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5 sur 2066
  • Pourquoi la drapétomanie est-elle une maladie imaginaire ?
    La drapétomanie est un terme qui, aujourd’hui, suscite l’indignation et symbolise l’un des exemples les plus sombres de l’utilisation de la médecine à des fins de justification de l’oppression. Il s’agit d’une « maladie » fictive inventée au XIXe siècle par le médecin américain Samuel A. Cartwright. En 1851, dans un article intitulé *Reports on the Diseases and Physical Peculiarities of the Negro Race*, Cartwright définit la drapétomanie comme une pathologie mentale spécifique aux esclaves noirs qui auraient une tendance à fuir leurs maîtres. Selon lui, cette « maladie » provoquait chez les personnes asservies un désir de liberté, les poussant à l’évasion. Cartwright avançait que ce besoin de liberté était une sorte d'anomalie psychologique. Son raisonnement se basait sur des préjugés racistes très ancrés, affirmant que les Noirs esclaves n'avaient ni la capacité ni la volonté de vivre libres sans encadrement. Il recommandait même des traitements pour « guérir » cette « maladie », notamment des châtiments corporels et des conditions de vie dégradantes, pour décourager toute tentative de fuite. Ces pratiques barbares étaient censées « prévenir » cette pseudo-pathologie. Le terme de drapétomanie illustre aujourd’hui un exemple flagrant de la pseudo-science employée pour justifier l’esclavage et la déshumanisation des personnes noires. En inventant une « maladie » pour condamner le désir naturel de liberté, Cartwright et d'autres médecins de l'époque participaient à un système de domination en utilisant la médecine comme arme idéologique. Ils cherchaient ainsi à légitimer la soumission en pathologisant le refus de l’oppression. Aujourd’hui, la drapétomanie est utilisée comme exemple historique pour montrer comment la science peut être détournée pour servir des idéologies oppressives. Elle rappelle que les savoirs scientifiques et médicaux doivent être constamment questionnés, surtout lorsqu’ils sont utilisés pour imposer une vision du monde raciste ou discriminatoire. En somme, la drapétomanie est bien plus qu’un terme ancien et oublié. Elle représente un des nombreux abus commis au nom de la science, un outil de contrôle au service de l’esclavage, et un symbole des dérives possibles lorsque la médecine se laisse corrompre par des idées déshumanisantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:44
  • Pourquoi le dilemme du hérisson nous pousse à la solitude ?
    Le "dilemme du hérisson," proposé par le philosophe Arthur Schopenhauer, illustre parfaitement le paradoxe des relations humaines, et pourquoi elles peuvent souvent nous pousser à la solitude. Dans son ouvrage Parerga und Paralipomena, publié en 1851, qui est un recueil d'essais et de réflexions philosophiques, le dilemme apparaît dans la deuxième partie, intitulée Paralipomena. C’est un texte relativement bref, mais il résume bien la vision pessimiste de Schopenhauer sur les relations humaines et la nature de la proximité. Plus précisément, Schopenhauer décrit une scène où des hérissons, par une froide journée d'hiver, tentent de se rapprocher les uns des autres pour se réchauffer. Mais, plus ils s’approchent, plus ils se piquent avec leurs épines, les obligeant à se tenir à une distance inconfortable. Cette métaphore illustre les défis de l'intimité humaine : nous désirons tous la connexion et la chaleur de la proximité, mais cette intimité peut aussi engendrer des blessures. Dans les relations humaines, les "épines" représentent les aspects de notre personnalité, nos défauts, nos insécurités, et nos différences, qui rendent parfois la proximité inconfortable, voire douloureuse. Quand nous nous rapprochons trop, nous risquons de nous blesser mutuellement. Cela peut se traduire par des disputes, des malentendus, ou des tensions. Face à ce constat, certains choisissent d'éviter cette douleur en se tenant à distance, ou même en choisissant la solitude. Schopenhauer voyait cette solitude comme une conséquence inévitable de notre nature humaine. Pour lui, la plupart des gens préfèrent garder une certaine distance émotionnelle pour se protéger, même si cela les empêche d'atteindre une intimité véritable. En choisissant la solitude, on évite la souffrance, mais on renonce aussi à une partie de ce qui rend la vie humaine si riche. En psychologie moderne, ce dilemme est souvent relié au concept d’attachement et à la peur de la vulnérabilité. Certaines personnes préfèrent être seules par peur d’être rejetées ou blessées. Pour Schopenhauer, cette tendance humaine était inévitable et révélait notre condition d’individu profondément marqué par l’isolement. Même dans un monde social, le dilemme du hérisson nous rappelle que la vraie intimité est rare et difficile à maintenir. Ainsi, ce dilemme ne nous pousse pas nécessairement à la solitude par choix, mais par protection. En fin de compte, le dilemme du hérisson de Schopenhauer nous enseigne que la solitude n'est pas simplement un choix personnel, mais un compromis entre le désir de connexion et la peur de la douleur. Cela éclaire pourquoi, pour beaucoup, la solitude reste une option plus simple et moins risquée que la proximité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • Quels sont les bienfaits prouvés scientifiquement des graines de chia ?
    Les graines de chia sont réputées pour leurs bienfaits nutritionnels et ont attiré l'attention de la science ces dernières années. Riches en nutriments, elles offrent plusieurs avantages pour la santé, soutenus par des études scientifiques. Source riche en fibres pour la digestionLes graines de chia sont une excellente source de fibres, avec environ 10 grammes pour 30 grammes de graines. Les fibres, en particulier les fibres solubles, aident à réguler la digestion, favorisent le transit intestinal, et préviennent la constipation. Une étude de 2016 dans The Journal of Food Science and Technology a montré que la consommation régulière de fibres de chia favorise la santé digestive et maintient un microbiote intestinal équilibré, essentiel pour l'immunité et le métabolisme. Contribution à la santé cardiaqueLes graines de chia sont riches en acides gras oméga-3, des graisses bénéfiques qui jouent un rôle clé dans la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Une étude publiée dans Nutrition Research en 2015 a révélé que la consommation d'oméga-3 réduit le cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) et augmente le cholestérol HDL (« bon » cholestérol). Les oméga-3 aident également à abaisser la pression artérielle et à diminuer l’inflammation, des facteurs associés à une meilleure santé cardiaque. Régulation de la glycémieGrâce à leur teneur élevée en fibres et en acides gras, les graines de chia peuvent également aider à stabiliser la glycémie. Une étude de 2017 dans Diabetes Care a démontré que les fibres des graines de chia ralentissent la digestion des glucides, ce qui aide à éviter les pics de glycémie après les repas. Cela peut être bénéfique pour les personnes atteintes de diabète de type 2, contribuant à un meilleur contrôle de la glycémie et à une gestion plus efficace de la maladie. Effet rassasiant et soutien dans la gestion du poidsLes fibres solubles des graines de chia, lorsqu'elles sont mélangées à de l'eau, forment un gel qui se dilate dans l'estomac, augmentant la sensation de satiété. Cette capacité à absorber l'eau et à se gonfler aide à réduire les envies de grignotage et favorise le contrôle de l'appétit. Selon une étude publiée dans European Journal of Clinical Nutrition en 2014, une consommation régulière de graines de chia peut aider les personnes en surpoids à réduire leur apport calorique, contribuant ainsi à une gestion du poids plus saine. Apport élevé en nutriments essentielsLes graines de chia sont également riches en minéraux essentiels, notamment le calcium, le magnésium, et le phosphore, qui soutiennent la santé des os et des muscles. Une étude de 2015 dans Food Chemistry a montré que les nutriments des graines de chia, associés à leurs fibres et oméga-3, apportent des bienfaits significatifs pour la santé générale, faisant des graines de chia un superaliment naturel. En résumé, les graines de chia soutiennent la santé cardiaque, la gestion du poids, la régulation de la glycémie et favorisent une bonne digestion, des bienfaits qui ont été prouvés par diverses études scientifiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:18
  • Pourquoi dort-on moins bien en vieillissant ?
    En vieillissant, la qualité et la quantité de sommeil tendent à diminuer, un phénomène bien documenté par la recherche scientifique. Plusieurs facteurs physiologiques et neurologiques contribuent à ces changements. Changements dans les cycles du sommeilLe sommeil se compose de plusieurs cycles, dont le sommeil lent profond, qui est le plus réparateur. Avec l'âge, la proportion de sommeil profond diminue, tandis que les phases de sommeil léger augmentent. Une étude de *Sleep Medicine Reviews* en 2017 a montré que les personnes âgées passent moins de temps en sommeil profond, ce qui rend leur sommeil plus facilement interrompu. Cela signifie qu'ils se réveillent plus fréquemment durant la nuit et ressentent souvent un sommeil moins reposant. Modification de l'horloge biologiqueL'horloge interne, ou rythme circadien, qui régule le cycle veille-sommeil, devient moins stable avec l'âge. Les personnes âgées ressentent souvent une tendance à s'endormir plus tôt le soir et à se réveiller plus tôt le matin, un phénomène appelé « avancement de phase ». Une étude publiée dans *Chronobiology International* en 2018 a montré que ce changement dans l'horloge biologique est dû à une réduction de la sensibilité à la lumière et à des modifications dans la production de mélatonine, une hormone régulatrice du sommeil. Réduction de la production de mélatonineLa mélatonine, souvent appelée « hormone du sommeil », aide à induire le sommeil et à maintenir un rythme de sommeil régulier. En vieillissant, le corps produit moins de mélatonine, ce qui peut rendre l’endormissement plus difficile et le sommeil moins profond. Une recherche dans *Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism* a révélé que les niveaux de mélatonine baissent progressivement avec l'âge, ce qui explique en partie pourquoi les personnes âgées peuvent avoir des difficultés à dormir aussi longtemps ou aussi profondément. Facteurs de santé et médicamentsLes troubles de santé chroniques, comme les douleurs articulaires, l’arthrite, ou les problèmes urinaires, peuvent également perturber le sommeil. Par ailleurs, de nombreux médicaments prescrits aux personnes âgées, comme les traitements pour la tension artérielle ou les diurétiques, peuvent avoir des effets secondaires qui nuisent au sommeil. Selon une étude publiée en 2015 dans *Sleep Health*, plus de la moitié des personnes âgées rapportent des interruptions de sommeil dues à des douleurs ou des besoins fréquents d'uriner la nuit. En somme, le vieillissement affecte le sommeil à plusieurs niveaux, de la structure même des cycles de sommeil à la régulation hormonale. Ces changements sont une combinaison de facteurs biologiques, de modifications de l'horloge biologique, et d'effets liés aux conditions de santé, ce qui explique pourquoi le sommeil devient moins profond et plus interrompu avec l'âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:53
  • Le bleu de méthylène peut-il être utile face à un cancer ?
    Le bleu de méthylène, un composé synthétique largement utilisé dans les domaines médicaux et industriels, suscite un intérêt croissant pour ses propriétés anticancéreuses potentielles. Bien connu pour ses propriétés antioxydantes et antimicrobiennes, il est aussi étudié pour ses effets sur le métabolisme cellulaire, en particulier dans le contexte du cancer. Le mécanisme d’action du bleu de méthylèneLe bleu de méthylène agit principalement en interférant avec les voies de production d'énergie dans les cellules. Les cellules cancéreuses dépendent souvent de la glycolyse (la dégradation du glucose en l'absence d'oxygène) pour produire de l'énergie, un phénomène connu sous le nom d’effet Warburg. En perturbant ce processus, le bleu de méthylène peut affaiblir les cellules cancéreuses, les rendant plus sensibles aux traitements. Une étude publiée en 2015 dans *Oncotarget* a révélé que le bleu de méthylène inhibe la glycolyse dans des lignées cellulaires cancéreuses, ce qui réduit leur prolifération. Effets du bleu de méthylène dans la réduction du stress oxydatifLe bleu de méthylène a également des effets antioxydants qui pourraient être bénéfiques contre le cancer. Le stress oxydatif, résultant d'une accumulation de radicaux libres, joue un rôle clé dans la progression des cancers. Une étude de 2018 parue dans *Free Radical Biology and Medicine* a montré que le bleu de méthylène peut réduire les niveaux de stress oxydatif dans les cellules, aidant ainsi à protéger les cellules normales tout en affaiblissant les cellules cancéreuses plus sensibles aux changements d'oxygénation. Potentiel d’utilisation en combinaison avec d’autres traitementsDes études explorent aussi l'utilisation du bleu de méthylène en complément d’autres thérapies anticancéreuses. Une recherche de 2020 publiée dans *Cancer Letters* a montré qu’en combinaison avec des traitements comme la radiothérapie, le bleu de méthylène pouvait augmenter la sensibilité des cellules cancéreuses aux radiations, améliorant ainsi l'efficacité du traitement. Le bleu de méthylène pourrait ainsi servir d’agent sensibilisant, aidant à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses tout en réduisant les dommages aux cellules saines. Les limites et perspectives de la rechercheBien que ces résultats soient prometteurs, la majorité des études sur le bleu de méthylène contre le cancer sont encore en phase préclinique, impliquant des lignées cellulaires ou des modèles animaux. D'autres études cliniques sont nécessaires pour confirmer son efficacité et déterminer la posologie et la sécurité pour un usage humain. En 2021, une revue dans *Frontiers in Oncology* a souligné ces aspects, appelant à davantage de recherches pour comprendre comment le bleu de méthylène pourrait être intégré dans les traitements actuels contre le cancer. En conclusion, le bleu de méthylène montre un potentiel thérapeutique face au cancer grâce à son action sur le métabolisme et le stress oxydatif des cellules cancéreuses. Cependant, des recherches cliniques supplémentaires sont nécessaires pour en valider l’efficacité et la sécurité dans ce domaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:32

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