Powered by RND
PodcastsForme et santéChoses à Savoir SANTE

Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
Choses à Savoir SANTE
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 2174
  • Pourquoi le cerveau vieillirait-il brutalement à partir de 44 ans ?
    On a longtemps pensé que le vieillissement du cerveau était un processus progressif et linéaire. Pourtant, une étude publiée en 2022 dans la revue scientifique PNAS — Proceedings of the National Academy of Sciences — révèle une réalité bien différente : le cerveau ne vieillirait pas de façon continue, mais par à-coups, avec un tournant brutal autour de 44 ans.Cette étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, s’appuie sur l’analyse de données d’imagerie cérébrale provenant de plus de 4 000 personnes âgées de 18 à 88 ans. En se basant sur une technique appelée « connectomique », les scientifiques ont cartographié les réseaux de communication entre différentes régions du cerveau. Leur objectif : comprendre comment ces connexions évoluent avec l’âge.Leur découverte principale est frappante : vers 44 ans, la structure du cerveau connaît une réorganisation brutale. C’est un peu comme si, à cet âge, les lignes de communication dans le cerveau étaient redirigées, certains circuits étant désactivés tandis que d’autres deviennent plus actifs. Ce basculement marque le début d’un déclin dans la rapidité et l’efficacité des échanges neuronaux. Concrètement, cela pourrait expliquer pourquoi, passé la quarantaine, certaines fonctions cognitives — comme la mémoire de travail, la vitesse de traitement ou la concentration — commencent à diminuer plus visiblement.Mais attention : ce n’est pas une fatalité. Ce changement ne signifie pas une dégénérescence irréversible, ni une perte de capacités immédiate. Il s’agit plutôt d’un tournant neurologique : le cerveau devient un peu moins plastique, un peu moins efficace dans sa manière de traiter et de transmettre l’information.Fait intéressant, l’étude montre aussi que toutes les régions du cerveau ne sont pas touchées de la même manière. Les zones les plus affectées sont celles impliquées dans des fonctions dites "supérieures", comme le raisonnement, le langage ou la prise de décision. En revanche, les zones sensorielles et motrices restent relativement stables plus longtemps.Ces résultats ont des implications majeures. D’abord, ils nous rappellent l’importance de préserver la santé du cerveau dès la quarantaine — voire avant — par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une stimulation intellectuelle continue.En somme, selon cette étude parue dans PNAS, le cerveau humain pourrait connaître un tournant critique vers 44 ans. Un moment charnière, non pas pour s’alarmer, mais pour agir, en adoptant des habitudes qui favorisent un vieillissement cérébral en douceur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:18
  • Quel est le sport le plus sain pour le corps ?
    Parmi tous les sports que l’on peut pratiquer, le tennis ressort souvent comme l’un des plus bénéfiques pour la santé globale. Et ce n’est pas qu’une impression : plusieurs études scientifiques appuient cette idée.Prenons une étude marquante publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medicine. Menée dans le cadre de la Copenhagen City Heart Study, elle a suivi plus de 8 500 personnes pendant environ 25 ans, en comparant les effets de différents sports sur l'espérance de vie. Résultat : les joueurs réguliers de tennis vivent en moyenne 9,7 ans de plus que les personnes sédentaires. C’est plus que les nageurs (+3,4 ans), les coureurs (+3,2 ans) ou les cyclistes (+3,7 ans). Pourquoi un tel écart ? Parce que le tennis combine les bienfaits de l’activité physique intense avec ceux des interactions sociales. Or, la recherche montre que l’isolement social est un facteur de risque comparable au tabagisme ou à l’obésité.Sur le plan physiologique, le tennis fait appel à tout le corps. Il renforce le système cardiovasculaire en améliorant l’endurance et la capacité respiratoire. Lors d’un match, la fréquence cardiaque peut facilement atteindre 70 à 85 % de la fréquence maximale, ce qui correspond à une activité aérobique intense, excellente pour le cœur. Il stimule également les muscles, notamment ceux des jambes, des bras, du tronc et du dos, grâce aux mouvements de course, de frappe, de rotation et d’équilibre.Mais ce n’est pas tout. Le tennis améliore la coordination œil-main, la concentration, la rapidité de réaction et même la mémoire, notamment à travers l’anticipation et la stratégie de jeu. Ces aspects ont un effet protecteur sur les fonctions cognitives, en particulier chez les personnes âgées.Sur le plan mental, le tennis est aussi un excellent régulateur de stress. Une étude publiée dans PLoS One en 2020 a révélé que les sports de raquette, comme le tennis, étaient associés à une meilleure santé mentale que les sports individuels. Ils réduisent les symptômes d’anxiété, améliorent l’estime de soi et favorisent un meilleur sommeil.Enfin, le tennis est un sport qui peut se pratiquer à tout âge, avec des règles adaptables et une intensité modulable. Il offre ainsi une activité physique complète, durable et socialement engageante — autant d’éléments qui expliquent pourquoi, selon la science, le tennis est l’un des sports les plus sains au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:09
  • Qu'est-ce que la catatonie ?
    La catatonie est un trouble psychiatrique fascinant et souvent méconnu. Lorsqu’on entend ce mot, on imagine parfois une personne totalement figée, immobile, les yeux dans le vide. Et cette image n’est pas complètement fausse. Mais la catatonie, c’est bien plus complexe. C’est un syndrome, c’est-à-dire un ensemble de symptômes, qui affecte à la fois le comportement, le mouvement et parfois même les fonctions vitales.Qu’est-ce que la catatonie ?La catatonie est un état psychomoteur anormal, qui peut se manifester par une immobilité extrême, mais aussi, paradoxalement, par des mouvements répétitifs, désorganisés ou incontrôlés. Elle peut survenir dans le cadre de troubles psychiatriques graves — comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires — mais aussi à la suite d’affections neurologiques, métaboliques ou médicales.Autrefois, on associait presque exclusivement la catatonie à la schizophrénie. Mais on sait aujourd’hui qu’elle peut apparaître dans de nombreuses situations cliniques, y compris chez des personnes atteintes de dépression sévère, de troubles autistiques ou même lors d’infections, de traumatismes ou d’empoisonnements.Quels sont les symptômes ?Les signes de catatonie varient beaucoup, mais on en identifie plusieurs types caractéristiques :Le mutisme : la personne ne parle plus, même si elle est consciente.La stupeur : un état d’immobilité totale, sans réaction aux stimuli extérieurs.La catalepsie : les muscles restent figés dans la position dans laquelle on place la personne. Par exemple, si on lève son bras, il reste levé.La négativisme : un refus actif de bouger ou d’obéir à des instructions simples.L’écholalie : répétition automatique des mots entendus.L’échopraxie : imitation automatique des gestes d’autrui.L’agitation catatonique : un état où la personne bouge de manière désordonnée, sans but apparent, souvent en silence.Dans les formes les plus sévères, la catatonie peut devenir une urgence médicale. Une personne totalement figée pendant plusieurs jours peut développer des complications : déshydratation, malnutrition, thromboses, infections… Dans de rares cas, on parle de catatonie maligne, qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement.Quelles sont les causes ?La catatonie n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme d’un trouble sous-jacent. Elle peut résulter d’un choc émotionnel intense, d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, d’une maladie neurologique, ou encore d’une intoxication médicamenteuse. Elle illustre de manière spectaculaire comment l’esprit peut prendre le contrôle – ou bloquer – le corps.Comment traite-t-on la catatonie ?Heureusement, des traitements existent. Le plus souvent, on utilise des benzodiazépines, comme le lorazépam, qui peuvent agir rapidement. Dans les cas résistants, l’électroconvulsivothérapie (ou ECT, parfois appelée « électrochocs ») peut être extrêmement efficace, malgré sa réputation controversée. Le traitement de la cause sous-jacente — qu’elle soit psychiatrique ou médicale — est aussi essentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:05
  • Avaler un chewing-gum : est-ce vraiment dangereux ?
    Tout le monde a entendu cette phrase au moins une fois dans son enfance : "N’avale pas ton chewing-gum, il va rester coincé dans ton ventre pendant sept ans !" Ce mythe, bien ancré dans l’imaginaire collectif, est pourtant faux. Avaler un chewing-gum n’a rien de dramatique dans la grande majorité des cas. Mais alors, que se passe-t-il réellement lorsqu’on avale une gomme à mâcher ?Que devient un chewing-gum dans le corps ?Le chewing-gum est conçu pour être mâché, pas avalé. Il est composé de plusieurs éléments : des édulcorants ou du sucre, des arômes, des colorants, et surtout une base gommeuse — une matière plastique non digestible, souvent à base d’élastomères, de résines ou de cires.Lorsque vous l’avalez, votre système digestif se met en route comme pour tout autre aliment. L’estomac commence à sécréter ses sucs gastriques, mais aucune enzyme n’est capable de décomposer la base du chewing-gum. Résultat : elle traverse tout le système digestif intacte, sans être absorbée.Elle passe donc de l’estomac à l’intestin grêle, puis au côlon, pour être évacuée naturellement par les selles, généralement en 1 à 3 jours. Le corps traite ce morceau comme il le ferait avec d’autres substances non digestibles, comme les noyaux de fruits ou certaines fibres végétales trop dures.Peut-il rester coincé ou provoquer une occlusion ?Dans les cas très rares — surtout chez les enfants — si plusieurs chewing-gums sont avalés en peu de temps, ou s’ils sont avalés en même temps que d'autres objets non digestibles (comme des pièces de monnaie, des billes ou du papier), un amas peut se former dans le système digestif, provoquant un blocage. Cela peut mener à une occlusion intestinale, qui est une urgence médicale.Mais ce type de complication est extrêmement rare. Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics a documenté quelques cas isolés d’occlusion chez de jeunes enfants qui avaient avalé des chewing-gums quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour.Chez un adulte en bonne santé, avaler occasionnellement un chewing-gum ne présente aucun risque réel.Et l’appendicite dans tout ça ?Un autre mythe circule parfois : "Si tu avales un chewing-gum, tu risques de faire une appendicite." Là encore, c’est inexact. L’appendicite est une inflammation de l’appendice, une petite excroissance située au début du côlon. Elle est généralement causée par une obstruction, soit par un petit amas de selles, un corps étranger, ou un excès de tissu lymphoïde.Est-ce que le chewing-gum peut en être responsable ? Très rarement, mais théoriquement, c’est possible. Si un chewing-gum avalé venait à se coincer précisément à l’entrée de l’appendice, il pourrait jouer le rôle de bouchon et déclencher une inflammation. Mais dans la réalité, cela relève plus de l’exception que de la règle. Les cas documentés dans la littérature médicale sont extrêmement rares. Ce n’est donc pas une raison de s’inquiéter si vous avalez accidentellement un chewing-gum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:36
  • Pourquoi certaines personnes n’ont-elles pas de dents de sagesse ?
    Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Les dents de sagesse, ou troisièmes molaires, sont bien connues… surtout pour les douleurs qu’elles peuvent provoquer. Elles apparaissent généralement entre 17 et 25 ans, d’où leur nom, symbolisant l’entrée dans l’âge adulte. Pourtant, certaines personnes n’en auront jamais. Pas une, pas deux : zéro dent de sagesse. Et ce n’est pas une anomalie. C’est même de plus en plus fréquent. Mais pourquoi ?Pour comprendre cela, il faut remonter dans le temps. Nos ancêtres, les premiers Homo sapiens, avaient une mâchoire plus large et une alimentation très différente de la nôtre. Ils consommaient des aliments crus, fibreux, difficiles à mâcher : racines, noix, viande non cuite… Ces aliments demandaient un travail masticatoire bien plus intense. Les dents de sagesse servaient alors de renfort : elles participaient activement à la mastication.Avec le temps, notre alimentation a radicalement changé. La cuisson, l’usage d’ustensiles, puis les aliments transformés ont rendu la mastication moins difficile. Résultat : notre mâchoire s’est adaptée. Elle est devenue plus petite, moins robuste… mais les gènes responsables du développement des dents de sagesse sont, eux, restés les mêmes. Ce décalage a provoqué ce qu’on connaît bien aujourd’hui : des dents de sagesse qui n’ont pas assez de place pour sortir correctement. Elles restent incluses, poussent de travers, causent des douleurs ou des infections. D’où leur extraction fréquente.Mais voilà où cela devient intéressant : chez certaines personnes, ces dents ne se forment tout simplement pas. On parle d’agénésie dentaire, c’est-à-dire l’absence de développement d’une ou plusieurs dents, dents de sagesse incluses. Ce phénomène touche environ 10 à 35 % de la population mondiale, selon les régions. Et il semble devenir plus courant dans les populations modernes.Pourquoi ? Il s’agit d’une évolution en marche. Certains scientifiques estiment que notre corps "s’adapte" peu à peu à nos besoins actuels. Puisque nous n’avons plus vraiment besoin des dents de sagesse, il devient possible – au fil des générations – qu’elles disparaissent chez certains individus, tout simplement parce qu’elles ne sont plus utiles à la survie. Des gènes associés à leur développement peuvent s’éteindre ou être inhibés.Des études génétiques ont mis en évidence le rôle de certains gènes, comme MSX1 et PAX9, qui influencent la formation des dents. Des variations dans ces gènes peuvent expliquer l’absence congénitale des dents de sagesse chez certaines personnes.En résumé, si vous n’avez pas de dents de sagesse, vous n’êtes pas une exception, vous êtes peut-être juste un peu en avance sur l’évolution humaine ! Ce que l’on croyait être un défaut est en réalité un signe d’adaptation. Et dans certains cas, c’est même une chance : pas de poussée douloureuse, pas d’opération… et un sourire tout aussi fonctionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    3:30

Plus de podcasts Forme et santé

À propos de Choses à Savoir SANTE

Développez facilement votre culture dans le domaine de la santé avec un podcast par jour ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Site web du podcast

Écoutez Choses à Savoir SANTE, Somnifère, le podcast pour s'endormir ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités

Choses à Savoir SANTE: Podcasts du groupe

Applications
Réseaux sociaux
v7.15.0 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 4/15/2025 - 8:07:53 AM