer pour ce nouveau Beau Bizarre critique de deux talentueuses journalistes et spécialistes de la critique en danse : Léa Poiré et Belinda Mathieu. Au menu de notre table critique aujourd’hui, deux spectacles présentés récemment à Paris : Sane Satan de Teresa Vettucci présenté au CDCN de La Briqueterie dans le cadre du festival Excentriques, et le projet We have decided not to die de Louise Siffert présenté aux Laboratoires d’Aubervilliers avec le festival Jerk Off. Mais aussi : la rubrique "l'archive critique" + l'Entracte, la carte blanche de Wilson Le Personnic + les coups de cœurs des critiques ! Un épisode copieux fait dans la joie collective, salvateur par les temps qui courent ! Si je devais résumer nos discussions, je dirais en empruntant cette idée à Léa avec laquelle elle clôture presque l'épisode : Créer des utopies dans lesquelles il est possible d'exister ! Repères de temps : à 2min45  > la rubrique "l'archive critique" à 20min > discussion autour de Sane Satan de Teresa Vettucci à 40min > l'entracte, la carte blanche de Wilson à 49min > discussion autour de We have decided not to die de Louise Siffert à 1h14 > les coups de cœurs des critiques Les bios des critiques : Léa Poiré, après des études chorégraphiques, vous avez été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement. Aujourd’hui, vous êtes journaliste indépendante et vous élargissez votre activité de critique à l’éducation aux médias. Vous collaborez aussi en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen, ET, vous assurez également la direction éditoriale du CN D magazine. Belinda Mathieu, vous êtes journaliste et critique spécialisée en danse, vous travaillez pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement ou Sceneweb. Vous êtes diplômée de Lettres Modernes et de journalisme. Et vous poursuivez actuellement un master au département danse de l’Université Paris 8, où vous menez une réflexion sur votre pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Wilson Le Personnic est rédacteur indépendant et travailleur de l’art, il collabore aujourd’hui avec des artistes du champ de la danse et développe une activité d’écriture pour des journaux et des théâtres. Il est notamment un collaborateur régulier du Journal de l’ADC à Genève. Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
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    1:19:42

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À propos de Le Beau Bizarre par Zineb Soulaimani

Le Beau Bizarre, se veut un espace sonore libre et hybride. Où quelques questions de l'époque seront posées. Où des formes non ordinaires seront traversées. Où la parole sera donnée aux artist.e.s, aux auteur.ice.s, aux chercheur.e.s...; En avançant souvent entre l'intersection et la marge. Le Beau Bizarre, est une tentative, une expérimentation, un geste réflexif. Le Beau Bizarre, sera très loin de Christophe et très loin de Baudelaire, mais il ne les oublie pas !
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Generated: 4/25/2025 - 9:44:39 AM